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| sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. | |
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
∆ BLAZE : doo. ∆ AVATAR : leechangseon. ∆ messages postés : 93 ∆ ici depuis le : 09/10/2012 ∆ NATIONALITÉ : coréenne. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : ▸ identity.
▸ links. | Sujet: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Mer 17 Oct - 0:12 | |
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life's too short for a pushover. tenue.un. deux. puis trois verres. ou peut-être était-ce cinq ou six ? qu'importe. le nombre n'avait pas une réelle importance en cet instant, sauf si on associe cette cause à ce que ses yeux fixaient depuis quelques bonnes minutes maintenant. des jeunes femmes, il en avait vu défiler mais aucune n'avait réellement réussi à capter l'attention du vampire. pourquoi elle ? peut-être sa chevelure flamboyante ? ou son regard qui semblait si innocent mais en même temps rempli de malices ? non, rien de tout ça bien sûr. alors pourquoi n'arrivait-il pas à la quitter des yeux ? non. la réelle question serait plutôt de se demander ce qu'il pouvait bien attendre avant de se jeter sur elle. il enchaînait verre sur verre, se disant que celui-ci serait le dernier, celui qui lui donnerait le courage et la volonté d'avancer vers elle, l'attraper et ne plus la lâcher. la faire tout simplement sienne le temps d'un soir. encore un verre et cette fois-ci, j'y vais. c'était ce qu'il se disait à chaque fois, et dans un léger élan il finissait aussitôt par se rassoir. lâche ? non, pas tellement. ce n'était pas son genre de sauter sur une nana comme si elle n'était qu'un vulgaire morceau de viande, et il n'aimait pas non plus cette idée. mais quand on veut désespérément atteindre quelque chose, c'est plus fort que nous, n'est-ce pas ? ça nous obsède, nous hante, l'image de l'objet de nos désirs défile devant nos yeux jusqu'à ce que l'on craque. mais ce qui était encore plus malheureux c'était qu'il avait l'impression de l'avoir déjà croisé. un visage tel que le sien n'est pas inoubliable, alors pourquoi avait-il autant de mal à se souvenir de où et comment avait-il pu croiser sa route ? yong hwan but une nouvelle gorgée de la liqueur que le barman venait de lui servir, et posa de nouveau ses yeux sur cette jeune femme. dis-moi qui tu es, je deviens fou. il fronça les sourcils, se concentrant sur les moindres traits qui dessinaient son visage, ses yeux, son sourire, sa gestuelle. rien ne lui échappait jusqu'à ce que la surprise le frappe. il se souvenait, à présent. cette fille. le métro. un léger rire s'échappa de ses lèvres alors qu'il se rappela de la scène. tout lui revînt en mémoire, à présent.
flashback.
« putain, hwan, dépêches-toi ! on attends plus que toi. t'sais que ce soir c'est super important pour moi, fais pas le con, hein ! » un soupir s'arracha de la gorge du jeune homme, apparemment désespéré par l'impatience dont faisait preuve son ami. il n'était pas celui qui était au commande du métro, après tout, alors lui demander de se grouiller était légèrement poussé. « je fais ce que je peux. » son interlocuteur eut à peine le temps de commencer sa phrase que yong hwan raccrocha aussitôt et rangea son téléphone alors que le métro venait d'arriver, ouvrant ainsi ses portes aux passagers. il entra alors et se cala dans un coin, remontant son écharpe sur son nez et sortit de nouveau son téléphone pour trifouiller son contenu. encore quinze bonne minutes avant d'arriver à bon port. quinze minutes qui risqueraient sans doute d'être éprouvantes si son ami comptait le harceler jusqu'à ce que hwan arrive enfin devant sa porte. il croisa ses jambes, s'appuya davantage sur un des côtés du wagon, mis ses écouteurs puis alluma son ipod, pendant que le métro reprit sa course. contrairement à d'habitude, c'était plutôt silencieux, sans doute du au fait qu'il y ait davantage de personnes âgées, chose que yong hwan appréciait. il préférait ça plutôt que de subir le capharnaüm incessant des jeunes étudiants. son téléphone se mit alors à vibrer. il jeta un regard rapide sur l'écran, lui indiquant qu'il venait de recevoir un message de son ami, apparemment inquiet de ne pas voir arriver yong hwan. putain t'es chiant. il rédigea rapidement un message, lui indiquant qu'il était actuellement dans le métro et le rassura, aussi, en lui donnant une heure approximative de son arrivé. et envoyé. il verrouilla alors son portable et sentit aussitôt une petit chose lui rentrer dedans, lui causant un léger sursaut. ses yeux, affolés, se posèrent aussitôt sur la cause de ce choc et découvrit une jeune femme apparemment paniquée par on ne sait quel évènement. phobie des transports publics ? si c'était le cas, cette nana devait vraiment être suicidaire pour foncer tête baissée dans un métro sans savoir si elle risquait de rentrer chez elle vivante ou non. sait-on jamais qu'il s'écrase contre un autre métro. par réflexe, yong hwan retira un des écouteurs de ses oreilles, les yeux toujours plongés avec stupeur sur la jeune femme. celle-ci ne tarda pas à plaquer ses mains contre son torse et, alors qu'elle se rendit compte de son geste, vira dans une couleur épatante et, surtout, éclatante. si ce geste aurait pu le dérouter au début, il oublia rapidement ce qu'elle venait de faire puisque son attention était, aussitôt, attirée par cette adorable réaction qui pigmentait ses pommettes. un sourire s'étira alors sur ses lèvres, alors qu'il se pencha vers elle. il passa ses doigts dans les cheveux flamboyant de la jeune femme et s'amusa avec une de ses mèches. « si tu avais une envie irrésistible de te jeter sur moi, tu aurais pu au moins attendre que l'on quitte le métro, tu ne crois pas ? » lui murmura-t-il au creux de son oreille. finalement, le trajet risquait de s'annoncer plus attrayant qu'il ne le pensait.
il pensait qu'il n'aurait plus jamais l'occasion de croiser son chemin, mais apparemment le destin jouait en sa faveur. armé d'un sourire narquois sur les lèvres, il posa brutalement le verre sur la surface en bois et s'avança vers elle. si yong hwan n'avait pas eu le temps de s'amuser davantage avec elle, ce soir risquait sans doute d'arranger les choses. alors qu'il s'avança vers elle, il passa ses mains dans ses cheveux, se recoiffant à l'aveuglette, ses yeux toujours intensément rivés sur elle de peur de la perdre de vue, et dès lors qu'il était assez proche d'elle, il lui saisit le poignet et la traîna à sa suite dans un endroit un peu plus calme de la boîte de nuit. un endroit où ils ne risqueraient sans doute pas d'être interrompu et où ils n'auraient pas besoin de hurler pour se faire comprendre. il la plaqua aussitôt contre le mur, ses deux mains posées de part et d'autre sa tête et son visage à quelques centimètres du sien. « tiens tiens. si j'avais su qu'on se reverrait un jour.. tu te souviens de moi, n'est-ce pas ? » il pencha légèrement sa tête sur le côté, un sourire toujours dessiné sur ses lèvres. « bien sûr que tu t'en souviens. comment pourrais-tu, alors que tu m'avais publiquement tripoté. » son sourire se fit un peu plus important, alors que son visage s'approcha de plus en plus de celui de la jeune femme et, alors que ses lèvres étaient sur le point de s'effleurer, il tourna légèrement la tête pour se pencher vers une de ses oreilles. « j'en oublierai presque les bonnes manières. je ne connais même pas ton nom. » son parfum, aussi féminin que fruité, l'enivrait, le poussant presque à tomber un peu plus pour elle. elle avait tout d'une séductrice, peut-être les manières en moins. mais c'était ce qui l'avait attiré, cet esprit décalé et si différent des autres filles qu'il croise habituellement. s'il avait été un salaud, il l'aurait sans doute aussitôt embrassé et l'aurait attiré dans les toilettes pour s'amuser avec elle, lui aurait promis tout un tas d'utopies afin qu'elle tombe pour lui et qu'elle se laisse faire. puis il l'aurait lâché sans aucune honte, satisfait. il aurait pu, oui, sauf qu'il y avait une chose qu'on ne pouvait pas lui enlever. il était bien trop respectueux pour oser faire quoique se soit. alors oui, peut-être que sa manière d'agir envers elle n'était pas des plus correctes, yong hwan ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher. il y avait ce désir ardent de la voir de nouveau déstabilisée qui se consumait au fond de lui. « je suppose que tu envisageras encore de m'échapper après ce soir, alors laissons tomber les présentations. ce soir tu t'appelleras cherry. ça te va plutôt bien. » dit-il, en caressant sa joue. cherry, en hommage à leur première rencontre. cette fois où elle fut aussi rouge qu'une tomate. mais l'appeler tomato aurait sans doute casser un peu l'ambiance, n'est-ce pas ?
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Kim Min Jeong admin ⸗ the invisible lama.
∆ BLAZE : hyoena ∆ AVATAR : kim hyuna (c) ramyeon ♥ ∆ messages postés : 117 ∆ ici depuis le : 10/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : 19ans ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : coréenne ∆ POUVOIR : lire dans les pensées ∆ ÉTUDES : arts&littérature ∆ JOB : serveuse dans un coffee shop ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : 一. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Mer 17 Oct - 21:42 | |
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tenue. Un mordillement, puis un second voir un troisième. Elle sentait déjà les fourmillements s’emparaient de sa lèvre inférieure. Les yeux rivés sur la piste de danse, elle s’humecta une énième fois les lèvres d’un coup de langue avant de passer délicatement une main dans sa chevelure. L’orpheline ne savait pas exactement ce qui la mettait dans un tel état, peut-être la présence d’autant d’hommes à moins qu’il ne s’agisse de toutes ces voix qu’elle entendait partiellement. Il avait bataillé pour l’emmener en soirée qui plus est dans une discothèque. Elle avait refusé à maintes reprises, lui expliquant qu’elle ne supportait guère se retrouvait dans des lieux trop fréquentés, que cela lui entraînait irrémédiablement d’horribles maux de têtes, mais rien à faire, il avait trouvé l’argument imparable. « tu peux au moins faire ça pour moi, c’est pas comme si ma meilleure amie venait de me foutre un râteau en apprenant que je l’aimais ne ? » C’était comme se sentir coupable d’un acte qui n’avait rien de mauvais, elle se sentait responsable de sa peine comme si elle avait engendré sa tristesse. Bien sûr qu’elle l’aimait mais pas de cette manière, pas comme elle l’avait lu dans ses pensées. Tournant la tête vers la table où s’étaient installés ses amis, la jeune asiatique s’empara de son verre qu’elle porta délicatement à ses lèvres avant d’en déguster une gorgée. Les voix avaient tendance à disparaître lorsqu’elle était sous l’emprise de l’alcool, un peu comme son bégaiement quoique toujours bien trop présent aux yeux de la coréenne. Comment pouvait-elle aborder un homme en sachant parfaitement qu’elle finirait par bégayer et attirer les moqueries de celui-ci ? C’était l’une des raisons principal de son refus de se rendre en discothèque, ce lieu ne correspondait pas à ses attentes, personne ne chercherait à la connaître. Trempant de nouveau ses lèvres dans l’alcool, elle inclina légèrement son verre de manière à le vider d’une traite. Puis un petit sourire aux lèvres, elle se dirigea vers ses amies déjà en train de danser. La jeune étudiante n’avait jamais tenu l’alcool, il ne lui suffirait donc que de très peu pour finir ivre, pour tout dire elle avait déjà la tête qui lui tournait. Mouvant sensuellement, son bassin effectuant de légères ondulations, elle laissa ses mains glisser le long de ses hanches tout en riant. Peut-être son meilleur ami avait-il eu raison de la traîner ici, sans compter qu’il était trop occupé à boire pour la surveiller, ce qui ne pouvait que la satisfaire. Elle n’avait pas envie de se le coltiner en mode petit ami jaloux qu’il n’avait pas à être. Son poignet fut saisis subitement, dans un premier temps elle pensa qu’il s’agissait d’une de ses amies qui l’entraînait dans un délire encore plus loufoque que le fait même de désirer l’emmener en discothèque, cependant elle fut vite descendus de ses petits nuages lorsqu’elle discerna le visage d’un jeune homme. Son cœur rata un battement avant de s’affoler, la panique s’emparant d’elle. Elle chercha du regard ses amies, amies qui lui sourirent tout en lui lançant un petit clin d’œil non sans arrières pensées. DAFUQ. Elle se faisait enlever et personne ne réagissait ? Se sentant plaquer contre le mur, dans un coin écarté de la discothèque, la jeune femme cligna des yeux trop abasourdie pour réagir physiquement parlant. « tiens tiens. si j'avais su qu'on se reverrait un jour.. tu te souviens de moi, n'est-ce pas ? » Relevant la tête vers le jeune homme, elle fronça les sourcils, plongeant son regard dans le sien avant de détailler son visage s’arrêtant une fraction de seconde sur ses douces lèvres avant de tenter vainement de reculer, percutant faiblement le mur. Il ne lui était pas inconnu. Plissant les yeux, elle tenta de se souvenir, lâchant un hoquet de surprise lorsque la mémoire lui revînt. « Toi ! » flashback. « nous avons besoin de toi au coffee shop, viens dès que possible. » Fixant son portable, la jeune serveuse relisait le message envoyé quelque minute plus tôt par son patron. Elle n’avait pas tardé, se trouvant désormais dans le métro, au centre d’un wagon, le regard vide. Elle se moquait totalement que son patron la prévienne au dernier moment, elle avait besoin d’argent, ne savait même pas si elle pourrait payer son misérable loyer et ne se voyait pas cracher sur une telle opportunité Passant une main dans ses cheveux, elle soupira tout en baillant légèrement. Le métro n’était que trop bruyant et ce même lorsque personne ne parlait, elle entendait la pensée de chacun, certaines plus distinctement que d’autres. Une migraine pointait furtivement le bout de son nez, alors que la jeune asiatique se baissait lentement afin de refaire son lacet. « je lui défoncerai bien la chatte à cette petite. » Elle sursauta presqu’immédiatement, se retournant vers l’homme dont elle avait décelé les pensées. Des pensées si impures et irrespectueuses, les tremblements s’étaient emparés de son corps tandis qu’elle entrouvrait les lèvres. « q-q-q-que. Q-q-q-q-qui ! c-c-c-comment o-o-o-osez vous pen-pen-penser cela de m-m—moi ! v-v-ieux p-p-p-pervers ! ! » Elle hurlait mais ses bégaiements rendaient la situation ridicule voir risible. Des ricanements lui parvinrent, ses joues s’empourprant, ses yeux s’humidifiant tandis qu’elle cachait son visage entre ses mains, elle courut s’abritait dans un coin du wagon. Dans un premier temps, elle ne se rendit pas compte qu’elle venait de percuter un jeune homme, trop paniquée par le regard qu’avait posé et que posait actuellement autrui sur elle. Levant sa petite tête vers ses mains, elle les distingua délicatement posé sur le torse d’un inconnu, geste qu’elle regretta immédiatement, les retirant tout en les plaquant contre son propre corps. Cet homme était beau, beaucoup plus beau que ceux qu’elle côtoyait à longueur de journée, néanmoins son état de confusion était tel qu’elle ne sut profiter de la silhouette de cet inconnu, ramenant son regard au sol, tremblotante. « si tu avais une envie irrésistible de te jeter sur moi, tu aurais pu au moins attendre que l'on quitte le métro, tu ne crois pas ? » Ses joues s’empourprant de nouveau, elle cligna des yeux déstabilisée. Pourquoi perdait-elle de nouveau la face ? Un pervers tout comme le vieux qui avait sans aucune discrétion dévorer son postérieur du regard. Relevant les yeux, elle les plissa dans une moue qui se voulait menaçante avant d’entrouvrir les lèvres hésitantes. « j-j-j’en ai ma-ma-marre de tous ces pe-pe-pervers de métro ! je t’ai bousculé ex-cu-cuses moi, m-mais je n’avais au-aucune arrières p-p-pensées. » Plaquant ses mains contre sa bouche, elle détourna le regard honteuse. Comment une jeune femme bègue pouvait-elle espérer ne serait attirer l’attention d’un tel homme ? Ne serait-ce que sa compassion ? Tout ce qu’elle écoperait de nouveau, ce serait moqueries et méchancetés. Elle ne s’était pas imaginé le revoir aussi tôt, le revoir tout court. Mais ce qu’elle n’avait pas envisagé c’est que le jeune homme la reconnaisse et l’accoste de la sorte. Plus étonnant, il l’accostait seul sans amis avec qui il pourrait probablement se moquer d’elle. Surprise, apeuré et surtout relativement ivre. Autant dire qu’il lui était extrêmement dur de réfléchir correctement. Elle n’avait certes que trois soju dans le nez, mais cela était amplement suffisant pour faire tourner la tête de la cadette. « bien sûr que tu t'en souviens. comment pourrais-tu, alors que tu m'avais publiquement tripoté. » Déglutissant difficilement, son regard se posa naturellement sur le torse de l’asiatique tandis qu’elle s’humectait la lèvre inférieure d’un coup de langue. Avait-elle oubliée à quel point il était séduisant ? Pas le moindre du monde cependant ce qu’elle n’avait pas oublié c’était sa manière d’agir avec elle, cette quête de la séduction et cette pointe de narcissisme dont il faisait preuve et ce, même actuellement. Son souffle contre sa peau, elle frissonna légèrement fixant ses lèvres s’approchaient des siennes. Aucun mouvement de recul, aucune peur, peut-être ne l’effrayait-il pas ou peut-être bien que l’alcool la rendait bien plus courageuse que ce dont elle en était capable. « j'en oublierai presque les bonnes manières. je ne connais même pas ton nom. » Il s’était esquivait pourtant bien loin d’en éprouvait du soulagement, elle soupire presque déçu. Son parfum, s’infiltrant en elle, la jeune coréenne tenta de reprendre ses esprits trop perdue pour agir correctement. Pourquoi fallait-il qu’elle soit « joyeuse » dans un moment pareil ? Le sentir près d’elle avait quelque chose de rassurant bien qu’effrayant, il l’impressionnait sûrement de par sa confiance en lui-même. « je suppose que tu envisageras encore de m'échapper après ce soir, alors laissons tomber les présentations. ce soir tu t'appelleras cherry. ça te va plutôt bien. » Ecarquillant les yeux, elle s’éloigna légèrement de l’asiatique lorsqu’il caressa sa joue, saisissant la main de l’asiatique pour la remettre à la bonne place soit le long du corps de celui-ci. Ses joues relativement rosies ne dévoilaient pas tant de gêne que de mécontentement. Bien que légèrement saoule, l’étudiante savait encore décrypter les intentions d’un homme et son don ne lui était en rien utile dans une telle situation. « n-n-ne m’appelles p-p-as cherry. » Passant une main dans ses cheveux, elle recommença à se mordiller nerveusement la lèvre inférieure tout en se triturant les doigts. Elle bégayait encore, et ce de nouveau devant lui. C’était troublant, fatiguant et énervant. « je ne t’ai ja-ja-jamais tripoté sauf si tu-tu appelles ça tri-tripoter un homme. » Se rapprochant du coréen, elle posa délicatement ses mains sur le torse de celui-ci, haussant un sourcil tout en plongeant son regard dans le sien, sceptique mais souriante. Cela n’avait rien d’un geste aguicheur quoique légèrement provocateur. Minjeong ne voulait en rien se laissait paraitre pour faible, oui elle était bègue, oui elle rougissait pour rien mais non ce n’était plus une enfant. « minjeong pas cherry mais minjeong. ». Une moue boudeuse dessinée sur le visage, elle lui fit signe de la tête de manière à ce qu’il lui confirme qu’il avait bien compris son prénom. Minjeong, minjeong, minjeong. C’est beau de vouloir s’assurer qu’il a saisis la chose mais laisser ses petites mains sur le torse aussi séduisant soit-il de cet homme n’est probablement pas l’idée du siècle mais soit, peut-être est-ce une bonne chose … au fond.
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
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s'il avait su qu'il allait recroiser la belle rouquine ? haha. non. bien sûr que non. c'est bien pour ça qu'il s'était conduit en parfait abruti lors de leur première rencontre. il avait volontairement abusé de la faiblesse de la jeune femme pour se distraire le temps du trajet et, contrairement à ce qu'il devrait réellement éprouver, il l'assume et ne s'en cache pas. c'est légèrement hypocrite de sa part de penser ainsi, mais comme il ne pensait jamais la revoir un jour, il s'était fait plus ou moins plaisir. et elle devait encore le considérer comme un connard, un pervers ou je ne sais quel autre adjectif de la sorte. si seulement elle avait su, ce jour-là, qu'il n'avait nullement l'intention de la prendre entre deux murs.. oui enfin. avoir l'intention et le penser sont deux choses différentes, n'est-ce pas ? (...) peut-être pas, en fait. quoiqu'il en soit, il l'avait épargné, c'était déjà une bonne chose. et puis, ce n'était pas comme s'il n'était pas une agréable compagnie. il était beau, bien foutu, un sourire à tomber, une voix à faire flotter votre petit cœur.. bref, le type parfait avec un égo surdimensionné. égo qu'il n'a pas, si on prend le temps de creuser un peu sa carapace. oui, en surface, yong hwan est l'abruti titre, le symbole de l'arrogance et du sarcasme, mais en vérité, et aussi dur que cela puisse paraître, sa confiance en lui est bien trop basse pour qu'il puisse croire un seul instant qu'il puisse attirer l'attention de quelqu'un. comme on dit, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. alors oui, il fut réellement surpris de la recroiser ici, oui il mit des années avant de se décider à aller remuer son petit cul auprès d'elle, et, oui, pendant tout ce temps où il se dirigea vers elle -temps qui dura comme une éternité pour lui- yonghwan réfléchit longuement à ce qu'il aurait pu lui dire ou encore comment l'aborder. merci, elle ne pouvait pas lire dans ses pensées, parce que si ça avait été le cas, le pauvre aurait perdu toute crédibilité. et voilà qu'il avait plaqué cette beauté rousse contre un mur et avait commencé son petit numéro de type arrogant. pourquoi agissait-il comme ça, au juste ? l'alcool ? non, il le tenait trop bien pour que ce liquide lui fasse un quelconque effet maintenant. ennui ? encore moins. non, c'était juste parce qu'il était attiré par elle et une part de lui voulait le convaincre qu'elle n'était qu'à lui. c'était stupide, hein ? on ne peut pas posséder une personne, encore moins quand on ne sait rien sur elle. son autre part, quant à elle, avait juste envie de se distraire. alors il lui soufflait des phrases, lui caressait la joue, il tentait de prendre dès le début le contrôle de la situation pour qu'elle ne lui échappe pas et qu'il puisse faire tout ce qu'il voulait d'elle. « Toi ! » il rit, ravi d'avoir réussi à la marquer suffisamment pour qu'elle se rappelle encore de lui. yong hwan se recula légèrement afin de pouvoir plonger ses yeux dans ceux chocolatés de la rouquine. en fait, ce n'était pas si étonnant, n'est-ce pas ? vu comment il l'avait accosté la première fois, il n'y avait pas de quoi réciter un louange. oh. un petit pincement au cœur. d'où tu sors, toi ? maintenant que la nana du métro a repointé son nez devant toi, tu commences à culpabiliser ? tu ne crois pas que c'est un peu trop tard pour ça ? et maintenant, t'as envie de te mettre à lui déblatérer des excuses sans doute incompréhensible ? payes ta crédibilité. après une.. ou peut-être deux semaines de retard, tu crois qu'en te ramenant face à elle avec une fleur dans la bouche rattrapera tes actes et paroles ? mon pauvre. autant jouer les petits cons comme tu avais si bien commencé, tu seras sans doute plus crédible ainsi. « je m'en doutais. je te plais, hein ? » ses yeux glissèrent aussitôt sur ses lèvres, agréables et légèrement pulpeuses, et, avant même qu'il ne s'en rende compte, le vampire se laissa captiver par celles-ci. il se rapprocha encore et toujours plus jusqu'à ce que quelques centimètres ne les séparent. une légère distance qui sonna aussitôt l'alarme dans la tête de yonghwan. il foutait quoi là ? le jeune homme n'était pas du genre à sauter sur une nana aussi facilement et ce n'était pas aujourd'hui qu'il commencerait. ok, ce n'était qu'un baiser. mais qu'aurait-elle pensé de lui, après ça ? sa première impression ne devait pas être glorieuse et le destin lui avait donné une deuxième chance pour se rattraper. pourquoi la gâcher aussi inutilement ? mais bordel, s'il avait pu se damner pour ne serait-ce qu'effleurer ses lèvres, il aurait vendu son âme. c'était une guerre sans merci que se livraient sa conscience et ses désirs. qui allait remporter la bataille ? qui allait réussir à prendre le contrôle du corps du jeune homme ? à ce rythme, il allait finir schizophrène, à cheval entre le bien et le mal.
yong hwan rattrapa le coup en murmurant légèrement contre l'oreille de la rouquine, sans compter le fait qu'il avait fini par ponctuer sa phrase en se mordant la lèvre inférieure. s'il s'était écarté subitement, alors qu'ils étaient si proche de s'embrasser, ça aurait été bizarre, n'est-ce pas ? aussitôt, il repensa à ce moment où leurs lèvres étaient sur le point de s'effleurer et un détail le percuta. je rêve où elle n'allait pas me repousser ? pourquoi ne s'était-elle pas éloignée ? pourquoi ? pourtant elle devait clairement le prendre pour un séducteur, un gars qui allait encore jouer avec son petit cœur pour, ensuite, la piétiner aussi sec. le gars qui allait se moquer d'elle. alors... pourquoi ? ce pourrait-il qu'il.. non ? il ne peut pas lui plaire ? pas après la manière dont il s'est conduit avec elle ? ou alors elle doit être maso, la pauvre. il ne pu s'empêcher de sourire à cette possible perspective de lui plaire, satisfait mais aussi agréablement touché. et c'est sur cette note que ses envies premières prirent finalement le dessus contre sa propre moralité. la curiosité est sans doute un très vilain défaut, mais il s'en fichait clairement. « n-n-ne m’appelles p-p-as cherry. » et sur ces paroles, la jeune femme retira la main de yong hwan et s'écarta légèrement de lui. le vampire la regarda simplement faire, un sourire amusé s'ayant fait une place sur ses lèvres. il avait oublié que la demoiselle était atteinte de bégaiement et il soupçonnait que c'était du à une possible gêne. pour qu'elle autre raison pourrait elle se mettre à bégayer, après tout ? il pencha légèrement sa tête sur le côté, attendant la suite de sa phrase, et croisa ses bras contre son torse. « je ne t’ai ja-ja-jamais tripoté sauf si tu-tu appelles ça tri-tripoter un homme. » il arqua aussitôt un sourcil, se demandant clairement de quoi elle pouvait bien parler jusqu'à ce qu- oh. c'est que la petite rouquine se dévergonde. voilà qu'elle venait de plaquer ses mains contre le torse de yong hwan, exactement de la même façon que lorsqu'ils étaient dans le métro. sous la surprise, il décroisa ses bras et fixa ses deux petites mains plaquées contre son corps. il cligna deux puis trois fois des yeux avant de reprendre cette même expression qui finissait par être une habitude : un sourire presque hautain mélangé à une pointe d'amusement. alors ça. il ne s'y attendait pas du tout. elle avait bu avant ou elle avait soudainement retrouvée toute sa confiance en elle ? « minjeong pas cherry mais minjeong. » minjeong. c'est noté. il avait enfin un nom à poser sur ce joli minois, ça lui éviterait de l'appeler la petite rouquine, à l'avenir. « minjeong. » il saisit, ensuite, le menton de la fameuse minjeong entre ses doigts et le leva légèrement pour l’inciter à le regarder dans les yeux. « très joli. » il s'était retenu de rajouter un tout comme la porteuse de ce prénom. au risque de paraître ringard. « tu sais, minjeong... je ne veux pas te bousculer mais.. » il marqua une pause, en faisant mine d'être gêné, et racla sa gorge avant de continuer sa phrase. « il est peut-être temps que tu retires tes mains de mon torse, tu ne crois pas ? » et sur ce, il désigna du menton le contact que les mains de la jeune femme avaient conservé depuis quelques minutes déjà, avec son corps. « ah et. au fait. moi c'est yong hwan. » et il appuya ses dires par un petit sourire. yong hwan resta quelques secondes à la contempler, ses yeux plongés dans ceux de la jeune femme, puis il se décida, ensuite, à s'emparer de sa main qu'il serra dans la sienne et la fit tournoyer avant de la plaquer contre son torse. il plaça ses mains sur le bas de son dos, avant d'en lever une vers le visage de minjeong pour glisser une mèche, qui traînait devant ses yeux, derrière son oreille. « j'espère que tes amis ne comptent pas lancer un avis de recherche sur toi parce que je t'aurais éloigné d'elle, parce que ce n'est sans doute rien comparé à ce qui risque de t'attendre un peu plus tard. » le vampire ponctua alors sa phrase par un clin d’œil. ce qu'il sous entendait ? trois fois rien. il voulait simplement voir jusqu'où minjeong était capable d'aller dans son imagination, même s'il se doutait qu'il allait se prendre la plus belle gifle de toute sa vie. « prépares-toi, ma belle, tu risques de ne jamais t'en remettre. »
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∆ BLAZE : hyoena ∆ AVATAR : kim hyuna (c) ramyeon ♥ ∆ messages postés : 117 ∆ ici depuis le : 10/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : 19ans ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : coréenne ∆ POUVOIR : lire dans les pensées ∆ ÉTUDES : arts&littérature ∆ JOB : serveuse dans un coffee shop ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : 一. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Ven 19 Oct - 19:38 | |
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Ses petites mains délicatement posées sur le torse du jeune homme n’étaient qu’un détail, à vrai dire elle n’y portait guère attention trop préoccupé à réfléchir, le regard plongé dans le sien. Minjeong ne s’était jamais imaginé le revoir, encore moins en discothèque. C’est vrai qu’il était idiot et possédait un égo surdimensionné du moins ce n’était que ce qu’il lui avait laissait entrevoir lors de leur première rencontre. Cependant, il avait un petit quelque chose qui lui plaisait, sans qu’elle ne puisse y mettre un mot. Son sourire peut-être à moins qu’il ne s’agisse de sa manière de se moquer d’elle tout en s’abstenant de faire preuve de méchanceté. Dans tous les cas, elle devait bien avouer qu’il lui plaisait car oui, la jeune minjeong n’était pas du genre à tourner autour du port lorsqu’il s’agit de son attirance pour autrui, enfin cela ne la concernait que elle, elle n’irait bien sûr pas lui dire qu’il lui plaisait. De un, parce que cela ne ferait que flatter encore plus l’égo de l’asiatique et de deux, parce qu’elle était bien trop réservée pour dire à un inconnu qu’il lui plaisait ne serait-ce que physiquement. D’ailleurs cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas trouvé un homme mignon, plaisant à regarder, probablement parce que l’étudiante était un tant soit peu complexe à moins que ce ne soit son désintérêt pour la gente masculine, à voir. Sa dernière relation devait dater de deux ans, une relation ennuyeuse à souhait à laquelle la jeune femme avait rapidement mit fin. Peut-être n’était-elle tout simplement pas encore prête à se poser avec un homme. C’était ce qu’elle s’était dite lorsqu’elle l’avait quitté pourtant elle ressentait ce besoin d’être avec quelqu’un, que l’on prenne soin d’elle et que l’on se prenne possessif. Ce qui lui manquait réellement c’était cette sensation d’appartenir à quelqu’un, comme l’on pouvait appartenir à ses parents ou à son petit ami. Or elle ne possédait aucun des deux. Plissant le nez, elle secoua la tête de gauche à droite. Pourquoi pensait-elle à cela ? Cet homme n’était qu’un inconnu, certes mignon mais qui ne lui laissait guère de quoi être réellement intéressait. Elle aurait pu l’être si elle avait cherché un éventuel plan cul cependant il était rare qu’une vierge s’envoie en l’air avec le premier inconnu. Elle n’était pas pure pour autant, disons que la jeune serveuse s’était déjà adonné à ce que l’on pourrait nommer un semblant de pratiques sexuelles mais n’avait jamais éprouvé l’envie d’aller plus loin, ses partenaires n’avaient jamais fait en sorte qu’elle soit suffisamment confiante pour s’offrir à eux. Pourtant ce n’était pas faute de la désirer, la belle petite bègue. « minjeong. » Clignant des yeux, elle sentit ses joues s’empourpraient tandis qu’il lui relevait délicatement le menton.
L’étudiante savait pertinemment qu’il était préférable pour elle de le repousser, elle ne le connaissait pas, ne connaissait encore moins ses pensées et ne savait en rien dans quoi elle venait de se fourrer. Se mordillant la lèvre inférieure, elle tenta en vain de se concentrer afin d’essayer d’entendre ne serait-ce qu’une bribe des pensées du jeune homme, mais rien. Le néant. « tu sais, minjeong... je ne veux pas te bousculer mais.. » Les yeux écarquillés curieuse de ce qu’il comptait bien lui dire, elle afficha une moue étonnée fasse au semblant de gêne que laissait paraitre l’asiatique. Avait-elle commis quelque chose d’embarrassant, de suffisamment gênant pour que cet homme paraisse aussi mal à l’aise. « il est peut-être temps que tu retires tes mains de mon torse, tu ne crois pas ? » Baissant la tête en même temps que son partenaire, elle manqua de s’étouffer virant rouge pivoine, lorsqu’elle se rendit compte de la position qu’adoptaient ses mains depuis maintenant quelques minutes. L’étudiante ne s’en était même pas rendu compte comme si ce geste passait pour l’un des plus naturels qu’il soit. Ramenant violement ses mains contre son corps, elle riva de nouveau ses yeux au sol, espérant secrètement pouvoir ainsi cacher sa gêne. Il l’avait dupé de nouveau, se jouant d’elle et de sa gêne. « ah et. au fait. moi c'est yong hwan. » Elle esquissa un léger sourire, sans s’en rendre compte, se sentant soudainement niaise lorsque plongeant de nouveau son regard dans celui du jeune yonghwan, elle remarqua l’une de ses mains noué à celle de l’asiatique. Elle ne se rendait compte de rien, c’était bien cela qui l’effrayait, réaliser qu’il arrivait jusque-là, à faire tout ce qu’il voulait d’elle. C’est d’ailleurs sans aucun mal qu’il la fit tournoyer sur elle-même avant de la ramener contre son torse, comme l’aurait fait un homme avec sa petite amie. Elle était troublait, gênée et même relativement perdue. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentis ce petit pincement au cœur, même si le terme était extrêmement ridicule, cette attirance était bien claire, que trop d’ailleurs. « j'espère que tes amis ne comptent pas lancer un avis de recherche sur toi parce que je t'aurais éloigné d'elle, parce que ce n'est sans doute rien comparé à ce qui risque de t'attendre un peu plus tard. » Elle déglutit dans un premier temps, tentant d’assimiler les informations tandis que sa main posée sur son torse le repoussait de manière à s’extirper de son étreinte. Ses amies ne feraient rien, elles étaient bien trop stupides pour cela, bien trop occupée par leur quête de l’âme sœur mais ce n’était pas cela qui la tracassait mais plutôt ce qu’il ’entendait par plus tard, ce qu’il lui réservait. Elle ne comprenait même pas en quoi il pouvait affirmer qu’elle finirait sa soirée à ses côtés. « prépares-toi, ma belle, tu risques de ne jamais t'en remettre. » Elle recula s’éloignant du jeune, perdu entre la peur et l’embarras, l’attirance et le dégoût, elle n’arrivait pas à le cerner, à savoir ce qu’il attendait d’elle, si il voulait se jouer d’elle ou si … non il ne pouvait pas vouloir autre chose que de l’amusement cela se voyait dans son regard. Puis cela devait être tellement drôle de se taper une bègue, de l’entendre jouir en mode bégaiement, mais une copine incapable de parler correctement ça ce n’était pas drôle. « me-me pré-préparer à qu-quoi ? en f¬-f-f-fait toi aussi tu-tu es un pe-pervers. » Peut-être que l’alcool la rendait sensible, à moins que ce ne soit la fatigue ou la déception. En quelques paroles il venait de la ramenait sur terre en lui balançant un gros « arrêtes de rêver meuf » en plein visage. Une bonne grosse calotte. Passant une main sur son visage, elle refoula les quelques larmes qui faisait son apparition. Bon sang ce qu’elle était faible la jeune minjeong. Un flocon se posa dans ses cheveux puis un second suivis d’une centaine d’autres, tandis qu’elle se voyait délicatement encerclés de mousse. Regardant autour d’elle, les yeux toujours larmoyant, elle entrouvrit la bouche, émerveillée. Une soirée mousse ? Elle n’en avait jamais connus, c’était donc la toute première fois pour elle. « Qu’attends tu d’une f-f-fille bègue, si-si tu veux t’amuser il y a p-p-pleins de filles en p-petite tenue là. » Elle pointa un groupe de filles au centre de la piste, trempée par la mousse ayant découvert leur petit ventre laissant apparaitre leur nombril pour la plupart orné d’un piercing. Des filles qui ne cherchaient qu’à s’amuser, des filles loin d’être sensibles, des filles qui ne se prenaient pas la tête, des filles faciles, tout le contraire de l’orpheline. « je ne suis p-pas la f-fille avec qui t-tu aimerais p-p-passer la nuit, je ne suis p-pas comme elles, regardes moi. » Elle était toute trempée, sa robe la moulant sensuellement, son visage enfantin fixant l’asiatique. Elle se sentait moche, pathétique et banale, si seulement elle avait pu se regarder dans un miroir, probablement aurait-elle compris à quelle point elle était belle, naturelle.
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
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« Parce que l'on ne peut pas tout vivre, alors l'important est de vivre l'essentiel et chacun de nous a son "essentiel". »
s'il y avait un monde dans lequel il aurait aimé vivre, il aurait sans doute choisi un endroit où les sentiments ne pourraient se puiser que dans les yeux des autres. ainsi, le bonheur, aussi subjectif soit-il, il aurait pu le ressentir à travers sa famille, sa sœur, par exemple. il n'aurait pas à se soucier de la douleur qui pourrait percer son cœur lorsque son monde se retrouve mis en pièces, puisqu'il lui suffirait de se tourner vers une autre personne pour que ses plaies guérissent. yonghwan n'est pourtant pas ce genre de personne qui croit en ce genre d'utopie, mais chaque homme a ses rêves, sinon pourquoi vivrait-il ? pourquoi perdre son temps à mettre un pied devant l'autre si, au final, notre vie ne se résume qu'à une succession de gestes mécaniques, programmés ? ce concept de vie et de mort est, cependant, assez flou pour yonghwan puisqu'il est présumé à vivre éternellement. baigner dans la douleur à chaque fois qu'un être cher s'envolera est une habitude, mais une habitude qui fait atrocement mal. parfois, il aimerait vivre d'une solitude quasi parfaite. vivre quelque part où il pourrait regarder le temps s'écouler sans qu'une émotion vienne lui percer son cœur et le rendre aussi vulnérable qu'une feuille d'érable. mais un corps dépourvu de sentiment est presque mort, n'est-ce pas ? au final, on finit toujours par être rattrapé par les évènements sans que l'on puisse faire quoique se soit. quoiqu'on fasse, on ne sera jamais assez bien, ça ne sera jamais assez parfait. quoiqu'on fasse, on aura toujours envie de plus, on aura envie de toucher davantage l'euphorie. une quête perpétuel qui ne se résume, finalement qu'à un acte d'égoïsme. et cela faisait déjà bien longtemps qu'il n'avait pas eu l'impression d'être aussi proche de ce sentiment de plénitude. pas jusqu'à ce soir, en tout cas. sans qu'il ne puisse réellement l'expliquer, il était captivé par cette femme. aux yeux de tous, elle pouvait sembler banale et le fait qu'elle soit bègue n'aurait été qu'un point négatif de plus, mais pas pour yonghwan. son physique jusqu'à sa manière de parler le fascinait. il voulait tout simplement rester à ses côtés, ce soir, et quand il rentrerait chez lui, il prierait pour que le destin fasse en sorte que leurs chemins se croisent de nouveau pour qu'il ait une nouvelle excuse pour lui adresser la parole. et il pourrait qualifier leur rencontre comme une sorte de fatalité. le genre d'histoire contre laquelle on ne peut rien faire. qu'importe le chemin que l'on prendra pour tenter de l'éviter, il ne sera qu'une impasse, ou un détour qui ne te ramènera qu'au but. le genre d'histoire que l'on doit accepter et apprendre à vivre avec. et si c'est sur cette voie que minjeong et lui sont intimement liés, alors il l'acceptera très volontiers. même s'il savait, qu'au final, tout se terminerait très mal, il voulait prendre le temps de se délecter de l'instant présent pour une fois. oublier ce qu'il est, ce qui se passe autour de lui. juste se concentrer sur elle, sur le temps qui s'était subitement arrêté et laisser faire les choses telles qu'elles doivent venir.
il avait l'impression de pouvoir lui faire n'importe quoi sans qu'elle ne le contre-dise. avait-il réussi à l'avoir sous son contrôle ? c'était l'impression qu'elle lui laissait parce que, quoiqu'il fasse, elle se laissait manipuler et à la moindre de ses remarques, elle changeait aussitôt de couleur. jusqu'où pouvait-il encore aller avant que minjeong ne se rebelle et lui donne la gifle qu'il mérite ? qu'elle parte rassurer, il n'abuserait pas d'elle. pas sans son consentement. pas ce soir... peut-être même jamais, d'ailleurs. on n'est jamais sur de rien et même si elle lui donnait l'impression de pouvoir faire tout ce qu'il voulait d'elle, il n'avait nullement l'envie de la salir. malgré tout, yonghwan respectait le corps des autres et estimait qu'une chose aussi intime ne pouvait qu'être partagé avec une personne avec qui on avait entièrement confiance et pour qui notre cœur ne peut s'éloigner. minjeong était belle, attirante mais il n'était pas un salaud et encore moins un profiteur. le vampire lui rappela le fait qu'elle avait toujours ses mains plaquées contre son torse et cette simple remarque suffit à la belle rouquine à lui faire prendre trois tons au dessus du rouge. yonghwan pouffa à cette étonnante vision. il ne se lasserait sans doute jamais d'elle. il avait l'impression qu'elle lui faisait revisiter toutes les teintes de rouge que le corps était capable de faire, et elle avait cette capacité de passer d'un ton à l'autre en un rien de temps. épatante. comment cela pouvait-il être possible que personne à part lui ne l'ait remarqué ? il saisit alors sa main, comme s'il avait ce besoin presque vital de garder un contact avec elle. le genre de besoin qui vous permet de rester les pieds sur le réel.. ou le rêve, tout dépendait de comment vous voyez les choses. il la fit tournoyer aussitôt pour mieux la ramener contre lui. une marque qui se voulait comme une mise en garde pour les autres détournes ton regard, pauvre con. cette nana est à moi. et en un rien de temps, il finit par dépasser la limite qu'il n'aurait peut-être pas du franchir. elle le repoussa, clairement. elle se détacha de son étreinte et s'éloigna de lui, affichant une expression qui suffisait à dérouter yonghwan parce qu'il lui était impossible d'interpréter ce qu'elle pouvait ressentir. ce pourrait-il qu'il soit allé trop loin ? « me-me pré-préparer à qu-quoi ? en f-f-f-fait toi aussi tu-tu es un pe-pervers. » ses yeux affichèrent clairement sa surprise. alors là, il ne s'attendait pas à un tel retournement de situation. il ne savait même pas comment agir lorsqu'il cru entrevoir des larmes perler le bord de ses yeux. devait-il lui dire ce qu'il comptait réellement faire avec elle ? peut-être, non ? ou alors ça jetterait davantage de l'huile sur le feu. il était totalement perdu. de la mousse vînt se rajouter à ce magnifique portrait, donnant une note un peu plus joyeuse à tout ceci même si ces flocons ne cachaient en rien les nuages gris qui grondaient autour d'eux. il avait tout gâché, et il s'en voulait. il avait joué un peu trop longtemps sur la corde sensible sans vouloir pour autant se moquer d'elle, et voilà que ça avait fait le total opposé de ce qu'il voulait. il l'avait fait pleuré, et il se sentait mal. là, yonghwan avait simplement envie de la prendre dans ses bras, caresser ses cheveux et tenter de la réconforter mais étant dans le rôle du type qui l'avait blessé, il ne pouvait pas se le permettre. alors il resta stoïque face à elle, décomposé et perdu. « Qu’attends tu d’une f-f-fille bègue, si-si tu veux t’amuser il y a p-p-pleins de filles en p-petite tenue là. » et une gifle. une. yonghwan ne prit même pas la peine de se retourner pour suivre la direction que minjeong pointait du doigt, bien trop perturbé pour ça. elle devait sans doute désigner des nanas toutes aussi désespérées les unes que les autres et qui ne demandaient qu'à se faire prendre sur la piste de danse, ou bien des nanas qui s’exhibent sans une once de pudeur, cherchant sans doute à attirer l'attention des autres. ce genre de filles ne l'intéressait pas, tout ce qu'il voulait, c'était une jeune femme normale. une jeune femme avec qui il pourrait discuter et débattre le plus sérieusement du monde sur la forme des nuages -au risque de paraître ridicule-, une personne avec qui il pourrait prendre son petit déjeuner le matin, quelqu'un qui n'aurait pas peur d'être ce qu'elle est, qu'importe ses qualités ou ses défauts, qu'importe ses tics ou manies, une personne qui s'assumerait et ne chercherait pas à jouer un rôle pour plaire aux autres, et il n'était pas certain que toutes ces filles que minjeong désignait n'aient ne serait-ce qu'un tier de tout ceci. « je ne suis p-pas la f-fille avec qui t-tu aimerais p-p-passer la nuit, je ne suis p-pas comme elles, regardes moi. » yonghwan ne supportait pas de voir à quel point elle pouvait se sous-estimer, parce qu'ici, celle qui devrait envier l'autre n'était pas minjeong mais bien ces catins qui se remuaient sans doute dans la mousse, mettant leurs atouts en valeur en attendant qu'un pervers vienne les butiner -pour rester poli. « apparemment t'as pas l'air de comprendre pourquoi je fais tout ça. alors écoutes-moi bien, parce que ce n'est pas le genre de choses que je dirai deux fois. » yonghwan ferma les yeux et respira un bon coup avant de les rouvrir et de poser son regard sur minjeong. sa robe moulante attira aussitôt son regard, provoquant en lui une montée de température suffisante à le faire rougir. gêné, il détourna le regard et retira sa veste pour la placer sur les épaules de la jeune femme. il souffla de nouveau et replongea toute son attention dans les yeux de la rouquine. si elle cherchait réellement à savoir pourquoi il avait jeté son dévolu sur elle, alors elle aura sa réponse. et pour la première fois depuis leur rencontre, yonghwan ne chercherait pas à être ce mec qui jouait avec ses émotions, il parlerait simplement avec son cœur, laisserait les mots couler comme ils viennent, parce qu'elle mérite la vérité. elle mérite de savoir pourquoi yonghwan ne cherche pas à se défaire d'elle. « je me fiche clairement de toutes ces filles qui ont ce besoin urgent d'attirer l'attention sur elles et qui ne demandent qu'à se faire sauter par le premier inconnu qui se présentera à elles. je me fiche de passer ma soirée seul ou non. je n'ai pas, non plus, l'intention de ramener une nana chez moi parce que le sexe n'est nullement ma priorité. mais il y a une chose qui m'insupporte plus que tout, c'est de te voir te rabaisser autant face à elles, parce qu'à mes yeux tu vaux bien plus que n'importe qui. » il marqua une légère pause, fixant minjeong du regard pour voir si elle saisissait ce qu'il venait de dire. « tu sais pourquoi j'agis comme ça avec toi ? tu penses que je suis un pervers, un gars qui doit ressentir énormément de satisfaction en s'amusant avec les filles, mais tu te plantes sur toute la ligne. alors oui, je n'ai pas été très malin avec toi. je reconnais aussi que j'ai du y aller un peu fort, mais la seule raison qui m'a poussé à agir ainsi avec toi c'est que. putain, t'es magnifique ! et t'es incapable de le voir ? ça me dégoûte. j'ai été un abruti, oui, et je te demande pardon si je t'aies de nombreuses fois blessée. mais saches que ton bégaiement tout comme le fait que tu rougisses aussi facilement sont des détails que je trouve craquant chez toi. voilà pourquoi j'ai agis comme un parfait connard. parce que c'est cette partie de toi qui m'a attiré. c'est ce qui te rends unique et différente des autres. et si j'ai décidé de ne pas perdre mon temps avec ces filles dont tu as osé donner un peu trop d'intérêt, c'est parce qu'elles n'ont même pas la moitié de l'intérêt que je peux avoir envers toi. t'es pas ce genre de filles qu'on branche pour coucher ensuite, et j'aime ça. » il étira un timide sourire sur ses lèvres, espérant qu'elle ait compris où il voulait en venir. il appréciait minjeong pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle avait. il l'appréciait parce qu'elle était elle, et non parce qu'elle représentait une source d'amusement. « ah et. j'ai failli oublié. concernant la soirée inoubliable dont je t'ai parlé.. j'avais juste l'intention de t'emmener au bord du fleuve han pour une petite balade, rien de plus. » et il lui lança un clin d’œil pour ponctuer sa phrase. avait-il réussi à monter dans son estime ? il l'espérait très fortement. parce qu'il avait tout fait planté, il voulait pouvoir se rattraper et lui montrer qu'il n'était pas celui qu'elle pensait être et, qu'au fond, il ne demandait pas grand chose que son attention.
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Kim Min Jeong admin ⸗ the invisible lama.
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L’effet de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée. " C’est comme un choc physique. Un coup sur la tête qui change les couleurs, les formes. On ne contrôle plus rien, on est propulsé sur orbite sans cesser de tourner. " En un instant, les deux jeunes gens se sentent seuls au monde, sans repères. Une brûlure intense – une merveilleuse douleur – les consume. " Love at first sight ", disent les Anglo-Saxons : " l’amour au premier regard ", le bonheur à l’état pur. " C’est un mélange d’aspects fascinants et effrayants, une mise en magie du destin, un brusque condensé des rapports de la vie et de la mort ", comme elle aurait pu le définir si elle avait été une littéraire. Cet élan fusionnel repose sur un ensemble de désirs satisfaits simultanément : complicité, humour, sensualité, sexualité. D’où une complétude absolue. C’est aussi un choc spéculaire. C’est-à-dire qu’inconsciemment chacun des partenaires croit se trouver en relation avec un autre lui-même, un jumeau, une image idéale de lui. Mais le coup de foudre n’est pas qu’un tête-à-tête narcissique, c’est aussi une rencontre paroxystique pendant laquelle l’autre nous touche car, soudainement, il nous apporte ce qui nous manque. Et comme nous n’en avons pas conscience, cet autre est déifié. Elle avait souvent lu des magazines de filles, où l’on parlait de coup de foudre, un phénomène qu’une personne pouvait ressentir lors d’une rencontre subite avec une personne inconnue. Une expérience très intrigante car incompréhensible et incontrôlable. Elle n’y avait jamais cru, partant du principe qu’il fallait connaître un minimum autrui avant de ne serait-ce que l’apprécier, bien sûr elle croyait à l’attirance physique mais de là, à parler de sentiments pour un réel inconnu ? Cela lui paraissait incroyablement stupide. Pourtant son comportement actuel avec yonhwan, alors qu’elle ne le connaissait pas et ne l’avait vu que deux fois, laissait à désirer. A la voir, là devant lui, larmoyante et paniqué à l’idée qu’il ne puisse la voir que tel un amusement passager, on s’imaginait directement qu’il s’agissait de sa petite amie. A les voir, là dans un coin reculé de la boîte, agir comme un couple qui s’explique suite à un malentendu ? Il était quasi impossible de devenir qu’ils étaient de parfaits inconnus autant pour l’un que pour l’autre. Plus elle y réfléchissait plus la jeune femme comprenait que ses réactions n’étaient pas dû à l’alcool, cela l’avait peut-être rendu quelque peu heureuse mais elle n’avait pas suffisamment, pas au point de se sentir mal face à un inconnu et ce juste parce qu’elle s’imagine qu’il ne s’intéresse pas sérieusement à elle. C’était légèrement naïf de sa part, car quoiqu’il désire, il pourrait facilement lui faire entendre ce qu’elle voulait et lui promettre la lune, lui tendre la main pour ensuite la lâcher. Toutefois elle se sentait capable de le suivre aveuglement, sûrement parce qu’elle avait subis trop de déceptions pour refuser la main tendu d’un homme qui lui plaisait bien plus que les autres.
« apparemment t'as pas l'air de comprendre pourquoi je fais tout ça. alors écoutes-moi bien, parce que ce n'est pas le genre de choses que je dirai deux fois. » Elle le fixait silencieusement, reniflant légèrement afin de refouler les quelques larmes qui pointaient de nouveaux leur nez. L’étudiante ne savait absolument pas ce qu’elle devait comprendre de la situation si ce n’est le fait que son cœur tambourinait un peu trop rapidement dans sa poitrine pour que tout soit normal. Ce qu’elle vit ne fit qu’accélérer le battement de son cœur de manière violente, comme si celui-ci cherchait à se décoller de sa cage thoracique. Il avait rougis, cet homme qui lui paraissait si prétentieux, si pervers, avait rougis au vu de sa robe moulante. Plus encore, il s’était débarrassé de sa veste pour la lui faire revêtir. Un geste, une réaction qui aurait pu paraître banale aux yeux d’autrui mais pas aux yeux de minjeong. Les hommes ne se montraient pas gêné avec elle, pourquoi le serait-il, c’était à elle la bègue d’être gênée pas l’inverse. « je me fiche clairement de toutes ces filles qui ont ce besoin urgent d'attirer l'attention sur elles et qui ne demandent qu'à se faire sauter par le premier inconnu qui se présentera à elles. je me fiche de passer ma soirée seul ou non. je n'ai pas, non plus, l'intention de ramener une nana chez moi parce que le sexe n'est nullement ma priorité. mais il y a une chose qui m'insupporte plus que tout, c'est de te voir te rabaisser autant face à elles, parce qu'à mes yeux tu vaux bien plus que n'importe qui. » Stoïque, c’est ainsi qu’elle se tenait, le souffle coupée par les paroles du jeune homme. Incapable de ne prononcer ne serait-ce qu’un mot, incapable de réfléchir et incapable de le quitter du regard. « tu sais pourquoi j'agis comme ça avec toi ? tu penses que je suis un pervers, un gars qui doit ressentir énormément de satisfaction en s'amusant avec les filles, mais tu te plantes sur toute la ligne. alors oui, je n'ai pas été très malin avec toi. je reconnais aussi que j'ai du y aller un peu fort, mais la seule raison qui m'a poussé à agir ainsi avec toi c'est que. putain, t'es magnifique ! et t'es incapable de le voir ? ça me dégoûte. j'ai été un abruti, oui, et je te demande pardon si je t'aies de nombreuses fois blessée. mais saches que ton bégaiement tout comme le fait que tu rougisses aussi facilement sont des détails que je trouve craquant chez toi. voilà pourquoi j'ai agis comme un parfait connard. parce que c'est cette partie de toi qui m'a attiré. c'est ce qui te rends unique et différente des autres. et si j'ai décidé de ne pas perdre mon temps avec ces filles dont tu as osé donner un peu trop d'intérêt, c'est parce qu'elles n'ont même pas la moitié de l'intérêt que je peux avoir envers toi. t'es pas ce genre de filles qu'on branche pour coucher ensuite, et j'aime ça. » Elle ne savait pas si il se rendait compte de l’impact de ses paroles sur elle, si il réalisait qu’une femme aussi inexpérimentée qu’elle risquerait facilement de s’attacher à sa personne et qu’il ne pouvait pas lui dire de telles choses à la légère. Parce que son cœur qui tambourinait dans sa petite poitrine lui, ne voulait guère s’arrêter, mais bien continuer dans sa lancée, battre comme cela n’avait jamais été le cas auparavant. Elle trouvait cela tellement ridicule, tellement inexplicable, elle avait limite envie de se moquer d’elle-même. Mais elle ne contrôlait guère son corps. Elle ne put retenir le petit sourire qui se dessina sur ses lèvres lorsqu’il lui adressa un sourire timide. On aurait dit deux enfants, deux collégiens qui se confessent. Sauf qu’ils n’étaient plus des enfants, ils ne se connaissaient pas non plus mais bordel, qu’est-ce qu’elle s’en moquait là maintenant. « ah et. j'ai failli oublié. concernant la soirée inoubliable dont je t'ai parlé.. j'avais juste l'intention de t'emmener au bord du fleuve han pour une petite balade, rien de plus. » Honteuse, c’est ainsi qu’elle se sentit faisant face à cet inconnu qui la mettait si mal à l’aise. Elle avait eu des pensées perverses alors que lui n’avait songé qu’à l’emmener faire un tour histoire de faire plus amples connaissances. Passant une main sur son visage tentant tant bien que de mal de reprendre ses esprits, elle entrouvrit les lèvres le fixant avant de refermer quasi immédiatement sa bouche. Effectuant un pas en avant, elle se stoppa, se sentant trembler d’anxiété. « uh ! » ce fut le seul son qui s’échappa de ses lèvres, elle ne savait pas quoi lui répondre, elle se sentait idiote mais plus encore maintenant qu’elle savait ce qu’il pensait d’elle, la coréenne se sentait intimidée. Tendant son bras, silencieuse, elle empoigna le haut du jeune homme afin de le tirer vers elle, contre elle. Posant sa tête contre le torse de celui-ci, elle l’enlaçant de ses petits bras. Lorsqu’elle ne savait pas comment exprimer ses sentiments par des mots, la jeune serveuse se contentait de les traduire par des gestes, c’est donc ce qu’elle avait décidé de faire le temps de trouver les mots. Elle ne se rendit compte de l’aspect mouillé de ses vêtements que lorsqu’elle sentit plus en détail le torse de l’asiatique contre son corps frêle. Une sensation non déplaisante quoique bien gênante. « merci pour ces mots mais surtout pardon. Pardon d’avoir pensé cela de toi yonghwan. » Relevant la tête vers le jeune homme, elle lui adressa un doux sourire avant défaire de son emprise, jetant un coup d’œil au reste de la discothèque. Ils étaient mouillés, trempés jusqu’à la moëlle, et ce lieu était tout sauf un lieu pour discuter, ce qu’elle désirait réellement à présent. Portant ses mains au bas de sa robe, elle la tira légèrement histoire de cacher un peu plus ses cuisses nues mais rendant son décolleté un peu plus prononcé par la même occasion et ce sans même le réaliser. « et-et si , enfin est-ce que-que tu veux boire un verre chez moi ? j’ai froid, on est mou-mouillé et cela n’a rien d’une proposition in-indécente. » Elle laissa un adorable rire cristallin s’échappait d’entre ses lèvres tandis qu’elle levait délicatement sa petite tête afin de plonger son regard plein de malice dans celui du jeune homme. Minjeong était bien ce genre de fille naturelle et pure a inviter un homme qui lui plaisait chez elle et ce sans penser à quoi que ce soit qui puisse avoir un quelconque caractère pervers, tout ce qu’elle voulait c’était en savoir plus sur lui. En savoir plus sur Yonghwan.
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
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▸ links. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Jeu 25 Oct - 1:33 | |
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tu avances, tu tentes des trucs complètement fous que tu n'aurais sans doute jamais fait dans ta vie juste pour te sentir vivant, tu tombes, te relèves et, sans même que tu t'en rendes compte, tu perds peu à peu le contrôle de la situation. tu te retrouves face à des situations que tu n'avais jamais imaginer arriver et sans savoir quoi faire, tu laisses filer les choses. parce que tu as été parfois trop bête pour tenter quelque chose que tu n'étais pas en mesure d'assumer. et puis il y a ces fois où tu te retrouves surpris par un retournement de situation, mais une surprise plutôt positive. et en cet instant, tu te crois fort et insurmontable, alors tu relances les dés encore et encore. au final la vie n'est qu'un cercle vicieux. parfois tu perds, d'autres fois tu gagnes mais tu te laisses toujours davantage tenté par l'excitation qu'elle procure. c'est un peu comme jouer à la roulette russe. tu as peur que le déclic de la gâchette résonne mais tu ne peux que te résoudre à faire tourner l'engin à cause de cette montée d'adrénaline qui a pris possession de ton corps. c'était un peu la description qu'avait yonghwan concernant les sentiments d'un homme. certains n'y verraient aucun rapprochement de loin ou même de près mais pour lui rien ne pouvait être plus clair. si une petite étincelle pouvait te pousser à faire des choses complètement folle, alors qu'est-ce que cela pouvait-être lorsque tu tombais amoureux ? serait-on prêt à faire trente six fois le tour de la terre ? prêt à dire que le bonheur qu'il procure est tellement mieux que l'intégral des muppet show ? ou de jouer à ce jeu débile qui consiste en une série de cap ou pas cap juste pour prouver que les sentiments que l'on éprouve pour l'autre personne sont tellement fort que l'on se fiche totalement du ridicule qui nous accablera. parce que tout ce qui nous entoure ne représente tellement rien lorsque l'on a cette personne en face de nous et pour qui notre cœur bat d'incessants je t'aime sans jamais se lasser. c'est ça l'amour: retomber en enfance, qu'importe si l'on a trente cinq, quarante ou soixante dix ans. yonghwan pourrait vendre son âme juste pour en avoir un avant-goût. ce soir, il ne savait pas où il allait et ça lui convenait, parce que ce n'est pas la destination qui compte, mais plutôt le voyage. pour une fois, il ne voulait pas se contenter de rouler sagement à soixante sur l'autoroute de sa vie, mais avait cette folie qui le poussait petit à petit à appuyer sur l'accélérateur. c'était sans doute du à l'agréable compagnie qu'il avait, ou peut-être cette électricité qui palpitait à chaque fois qu'il croisait le regard de minjeong qui lui faisait autant d'effet. c'était même fort probable, parce que rares furent ces fois où il avait ressenti un tel sentiment et autant dire que, oui, il aimait ça. et pas qu'un peu.
et pour elle, il n'avait jamais fait autant de choses aussi stupides. se comporter comme un idiot dans le métro, lui faire du rentre-dedans sans pour autant espérer quoique se soit après ça, la faire tourner en bourrique, la faire pleurer aussi.. puis tout effacer et recommencer sur de meilleures bases. oh non. d'habitude, il aurait sans doute tourné les talons et serait parti sans chercher à s'expliquer parce qu'il estime n'avoir de compte à rendre à personne, ou bien il n'aurait même pas pris la peine d'ouvrir la bouche qu'importe si la fille en question pouvait être adorable ou mignonne. mais, encore une fois, quand on croise les yeux d'une personne pour qui notre coeur a soudainement des rebonds irréguliers, vous êtes prêt à faire n'importe quoi pour vous faire remarquer même si c'est inconscient. parce que vous désirez au plus profond de vous que cette personne ne regarde que vous et seulement vous. on est tous un peu égoïste dans ces moments, et, bordel, quand on atteint notre objectif c'est encore mieux que le nirvana, même si la chute peut faire mal. on s'en fout, c'est l'instant présent qui compte. après tout, on a tout une vie à construire et ce genre de moment fait parti de ceux que l'on gardera en mémoire et qui nous feront rire plus tard. « uh ! » yonghwan pencha la tête sur le côté, ne sachant clairement comment prendre ce.. ce son. c'était positif ? négatif ? l'avait-elle dégoutée ? c'était possible, après tout. il n'était qu'un inconnu sur qui elle pouvait posé un nom. il n'était pas grand chose dans sa vie. juste.. un passant, un gars qui l'avait ridiculisé et qui pouvait encore se foutre d'elle en lui déblatérant ce genre de paroles. pour autant, il espérait que minjeong le croit, parce qu'il voulait pouvoir se rattraper et lui prouver qu'il n'était pas celui qu'elle pensait être. il voulait, sans réellement savoir pourquoi, être un homme meilleur à ses yeux, pouvoir l'épater, la faire sourire, rire, qu'elle ait des étincelles dans son regard à chaque fois qu'elle croise le sien. c'était ce qu'il espérait, parce qu'au fond de lui, il n'avait pas envie de la laisser partir aussi facilement, parce qu'une part de lui lui soufflait cette idée idiote qu'il le regretterait plus tard. c'est comme s'il tournait le dos au destin et qu'il renonçait, de ce fait, à quelque chose qui aurait pu avoir le goût du bonheur. et contre toute attente, la jeune femme attrapa le haut de son tee shirt pour le tirer vers elle. étonné, yonghwan se laissa faire, alors qu'elle posa sa tête contre son torse. il cligna plusieurs fois les yeux comme s'il cherchait à savoir si ce qui se passait était le fruit de son imagination ou non. puis il baissa son regard vers la petite rouquine qui s'était collée tout contre lui, ne sachant toujours pas quoi faire. devait-il la serrer dans ses bras ? il déglutit, clairement mal à l'aise par la situation. « merci pour ces mots mais surtout pardon. Pardon d’avoir pensé cela de toi yonghwan. » mais je t'en prie, minjeong. pourquoi c'était si dur de le dire ? ses lèvres étaient comme temporairement liées l'une à l'autre, refusant de laisser les mots sortir de sa bouche. il se contenta simplement de la regarder, ses bras à moitié levés et hésitant quant au fait de la serrer ou non contre lui. qui aurait cru que les rôles seraient inversés ? minjeong se décolla aussitôt de lui et ajusta sa robe, geste que yonghwan ne lâcha pas une seule seconde du regard, réalisant par la même occasion qu'elle avait donné une vue encore plus agréable de son décolleté. et. oh, que vois-je ? yonghwan aurait-il changé de couleur ? gêné, et ne sachant clairement plus où se mettre, il tourna la tête dans, à peu près, tous les sens. à gauche, puis à droite, pour finir par la baisser et donner, de ce fait, un intérêt un peu trop important à ses chaussures, glissant ses mains dans ses poches. « et-et si , enfin est-ce que-que tu veux boire un verre chez moi ? j’ai froid, on est mou-mouillé et cela n’a rien d’une proposition in-indécente. » il se contenta de hocher rapidement la tête, à défaut de pouvoir aligner des mots correctement au pire que cela sorte dans un affreux désordre incompréhensible. il racla sa gorge avant de tourner enfin la tête vers minjeong et la regarder dans les yeux.. chose qui ne fit que le rendre d'autant plus gêné qu'au départ parce qu'aussitôt, son regard glissa de nouveau sur son décolleté, le poussant à tourner la tête à l'opposé. « heum.. j-je.. euh. m-minjeong t-ton dé-dé-décol-dé-décolleté. » dit-il alors, désignant son buste puis pointa son doigt vers minjeong avant de passer sa main dans ses cheveux. il ne savait réellement plus où mettre ses mains pour ne pas paraître bizarre.. enfin, encore plus bizarre qu'il ne l'était actuellement. il souffla alors et posa une nouvelle fois son regard sur minjeong, un sourire agréable se dessinant sur ses lèvres. « laisses-moi juste deux minutes pour fixer un truc et je suis tout à toi. » son regard glissa alors à travers la foule alors qu'une de ses mains définit de nouveau sa poche comme logis provisoire tandis que l'autre frotta rapidement le bout de son nez, ses lèvres se pinçant en même temps l'une contre l'autre. ce qu'il cherchait ? ses amis. du moins, ceux qui l'ont obligé à venir ici pour, je cite, "passer une soirée mémorable". et c'était sans compter les grognements incessants de yonghwan qu'ils sont arrivés ensemble à bon port. il pensait sérieusement se faire chier ici, mais finalement, ses amis avaient peut-être raison. cette soirée n'était pas si terrible que ça. elle commençait même plutôt bien. n'arrivant tout simplement pas à les trouver, yonghwan se décida à sortir son portable de sa poche et composa un numéro puis porta l'appareil à son oreille. il saisit alors la main de minjeong et la traîna à sa suite vers la sortie. « je ne sais pas trop où vous êtes les gars mais qu'importe. j'me barre de la soirée et ne songez même pas à me casser les couilles à m'appeler pour vous vanter de vos trophées d'un soir. je vous le dis de suite, j'en ai rien à foutre. bref. je vous appelle juste pour vous dire que ça ne sert à rien de me chercher, je rentre chez moi. j'suis crevé. » et sur ce fait il raccrocha puis éteignit son téléphone. « et voilà. je n'existe juste que pour toi, ce soir. » lança-t-il, en ponctuant sa phrase d'un clin d'oeil. il ne pensait pas que sa soirée se terminerait ainsi.. non.. il avait plutôt songé à rentrer chez lui, s'allonger sur son canapé et regarder un film au hasard pour tuer le temps. mais il avouait préférer cette option plutôt que l'initiale, parce qu'au fond de lui, il ne souhaitait pas que le temps file davantage entre ses doigts. il voulait rester auprès d'elle, à parler de tout et de rien, à faire des choses stupides ou censées.. être juste avec elle.
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Kim Min Jeong admin ⸗ the invisible lama.
∆ BLAZE : hyoena ∆ AVATAR : kim hyuna (c) ramyeon ♥ ∆ messages postés : 117 ∆ ici depuis le : 10/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : 19ans ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : coréenne ∆ POUVOIR : lire dans les pensées ∆ ÉTUDES : arts&littérature ∆ JOB : serveuse dans un coffee shop ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : 一. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Ven 2 Nov - 17:25 | |
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La naïveté caractérise ce qui est simple, non pensée, naturel. La candeur pleine d'ingénuité de la naïveté est pleine du charme de l’innocence, c'est la caractéristique principale des enfants et de ceux qui refusent de vieillir. Il est facile de faire passer un naïf pour un ingénu, mais ce n'est pas de la bêtise, juste une forme de sincérité.
C'est la principale qualité d'une personne qualifiée de naïve, une franchise à toute épreuve, qui permet d'oser poser les questions que beaucoup se posent sans avoir le courage de l'assumer. En cela, le naïf est plus intelligent que beaucoup d'entre nous, il peut tout se permettre puisqu'il est innocent et avoue son ignorance, lui permettant d'enrichir son savoir. En fait le naïf est un étudiant à vie, chaque curiosité l'intéresse et il peut obtenir des réponses à toutes ses questions, car la candeur attire toujours la sympathie. La naïveté est une spontanéité de l'âme pure, elle fait sourire les artificieux incrédules qui se croient tenants du savoir, alors qu'elle n'est que la porte d'entrée à ce même savoir. Ils oublient qu'ils ont été naïfs eux aussi et ne se rendent pas compte qu'ils sont ignorants de toutes les réponses aux questions qu'ils ne se sont pas posées à eux même. Le naïf avec sa candeur est celui qui sait, le problème pour lui étant d'en prendre conscience, la candeur rend humble mais n'empêche pas l'intelligence. C'est même la forme la plus aboutie d'intelligence que la naïveté, celle qui permet de s'ouvrir totalement aux autres avec la sincérité de l'innocence. Tout le monde est respectueux de cette gentillesse, puisque c'est bien ce dont il s'agit. Le naïf n'est jamais qu'un adulte qui refuse de grandir, il a su garder son âme d'enfant et même son regard est puéril, mais jamais vide, plutôt avide. Ce qui fait sa force est de ne jamais se poser de questions, mais de toujours poser des questions.
Cependant cela n’était pas toujours une bonne chose, nombreux étaient aussi ceux qui n’aimaient pas les êtres naïfs, nombreux en venaient même à les haïr. Pourquoi ? Sûrement ce manque de sérieux, de rationnel. Pourtant la jeune minjeong n’était pas totalement naïve, bien sûr, elle se posait beaucoup de questions pourtant elle n’était guère ignorante. Une soif de savoir et une innocence un peu trop exagérée quoique non volontaire. Il était aisé de se jouer d’elle comme il l’était de la blesser, cependant au fil des temps, la jeune femme avait su faire la part des choses et déceler le vrai du faux. Parfois, pas tout le temps mais oui des fois, elle y arrivait. Il suffisait de voir comment on la regardait, dans les yeux ou bien plus bas, le ton que l’on prenait avec elle aussi mais surtout le sujet des conversations abordées. L’orpheline faisait rapidement le tri, un tri qui se révélait rapidement fatiguant, contraignant et lassant. Alors oui, ce soir elle ne chercherait pas à cerner son partenaire du moins ne chercherait-elle pas à voir ses défauts avant ses qualités. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas autant désiré apprendre à connaître quelqu’un. Minjeong aimait sentir son regard posé sur elle, la couleur quelque peu étrange de ses prunelles, sa voix suave parfois hésitante et ses joues rosies. Il avait tout d’un mauvais garçon, en passant d’abord par son physique. Il avait tout d’un donjuan, beau, mystérieux et confiant, pourtant il ne lui avait suffis que d’un échange pour comprendre que les apparences étaient bien plus trompeuses qu’elle n’aurait pu se l’imaginer, du moins elle l’espérait fortement. Se surprendre à le désirait si fortement, à envier toutes femmes qu’il pourrait regarder ou qui auraient pu avoir une place entre ses bras, s’imaginer entreprendre une relation avec cet inconnu. C’était comme s’échapper dans un monde parallèle où les normes de la société n’était pas les mêmes, où l’on pouvait agir sans craindre de représailles, ne pas prendre son temps et vivre à cent à l’heure. Là, maintenant, elle était impatiente de voir ce que le futur leur réserverait. Amitié, amour, haine. Peut-être se perdraient-ils de vu. Tellement de questions, tellement d’envies. Son esprit bouillonnait et pourtant rien ne laissait paraître que cette jeune enfant s’était d’ors et déjà perdu dans les méandres de l’espoir. « heum.. j-je.. euh. m-minjeong t-ton dé-dé-décol-dé-décolleté. » Plissant les yeux, elle secoua vivement la tête, reprenant ses esprits. Elle se sentait enfantine, enfantine de réagir aussi rapidement tel un enfant s’imaginant recevoir le jouet de ses rêves à noël, écartant tout risques de déception. Elle hoqueta légèrement, se rendant compte des paroles du jeune homme, plaquant ses mains contre sa poitrine, baissant les yeux, honteuse. Son bégaiement avait été des plus mignons touts comme son rougissement et c’est tout en remontant légèrement sa robe qu’elle laissa un doux sourire se dessiner sur ses lèvres. Ses petites mains toujours placées sur sa jeune poitrine elle acquiesça de la tête lorsqu’il s’éloigna légèrement afin de contacter ses amis. Il n’avait pas tort, c’est donc délicatement qu’elle s’empara de son Smartphone afin de prévenir son meilleur ami, un simple texto tout à fait banal qui l’empêcherait de vouloir à tout prix la raccompagner. « j’ai pris un taxi, un peu mal à la tête, je t’avais bien dis que je n’étais pas faite pour les discothèques, ne t’inquiètes pas pour moi, on essaie de se voir demain. Et surtout amuses toi chou. » Eteignant son portable, elle le rangea dans son sac à main avant de reporter son regard sur son jeune partenaire. « et voilà. je n'existe juste que pour toi, ce soir. » La jeune coréenne l’avait suivis jusqu’à la sortie sa main enlacée à la sienne. Fixant leurs doigts noués, elle ne put empêcher son sourire de s’élargir tandis qu’elle prenait les devant le tirant en dehors de la discothèque.
« Donc ce soir tu es tout à moi, tu-tu ne t’échapperas pas hein ? » Lui tirant délicatement la langue, elle sautilla tout en le guidant sur un trottoir. Il faisait frais voir froid et l’état dans lequel ils étaient n’arrangeait en rien les choses cependant la jeune femme n’habitait pas bien loin, ils n’auraient donc pas bien froid, longtemps. « J’habite à cinq minutes d’ici, c’est un petit quinze mètres carré mais c’est relativement confortable lorsque l’on est étudiante. » Relativement étroit surtout, cependant cela était plus plaisant que l’orphelinat et dans ses moyens, chose qui n’était pas aisée. Retirant délicatement la veste du jeune homme de ses épaules tout en lâchant lentement la main de celui-ci, elle la lui refit vêtir tout en lui adressant un innocent clin d’œil, avant de ressaisir sa main. Elle avait l’habitude de rentrer seule le soir, l’habitude d’être peu vêtue et n’était que rarement malade. Elle ne souhaitait pas qu’il attrape froid par sa faute bien que son geste soit relativement galant. Accélérant le pas, la jeune femme scruta les environs, anxieuse. Le quartier dans lequel elle vivait n’était pas bien fréquenté, habituellement elle possédait une bombe lacrymogène ou se débrouillait pour que l’on lui paye le taxi. Disons qu’elle avait fait preuve d’imprudence en décidant de rentrer à pied et ce même en la compagnie du jeune homme. Resserrant la main du jeune homme dans la sienne, elle s’arrêta quelques secondes le temps d’enlever ses talons. Non qu’il lui fasse mal bien au contraire, la coréenne était une habituée des talons aiguilles mais plutôt par précaution. Courir était plus aisée pieds nus qu’en talons et disons que ses chaussures représentaient une arme adéquate. Un peu parano sur les bords certes, mais un groupe de jeunes hommes ne tarda pas à attirer son attention. Il était tard, l’heure du rendez-vous des drogués, des prostitués et des dealers. « on-on aurait dû prendre un taxi.. en fait il il faut juste baissait les yeux, ne pas les regarder et si si ils approchent, courir très vite. » Elle leva la tête vers yonghwan, sa paire de chaussures dans sa main libre, un sourire quelque peu forcé dessiné sur les lèvres. Elle n’avait pas particulièrement peur, en fait, elle s’en voulait de l’avoir traîné dans son quartier ne privilégiant pas un hôtel à la place. Baissant la tête, se rapprochant un peu plus de son compagnon, elle continua d’avancer d’un pas ferme. Des sifflements lui parvinrent aux oreilles, lui rappelant sa tenue mais elle n’y fit guère attention bien trop préoccupé par la main qu’elle tenait. Quelques propos déplacés suivirent, la forçant à accélérer le pas veillant à ce que l’asiatique la suive bien. « moi aussi je veux me faire la pute en rouge, sois pas égoïste garçon. » Relevant la tête, minjeong fixa l’inconnu se dirigeant vers eux, enfonçant ses ongles dans la peau de son ami. Qu’il ne s’arrête pas, qu’il survole et avance tout comme elle le faisait. C’était de sa faute si on la prenait pour une péripatéticienne, la prochaine fois elle se couvrirait plus. Deplus ils n’étaient qu’à quelque pas de son appartement, ce n’était pas le moment de s’attirer des ennuis. « yonghwan, ne fais pas attention c’est normal. » Minjeong avait une façon de percevoir la normalité bien spéciale, mais lorsque l’on était pauvre beaucoup de choses paraissaient normal sans l’être pour autant.
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
∆ BLAZE : doo. ∆ AVATAR : leechangseon. ∆ messages postés : 93 ∆ ici depuis le : 09/10/2012 ∆ NATIONALITÉ : coréenne. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : ▸ identity.
▸ links. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Mar 6 Nov - 21:04 | |
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les rêves font partie intégrante de la vie humaine. c'est ce qui permet de nous relever, d'avancer et de nous prouver que l'on existe. sans eux, que serait-on finalement ? on passe notre temps à construire notre vie idéal dans l'imaginaire, on lui donne un nom, une forme, une destinée. tout est minutieusement tracé et il devient subitement enivrant, alors on court à sa recherche, on se donne tous les moyens nécessaires pour l'atteindre et une fois qu'on l'a, on se battit un nouvel univers. pourtant, les rêves ne finissent jamais par être réellement vécu. il y a une place pour l'utopie la plus parfaite, puis il y en a une pour la réalité. les rêves pourraient être comparable à une bulle de savon; sorti de l'imaginaire elles éclatent aussitôt. à les voir, ils semblent si agréable, si parfait et dès qu'on les atteint on n'en éprouve plus aucun plaisir. comme tout le monde, yonghwan a des rêves, une ambition qui lui lui serre à chaque fois la poitrine dès lors qu'il se perd quelques minutes dans ce monde qu'il chérit. il rêve de pouvoir parcourir le monde, de devenir avocat, ou bien médecin. il a des rêves bateaux mais parmi eux, deux se démarquent de par leur nature et leur importance. il s'est souvent demandé à quoi ressemblerait sa vie s'il n'était juste qu'un humain, de ne pas être constamment attirer par cet odeur de sang qui lui chatouille trop souvent les narines, de pouvoir vieillir au fil du temps avec l'être qu'il aime, et de mourir. et comment pourrait-il mourir ? existe-t-il ce que ces humains appellent le paradis ? l'idée d'éternité sonnait comme un cauchemar pour lui et il ne comprenait pas pourquoi les hommes en étaient si fervent. voir ses proches mourir chacun à leur tour n'a rien de très joyeux, bien au contraire. la solitude finit par vous ronger et vous devenez un monstre sans cœur parce que vous ne voulez plus souffrir d'une nouvelle perte. oh, bien sûr, il existe bien quelques artifices qui peuvent foudroyer les vampires mais qui serait assez fou pour tenter ? malgré tout, on aime vivre, ou alors avons-nous inconsciemment peur de l'inconnu ? d’entre toutes les personnes que yonghwan pourrait pleurer durant toute son immortalité, la mort de sa sœur est celle qui l'aura le plus toucher. malgré les années, il ne s'est jamais remis de sa disparition à tel point que beaucoup de questions lui martèlent constamment le crâne. pourquoi a-t-elle fait ça ? est-ce de ma faute ? est-elle heureuse maintenant ? et puis il rêve d'une vie où sa sœur serait toujours présente. il revoit son sourire brillait et sa voix qui casse soudainement ce silence. elle lui dirait sans doute qu'il est un crétin pour se jouer autant d'une jeune femme, puis elle le frapperait. parce que c'est tout ce qu'il mérite. yonghwan ne se sent complet qu'en présence de sa sœur. à ses côtés, il a l'impression de pouvoir devenir un homme meilleur et maintenant qu'elle est partie.. que deviendra-t-il ? il se sentait déjà bien différent, un peu trop même. yonghwan avait pris conscience de bien des choses qu'il n'avait pas encore réellement saisi jusqu'à ce que eun ah décède, et c'est triste de les réaliser qu'une fois qu'on vous les retire définitivement. une mort vous ouvre les yeux sur l'importance de chaque instant, de chaque rencontre, chaque regard, dialogue, toucher.. chaque seconde est précieuse et il faut savoir les apprécier à leur juste valeur avant que tout ceci ne s'écoule sans que vous n'ayez le temps de les voir défiler.
et aujourd'hui était l'un de ces moments qu'il aimerait pouvoir se souvenir de la meilleure façon possible. il voulait en profiter autant qu'il pouvait et faire en sorte que rien de négatif ne vienne s'immiscer entre eux. non, surtout pas. « Donc ce soir tu es tout à moi, tu-tu ne t’échapperas pas hein ? » s'échapper ? et s'il le voulait, comment le pourrait-il ? minjeong saisissait un peu plus son cœur à mesure que le temps avançait et ça rimerait au suicide que de s'éloigner d'elle ne serait-ce que de quelques mètres. il ne pouvait pas dire qu'il était amoureux parce que cela ne faisait pas bien longtemps qu'il se connaissait mais yonghwan ne pouvait nier qu'elle lui plaisait.. et pas qu'un peu. ça pouvait être stupide d'avouer avoir une attirance pour quelqu'un dont on ne sait rien du tout mais l'alchimie n'est pas quelque chose qui peut se contrôler. les sentiments sont encore sous leur propre contrôle, ils agissent indépendamment de notre cerveau alors que celui-ci est sous le total contrôle de nos émotions. éprouver de la haine nous fera aussitôt agir de manière violente parce qu'on cherche inconsciemment à se protéger de l'autre, et le sentiment de manque pousse nos boyaux à se tordre, à se ronger et saigner, puis on panique et notre cerveau perd aussitôt le contrôle. on pleure, on fait des choses stupides parce que le siège de la raison cherche à trouver un moyen de nous consoler et de rétablir l'ordre en nous-même. yonghwan ne savait pas encore où tout ceci lui mènerait, mais si c'était le chemin qu'il devait tracer alors il le suivrait. « et même si je le voulais, tu me laisserais m'échapper ? » il serra un peu plus la main de minjeong et espérait qu'elle comprenne qu'il ne partirait jamais loin d'elle. il resterait toujours à ses côtés et, ce, jusqu'à ce qu'elle décide de ne plus le voir. « J’habite à cinq minutes d’ici, c’est un petit quinze mètres carré mais c’est relativement confortable lorsque l’on est étudiante. » yonghwan hocha la tête, l'écoutant sagement alors qu'elle décrivait son appartement. il avait l'air petit, en effet, mais ça ne le dérangeait pas tant que ça. en vérité il préférait les espaces confinés aux vastes terrains, les grandes pièces lui donnant toujours un sentiment de solitude qui le mettait assez mal à l'aise. c'est une des raisons qui l'avait pousser à opter pour un studio des plus banal, petit mais confortable et plutôt proches des commerces pour qu'il puisse toujours sentir l'activité seoulite battre son rythme quotidien. minjeong lâcha d'un coup sa main ce qui intrigua le jeune vampire. il posa son regard sur la main de celle-ci avant de lever les yeux vers elle alors qu'elle retira sa veste pour la lui rendre. elle lui fit un clin d’œil avant de prendre de nouveau sa main alors que yonghwan ne la quitta pas des yeux pendant quelques secondes, l'incompréhension se lisant encore clairement sur son visage. pourquoi elle a retirer ma veste ? elle risque d'attraper froid. yonghwan détacha son regard d'elle pour le poser droit devant lui. il n'avait pas tellement l'habitude de se balader le soir dans les rues de seoul, préférant plutôt rester chez lui à manger un bol de nouille tout en regardant la télé que de hanter divers quartiers en ne sachant pas réellement où aller. cependant, minjeong commençait petit à petit à le remettre en question et il finissait par apprécier ces petites escapades nocturnes. enfin, avouons quand même que la compagnie jouait beaucoup dans son changement d'opinion ! d'ailleurs, celle-ci s'arrêta d'un coup, interpellant yonghwan qui se stoppa à son tour et posa de nouveau son regard vers elle pour constater qu'elle était en train d'ôter ses chaussures. cherchait-elle réellement à tomber malade ? « on-on aurait dû prendre un taxi.. en fait il il faut juste baissait les yeux, ne pas les regarder et si si ils approchent, courir très vite. » elle se colla un peu plus à lui après lui avoir adressé un sourire qu'il devinait de forcé. yonghwan arqua un sourcil, se posant de plus en plus de questions sur son changement soudain de comportement. minjeong semblait un peu moins confiante voire relativement.. inquiète ? et dès qu'il leva son regard devant lui et qu'il constata un groupe d'hommes non loin d'eux, il supposa comprendre. le rapprochement était assez facile mais le doute pouvait toujours régner. alors il passa aussitôt un bras autour de sa taille et la tira un peu plus contre lui pour tenter de la rassurer un peu mais aussi espérer dissuader quiconque de s'en prendre à elle. au pire.. il pourrait toujours mordre. (...) quoique, non. yonghwan, ça serait une mauvaise idée. minjeong ne sait sans doute pas que tu es un vampire alors ne commence pas à tout foutre en l'air en sortant tes jolies canines. elle est déjà assez stressée comme ça pour que tu viennes en rajouter une couche. « moi aussi je veux me faire la pute en rouge, sois pas égoïste garçon. » pardon ? yonghwan manqua de s'étouffer lorsque l'inconnu cracha cette phrase et il sentait que minjeong n'était clairement pas à l'aise vis à vis de cette situation rien qu'à sentir ses ongles se planter douloureusement dans sa peau. un regard vite fait sur minjeong, puis il planta ses yeux cuivrés dans ceux de cet homme. yonghwan s'apprêtait à lui répondre quand la rouquine le coupa net dans son élan. « yonghwan, ne fais pas attention c’est normal. » il écarquilla aussitôt les yeux, n'en revenant pas qu'elle puisse laisser un connard s'adresser à elle de la sorte. il avait espérer qu'elle le gifle, lui écrase le pied ou n'importe quoi.. mais pas qu'elle s'écrase. et cette simple vision faisait bouillir son sang au plus haut point. malgré tout, il respectait son idée, si elle pensait qu'il était mieux qu'ils accélèrent le pas alors il la suivrait sans rien dire, mais ne manquerait pas de repasser par ici dès qu'il quittera l'appartement de minjeong pour lui régler son compte. il hocha alors la tête et continua à avancer, prêtant toujours une oreille discrète au cas où l'inconnu tenterait quelque chose. « eh ! fais pas ton soumis et partage la nana ! elle a l'air trop bonne. moi aussi je veux tâter un peu de cette chair. » yonghwan s'arrêta d'un coup et lâcha violemment la main de minjeong avant de faire demi-tour. il détestait clairement ce genre de comportement et surtout la manière dont il pouvait traiter un être humain. il était évident que ce mec ne savait pas ce que c'était que de se faire tirer sans arrêt dans la boue et ce jour allait peut-être être son jour de chance. peut-être que minjeong arrive à supporter ce genre de remarque, mais pas lui. surtout pas quand on s'adresse à elle. il avait ce besoin de vouloir la protéger, de toujours s'assurer à ce qu'un sourire soit tracé sur ses lèvres alors il ne laisserait pas un connard gâcher tout ça. il retroussa ses manches alors que ses pas s'avancèrent petit à petit vers cet inconnu qui venait de cracher de nouveau sur elle, et dès qu'il fut assez proche de lui, son poing se leva aussitôt pour frapper directement dans la mâchoire de ce type. de par la douleur et la force qu'il avait mis, yonghwan secoua sa main tout en regardant le gars perdre petit à petit l'équilibre avant de s'écrouler au sol, gémissant. il se leva ensuite, avec difficulté, et trottina presque en direction du vampire pour le pousser avec toute la force qui lui restait. « putain mais c'est quoi ton problème ?! » « t'es con de nature ou tu le fais exprès ? ah. pardon. ce n'est pas bien de se foutre de la gueule des impuissants, après tout ce n'est pas de ta faute si t'as besoin de vider ta frustration sur une nana au hasard. tu sais, il y a des solutions pour ça. » un sourire sarcastique en coin suffit à ponctuer sa phrase et à l'agacer. aussitôt il lui rendit le coup que yonghwan lui avait flanqué et dieu, ce mec n'avait pas pris la peine de mesurer sa force. le vampire pouvait même sentir un vague goût de sang à la commissure de ses lèvres. il passa son pouce sur la plaie et ôta les quelques perles rougeâtre puis se massa sa mâchoire comme si ça allait faire passer la douleur. « j'comptais pas la toucher mais j'dois avouer que, t'as raison, je suis frustré et toi, ma jolie, t'es tombée au bon moment. » yonghwan écarquilla les yeux et leva brusquement la tête avant de détourner le regard en direction de minjeong. il vit l'inconnu s'avancer dangereusement vers elle et dès qu'il était suffisamment prête d'elle, il passa une de ses mains dans ses cheveux avant d'enfouir son visage au creux de son cou, humectant son parfum. « c'est que tu sens plutôt bon, pour une pute. » yonghwan en avait vu assez. son sang ne faisait à présent qu'un tour et il marcha hâtivement vers eux jusqu'à ce qu'il puisse le saisir par le col, le forçant ainsi à le fixer droit dans ses yeux d'une couleur cuivrée éclatante. « ne. la touches pas. »
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Kim Min Jeong admin ⸗ the invisible lama.
∆ BLAZE : hyoena ∆ AVATAR : kim hyuna (c) ramyeon ♥ ∆ messages postés : 117 ∆ ici depuis le : 10/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : 19ans ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : coréenne ∆ POUVOIR : lire dans les pensées ∆ ÉTUDES : arts&littérature ∆ JOB : serveuse dans un coffee shop ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : 一. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Lun 12 Nov - 17:08 | |
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Il n’était guère question de soumission, se soumettre à une telle sous race n’était point l’attention de la jeune femme. Disons simplement que beaucoup d’autres choses méritaient son attention au point que s’attarder sur une personne aussi futile n’aurait été qu’une simple perte de temps, et quelle perte de temps, la coréenne aurait parié que cet homme n’avait jamais été à l’école. Rien que sa manière de parler laissait à désirer, trop vulgaire même sa grammaire était déplaisante, à se demander s’il s’agissait réellement d’un coréen. Prendre la peine de regarder à qui ils avaient affaire n’étaient pas dans ses prévisions, minjeong s’en moquait royalement, du moins elle se moquait de ce à quoi cet homme pouvait ressembler du moment qu’elle pouvait éloigner son partenaire de celui-ci. L’étudiante n’avait certes pas grandis dans la rue cependant cela ne faisait pas d’elle une ignare, elle avait assisté maintes fois à des bagarres sans grandes importances, à des agressions à caractères sexuelles et cela lui suffisait amplement. Appeler les forces de l’ordre, c’était tout ce dont elle était capable de faire lorsqu’elle était témoin de telles situations, tenter de séparer les deux parties ou de venir en secours à une quelconque victime ne se révélant que vain, elle ne possédait pas le physique adéquate, d’ailleurs elle ne savait même pas se battre, alors que pourrait-elle faire ? La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. En d'autres termes, la peur est la capacité de reconnaître le danger et de le fuir ou de le combattre, également connue sous le terme « réponse combat-fuite ».Par extension, le terme peut aussi désigner l'appréhension liée à des situations déplaisantes ou à des animaux répugnants. Il est alors question de phobie, mot issu d'une racine grecque désignant la peur comme notamment la claustrophobie, l'acrophobie, l'arachnophobie ou l'agoraphobie. D'un point de vue neurologique, la peur est essentiellement une activation de l'amygdale (ensemble de noyaux au niveau des lobes temporaux). L'activation de l'amygdale correspond généralement à un sentiment de danger imminent. Elle peut entrainer une inhibition de la pensée et prépare l'individu à fuir ou à se défendre. Certains psychologues ont suggéré que la peur était créée par un flux d'émotions incluant la joie, la tristesse et la colère. La peur devrait être distinguée de l'état d'anxiété. Par ailleurs, la peur est générée par les comportements spécifiques de l'évitement et de la fuite, alors que l'anxiété est le résultat de menaces perçues comme étant incontrôlables ou inévitables. L’étudiante avait peur, c’était bien la seule chose qu’elle pouvait affirmer actuellement, mais cela n’était pas spécialement causée par le comportement de l’inconnu aussi vulgaire puisse-t-il être mais plus par l’imprévisible, comme réagirait son partenaire si cela venait à déraper ? Minjeong faisait partie de ses personnes privilégiant constamment autrui et cela se révélait de nouveau, elle avait bien plus peur pour le jeune homme que pour elle-même, que c’était risible. « eh ! fais pas ton soumis et partage la nana ! elle a l'air trop bonne. moi aussi je veux tâter un peu de cette chair. » Le temps d’une fraction de seconde, la jeune asiatique avait espérée pouvoir atteindre son appartement sans altercation mais les nouvelles paroles de l’inconnu firent s’envoler tout espoirs. Elle en tremblait, le dégout se mêlant à l’effroi, quelles pensées pouvait-il avoir en tête pour déballer de telles paroles ?
La jeune serveuse sentit la main de son partenaire se dérober de son étreinte, lui arrachant un hoquet de surprise tandis qu’elle se retournait, le fixant s’avancer vers l’inconnu. Si elle avait si peur c’était bien pour cette raison, parce que les hommes ne savaient pas survoler les paroles, aussi déplacées soit-elles, d’autrui. Passant nerveusement une main dans sa chevelure, elle avança de quelques pas tout en scrutant les horizons de peur que les camarades de cet inconnu ne décident de s’inviter. Elle laissa un petit gémissement s’échapper d’entre ses lèvres lorsque yonghwan assena un coup de poing au jeune homme, ce qu’elle tenta de masquer en plaquant ses mains sur sa bouche. Elle ne prônait guère la violence, ne l’avait jamais prôné et ne la prônerai pas de sitôt, le geste même de son ami réussissait l’effrayer encore plus qu’elle ne l’était déjà. La fuite lui avait toujours parut préférable face à de telles personnes, préférable à la saveur d’une lame tranchant la chaire d’un homme. « t'es con de nature ou tu le fais exprès ? ah. pardon. ce n'est pas bien de se foutre de la gueule des impuissants, après tout ce n'est pas de ta faute si t'as besoin de vider ta frustration sur une nana au hasard. tu sais, il y a des solutions pour ça. » Minjeong ne l’avait pas imaginé pouvoir s’énerver de la sorte et encore moins faire preuve d’un tel vocabulaire, mais ce qui la préoccupait actuellement était belle et bien la suite des événements à savoir la réaction de l’inconnu qui ne se fit guère attendre, la propulsant encore plus près de l’altercation. Elle pouvait à présent discerner un filet de sang glisser à la commissure des lèvres de yonghwan, tandis qu’il gardait la tête baissée. Clignant des yeux, elle sentit une larme dévaler son doux visage, le regard toujours rivé sur son partenaire incapable de n’effectuer un quelconque pas. Elle ne sentit donc pas immédiatement la présence de l’agresseur à ses côtés, se sentant tiré légèrement par les cheveux tandis qu’un souffle venait caresser la peau de son cou. Elle fut prise de nausée, sentant le sol se dérobait sous ses pieds, tétanisée, son regard croisant enfin celui de yonghwan. Elle se sentait si sale, touché par cet inconnu, si faible mais surtout si inutile. Minjeong était belle et bien la cause de toute cette histoire, si seulement la jeune femme pouvait se montrer plus mature et plus responsable, en cessant de se comportement telle une innocente vivant au pays des bisounours. Ces yeux magnifiques d’où s’écoule un torrent de larmes, ce visage de porcelaine déformé par la peur et le chagrin, puis ses mains refermées douloureusement sur ses petites chaussures à talons. Le regard perdu, elle sent bien que l’inconnu vient de la lâcher, elle arrive même à réaliser que yonghwan a repris les dessus mais ce qu’elle voit au loin c’est un groupe d’hommes s’approcher d’eux, menaçant. « ne. la touches pas. » A peine son compagnon a-t-il prononcé ces quelques mots qu’elle lève son bras droit avant de frapper violemment l’arrière du crâne de l’inconnu, lâchant par la suite la paire de chaussures tout en s’emparant du bras de yonghwan. Pieds nus, la jeune femme n’en avance que plus vite, faisant abstraction de la douleur procurée par les gravillons qu’elle foule rapidement. Elle ne cesse de tourner la tête vers l’arrière, paniquée, ses yeux embués. Sa main se resserrant constamment sur celle de son ami, elle franchit enfin le seuil de sa résidence, s’enfonçant rapidement dans la cave de celle-ci, veillant à fermer à clés la porte derrière eux. Minjeong ne voit rien, il fait bien trop sombre et même tout en sachant où se trouve l’interrupteur, la jeune femme n’allume guère la lumière tentant de se calmer. Son corps tremblotant vient de se plaquer contre la paroi fraiche de la pièce, tandis que sa main libère celle du jeune homme. Elle se frotte violemment les yeux, se mord la lèvre inférieure, écrase son poing contre le mur. Ses mains s’insinuent dans ses propres cheveux qu’elle tire comme pour se défaire du parfum de l’inconnu. Elle déclenche sans le vouloir l’interrupteur, se tournant subitement vers yonghwan, ses mains s’écrasant contre son petit corps, tandis qu’elle le fixe sans un mot. Il saigne encore, juste à la commissure de ses lèvres, elle lui en veut mais plus encore elle s’en veut de l’avoir entraîner dans ce quartier sans prendre de précautions. S’avançant délicatement vers le jeune homme elle caressa du bout des doigts les lèvres de celui-ci, avec délicatesse veillant à ne pas lui faire mal. Son regard posé sur ses douces lèvres charnues, la coréenne en déglutit, retirant vivement sa main avant de relever la tête. « tu es vraiment con. » Il est rare qu’elle ne bégaie pas, rare qu’elle se montre vulgaire mais le surplus d’émotions n’était guère supportable plus longtemps. Une de ses mains s’écrasa contre le torse de son compagnon tandis qu’elle venait frotter ses petits yeux afin de faire disparaitre les quelques larmes qui s’en échappaient encore, de son autre main. « Cela aurait pu déraper, tu-tu aurais pu être blessé ! Pou-pourquoi tu ne m’as pas écouté ! C’était no-normal, je t’ai dit que c’était normal. » Les larmes resurgirent, tandis qu’elle laissait tomber sa main posant à la place de celle-ci sa petite tête. Pourquoi ne l’écoutait-on jamais ? La vie n’avait-elle d’importance que pour elle, ou bien l’être humain était ignare au point de se croire immortel ?
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Gwak Yong Hwan admin ⸗ the wonderful king.
∆ BLAZE : doo. ∆ AVATAR : leechangseon. ∆ messages postés : 93 ∆ ici depuis le : 09/10/2012 ∆ NATIONALITÉ : coréenne. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : ▸ identity.
▸ links. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Dim 18 Nov - 19:05 | |
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beaucoup de choses peuvent déclencher la colère des autres et à différents degrés. aussi, chacun est soumis à son seuil de tolérance, chacun a ses raisons pour réagir plus ou moins violemment tout comme chaque homme a ses propres méthodes de régler un conflit. dans la plupart des cas, la violence est ce qui semble le plus juste, ou du moins le plus radical, pour se faire entendre. on pourrait presque traduire ce genre d'acte comme pour montrer sa dominance vis à vis de l'autre et, ainsi, en hériter un respect, une reconnaissance. ces agissements sont intimement liés aux comportements premiers des animaux lorsqu'ils désirent marquer leur territoire ou simplement se faire élire comme mâle dominant d'une meute. finalement, la violence n'est rien d'autre qu'une sorte de réflexe que nous héritons de nos racines. mais certains se complaisent dans la souffrance et il est assez facile de comprendre que la confiance n'est pas ce qui prime chez ces individus, qu'importe ce qu'ils laissent prétendre. le désir de se sentir fort, invincible et craint résonne en eux comme une satisfaction, comme si on leur soufflait au creux de leur oreille tu es un être exceptionnel, ne le vois-tu donc pas ?. se faire remarquer, prouver qu'ils existent, qu'ils valent quelque chose se traduit par leurs actes vis à vis d'autrui. puisqu'ils ne peuvent pas s'en prendre à eux mêmes, ils rabaissent les autres, les traînent dans la boue afin de se prouver à eux mêmes leur supériorité. regardes-moi, j'existe. et puis il y a la parole. une méthode un peu plus pacifiste. beaucoup l'associerait plutôt à une manière de régler les choses de manière "féminine", considérant le fait que les hommes doivent préférer se battre pour dénouer un épineux problème. mais à part la satisfaction de soi, où cela peut-il réellement mener ? la question reste sans réponse et elle le sera encore pendant longtemps puisqu'ils en resteront ici, avec le fait qu'il y a un gagnant et un perdant. et yonghwan dans tout ceci ? il était assez complexe de savoir dans quelle case il se rangeait puisqu'il privilégiait de manière équivalente les deux solutions. bon, oui, autant avouer qu'il prônait plus facilement la parole à la violence mais lorsque la situation se présentait il ne risquerait sans doute pas de rester les bras croisés à sentir son adversaire lui asséner des coups à répétition parce que c'est mal de se battre. malgré tout, yonghwan aussi, avait envie de se sentir assez fort et de bien se faire voir. surtout lorsqu'on est en présence d'une belle jeune femme. c'est fou ce que l'homme peut devenir aussi puéril lorsqu'une gente féminine est à leur côté. ils deviennent aussi stupide les uns que les autres, à se taper dessus juste pour les beaux yeux de la demoiselle. mais, en vérité, ils ne tirent rien de bon en agissant ainsi, juste du dégoût. ou du moins une profonde irritation de la part de la jeune femme. avouons qu'il n'est guère plaisant de voir la personne avec qui on est se faire frapper dessus, n'est-ce pas ? encore plus si c'est pour nous qu'ils le font. ridicule, et inutile.
et il savait déjà que se battre avec cet inconnu ne mènerait à nul part si ce n'est juste à exciter davantage la violence de l'autre. il ne s'agissait là que d'une succession infernale d'actes et de rendus jusqu'à ce que l'un d'eux se déclare finalement perdant. mais yonghwan savait qu'il n'avait rien à perdre, peut-être le fait de passer un peu plus de temps avec minjeong. elle risquerait sans doute de lui en vouloir pendant encore un bon moment et même si ça le faisait atrocement chier, c'était plus fort que lui. il ne pouvait tolérer le fait qu'on s'adresse ainsi à une personne du sexe opposé, alors il devait le lui faire comprendre.. n'est-ce pas ? oui. bien sûr. comme minjeong ne le faisait pas d'elle même, il devait le faire à sa place. sauf qu'une chose pour le moins assez inattendu se présenta et suffit à surprendre yonghwan dans ses mouvements. minjeong venait de frapper l'inconnu par derrière à l'aide de ses chaussures à talons et, en réponse, le vampire resta figé à regarder un instant l'homme puis posa son regard sur la jeune femme, un air clairement étonné marquait son visage. sans qu'il n'ait le temps de réunir les évènements ensemble, minjeong venait de saisir le poignet du vampire et le tira à sa suite, le poussant ainsi à courir derrière elle jusqu'à ce qu'ils arrivent dans ce qui semblait être sa cave. tout se passa très vite sans qu'il ne puisse faire quoique se soit. enfin, ce n'était pas le fait qu'il soit totalement perdu qui aurait pu aider, mais ceci n'était qu'un détail en plus, et parfaitement inutile. malgré le fait d'être dans le noir le plus total, yonghwan pouvait clairement distinguer la frustration de minjeong entre le fait qu'elle s'acharnait à passer ses mains dans ses cheveux comme si elle cherchait à effacer quelque chose et, par un geste maladroit, la lumière revint, forçant yonghwan à plisser les yeux le temps qu'il s'habitue à cette densité lumineuse. elle plaqua alors ses deux mains contre son torse puis leva la tête vers lui. il baissa à son tour les yeux vers elle, la regardant avec un regard des plus doux possible cherchant en quelque sorte à la rassurer et lui dire que tout était rentré dans l'ordre à présent. quoiqu'il en soit, il était avec elle, maintenant, et il ne partirait pas tant qu'il serait sûr qu'il n'y aurait plus aucun danger pour elle. elle approcha délicatement sa main vers les lèvres charnues du vampire et les frôla à peine. yonghwan ne broncha pas et ne quitta encore moins son regard d'elle, se demandant intérieurement si elle se sentait un peu plus rassurée maintenant que c'était enfin fini. il avait oublié le léger filet de sang qui coulait encore de ses commissures et ce n'était pas sans rappeler l'odeur qui lui chatouillait pourtant les narines. en d'autre circonstance, son odorat aurait pu le pousser à agir comme un véritable prédateur vis à vis d'autrui mais il avait reçu une éducation assez stricte qui l'avait forcé à considérer les hommes comme ses égaux et, de ce fait, s'en prendre à un humain revenait à attaquer directement un membre de son espèce. aussi, il s'était toujours rabattu sur la viande animale bien que si on devait lui poser la question quant à savoir s'il n'avait jamais été attiré par le goût du sang humain, il vous répondrait par l'affirmative. la curiosité primait surtout sur son choix et même si cela aurait pu suffire à justifier ses choix, il n'en aurait jamais gouté une seule goutte. et ce qu'il était actuellement en train de vivre avec minjeong pourrait en être un exemple parfait. sa plaie ouverte l'excitait légèrement et, comme il ne pouvait pas s'en prendre à lui même, c'était comme si Dieu venait de lui faire un cadeau en lui offrant une poche de sang devant ses yeux. mais. non. non, non et non. minjeong était minjeong, elle était la jeune femme qui l'attirait et il s'en voudrait s'il apprenait qu'il lui était arrivé quelque chose. il voulait seulement la protéger. « tu es vraiment con. » hein ? elle ponctua sa phrase en écrasant son poing contre son torse, ce qui étonna davantage le jeune vampire. il n'aurait jamais pensé qu'elle aurait pu avoir un tel retournement de situation, lui qui l'avait vu, jusqu'à présent, aussi calme et timide. il ne savait même plus comment réagir vis à vis d'elle tellement il était surpris par son comportement, ne sachant encore moins quoi dire. « Cela aurait pu déraper, tu-tu aurais pu être blessé ! Pou-pourquoi tu ne m’as pas écouté ! C’était no-normal, je t’ai dit que c’était normal. » et elle pleurait. ses petits poings venaient recueillir les quelques perles d'eau qui s'étaient fait une place au bord de ses yeux, effaçant celles qui commençaient petit à petit à se frayer un chemin le long de ses joues. elle posa ensuite sa tête contre son torse et ce n'est qu'après quelques secondes, le temps qu'il comprenne ce qu'il venait de se passer, que yonghwan glissa une de ses mains dans sa chevelure en se mordant la lèvre inférieure. il regrettait d'avoir agit ainsi mais, en même temps, il trouvait avoir plutôt bien agit même s'il y avait de meilleure façon de s'y prendre. il ne comprenait seulement pas pourquoi elle était incapable de montrer qui elle est et qu'elle ne vaut pas qu'on la caractérise par tous ces noms que l'inconnu lui avait attribué. elle valait bien plus que ça. « je l'ai fait pour toi. » dit-il, calmement. il voulait qu'elle sache qu'il ne la laisserait jamais seule. ça pouvait sembler tellement stupide parce qu'ils venaient à peine de se rencontrer et on ne sait jamais de quoi demain sera fait. peut-être que leur route se séparera dès qu'elle se réveillera le lendemain, peut-être qu'ils ne seront plus jamais mené à se croiser. peut-être que c'est ce quoi se résume leur destin. à juste une rencontre le temps d'un soir puis à jeter l'autre dans les oubliettes. peut-être, oui. mais demain était rattaché au futur, ce qui comptait à présent c'était ce qu'ils vivaient maintenant. « je l'ai fait parce que je n'ai pas pu supporter qu'il te parle ainsi. par contre, il y a une chose que je ne comprends pas. » yonghwan vînt chercher le menton de minjeong à l'aide de ses doigts et l'incita à lever les yeux vers lui. il resta quelques secondes ainsi, à la contempler avant de passer son pouce sur sa joue. « pourquoi t'es incapable de te défendre ? comment peux-tu penser que c'est normal qu'on te traite ainsi ? tu penses ne rien valoir par rapport aux autres ? ou alors peut-être que tu penses simplement qu'il ne te serait peut-être jamais rien arrivé si tu étais rentrée chez toi calmement, en ne leur prêtant pas attention ? tu te trompes sur toute la ligne. ne remets pas en question les intentions réelles des hommes, tu ne sais jamais de quoi ils sont capables. il lâcha ensuite ce contact qu'il avait établi avec minjeong, glissant une de ses mains dans ses cheveux de manière frustrée et pencha la tête. il avait beau avoir parlé de manière calme, en vérité il ne l'était pas tant que ça. yonghwan était encore frustré et ennuyé par ce qui venait de se passer et le fait qu'elle pense de manière si naïve que c'était normal ce qu'ils venaient de vivre ne faisait qu'en rajouter un peu plus. « je suis sans doute le mieux placer pour le savoir, alors ne vas pas me dire que je ne peux pas comprendre. » il était le mieux placé, oui. parce qu'en tant que prédateur de la race humaine, elle courait un danger bien plus important que celui qu'ils venaient de vivre il y a peu. elle a seulement de la chance que yonghwan ne soit pas le genre de type à sauter sur la première chair fraiche qui se présente à lui, parce qu'elle n'aurait sans doute vécue pas bien longtemps, et remercions aussi le fait qu'il soit ce que l'on appelle un vampire végétarien. pour autant, il lui aurait suffit d'un quelconque effort pour qu'elle y passe. « maintenant, excuses-moi de me faire du soucis pour toi. apparemment ça a l'air d'être une erreur. »
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Kim Min Jeong admin ⸗ the invisible lama.
∆ BLAZE : hyoena ∆ AVATAR : kim hyuna (c) ramyeon ♥ ∆ messages postés : 117 ∆ ici depuis le : 10/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : 19ans ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : coréenne ∆ POUVOIR : lire dans les pensées ∆ ÉTUDES : arts&littérature ∆ JOB : serveuse dans un coffee shop ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : 一. | Sujet: Re: sometimes you just gotta let shit go and said "to hell with it" and move on. Mar 20 Nov - 22:07 | |
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La crise de panique (également appelée attaque de panique, crise d'angoisse aiguë) est une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon brutale et durant quelques minutes à plusieurs heures. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausées, souffle court, hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et l'impression d'étouffer. Une crise de panique est un cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent mutuellement. La plupart des patients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, de « devenir fou » ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de leur comportement. Ces impressions très pénibles entraînent en général un besoin de fuir le regard des autres en cherchant un endroit isolé où s'enfermer seul jusqu'à ce que le sentiment de malaise disparaisse partiellement ou totalement. Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ; cela intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures. Lors d'une crise violente, le malaise effectue une sinusoïde. C'est-à-dire que la personne se sentira extrêmement mal pendant quelques secondes ou minutes, puis ira un peu mieux les minutes d'après, puis le malaise revient brutalement, etc... et ce, donc, sur un temps grandement variable. Une attaque de panique peut être spontanée, « pour rien », voire réveiller brutalement quelqu'un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains médicaments. Le patient peut associer les crises paniques à un ou des lieux précis où elles sont survenues la première fois, ou alors à un ou des moments de la journée, et ainsi, par suggestion, se les déclencher inconsciemment à un moment de la journée ou dans un lieu, ce qui peut pousser le patient à rester enfermé chez lui, ou au contraire à ne plus vouloir y retourner.
Elle paniquait, cela ne pouvait pas réellement être pris pour une crise de panique lorsque l’on ne connaissait pas les symptômes correspondant à ses crises. Le bégaiement et les crises de paniques étaient généralement liés, lorsqu’elle paniquait, le bégaiement se faisait plus présent plus important tout comme la vulgarité dont elle pouvait faire preuve. Pourtant elle n’avait rien de vulgaire. La jeune femme n’adoptait que rarement le langage et le comportement de ce qu’elle qualifiait être le bas peuple. Un vocabulaire du quotidien, de la rue, regorgeant d’expressions orales ressenties comme « basses », prononcée non par négligence, mais en toute connaissance de cause, dans le but, faute de mieux, de choquer l’entourage et de s’affirmer. À la différence des termes familiers ou argotiques, employés dans un milieu donné et le plus souvent dans la langue parlée et sans volonté de choquer, l'emploi de termes vulgaires entraîne un mauvais regard sur soi par la société, en raison de tabous historiques, moraux, sentimentaux, dont les locuteurs sont du reste pleinement conscients, recherchant cette réprobation des gens en place dans la société, pour mieux s'en démarquer. Non, elle n’était vraiment pas ce genre de femme pourtant là maintenant, son corps tremblotant, la jeune femme ne trouvait d’autre manière de s’exprimer. Comme si le fait d’insulter yonghwan allait changer quoi que ce soit. Ils ne pouvaient de toute manière pas revenir en arrière, quoi qu’elle fasse ou dise, les choses étaient commises alors à quoi bon s’en prendre au jeune homme. Sa réaction était légitime, totalement légitime. On lui manquait de respect et il la défendait ce qu’elle ne devrait guère lui reprochait bien au contraire, elle tout ce qu’elle se contentait de faire c’était fuir encore et toujours. Mais aurait-elle pu faire autre chose que fuir, son gabarits lui permettait-il de se défendre et même si elle ne s’était contentait que d’ouvrir sa petite bouche cela ce serait-il passé calmement sans aucun problème ? Elle en doutait fortement, le simple fait de ne pas réagir lui attirait suffisamment d’ennuis pour qu’elle ne tente le diable. Raisonnable pas réellement, plutôt peureuse. Elle n’avait aucune confiance en elle. « je l'ai fait pour toi. » elle n’en doutait pas, bien sûr qu’il l’avait fait pour elle, l’asiatique n’était pas du genre à se battre pour impressionner la foule, elle le savait et ce, sans même le connaître. Sa tête contre son torse, elle tentait de se calmer, minjeong se sentait mal de réagir ainsi à l’altercation, cela lui semblait bien trop exagérées, ses réactions étaient exagérées et cela la tuée de savoir qu’il la voyait dans cet état lors de leur seconde rencontre. Elle était ridicule, ridiculement paniquée. L’opinion que pouvait se faire le jeune homme sur elle lui était réellement importante, même si quand elle y réfléchissait sérieusement elle se rendait compte ne rien connaître de celui-ci. Son comportement envers elle, sa manière de la regarder, de lui parler, tout ça lui plaisait. Des actes qui la réconfortaient dans l’envie d’en savoir plus sur lui, de le découvrir en dehors de rencontres involontaires.
Les doigts fins de son partenaire se posèrent délicatement sous son menton, le relevant de manière à ce qu’elle puisse plonger son regard dans le sien. Elle aime son regard perçant, son petit nez droit et ses lèvres pulpeuses. Elle sa manière de communiquer avec elle par le simple biais d’un regard, cet air autoritaire qu’il affiche, le petit filet de sueur qui luit sur son doux front. Elle le trouve beau, attirant bien plus que les hommes qu’elle côtoie habituellement. Sa beauté en est presque inhumaine, d’aussi près qu’elle eut pu le regarder, la jeune femme en se souvient guère avoir aperçu ne serait qu’une imperfection, Sa peau semblait parfaite revêtissant un couleur subliminante. Clignant des yeux, elle renifla silencieusement tout en pinçant ses lèvres. « pourquoi t'es incapable de te défendre ? comment peux-tu penser que c'est normal qu'on te traite ainsi ? tu penses ne rien valoir par rapport aux autres ? ou alors peut-être que tu penses simplement qu'il ne te serait peut-être jamais rien arrivé si tu étais rentrée chez toi calmement, en ne leur prêtant pas attention ? tu te trompes sur toute la ligne. ne remets pas en question les intentions réelles des hommes, tu ne sais jamais de quoi ils sont capables. Elle était consciente de tout ce qu’il lui disait, avait conscience que l’ignorance ne lui assurait en rien la sûreté mais le fait de se défendre aurait-il changé quelques choses ? Ce n’était pas une question de ne pas avoir une certaine estime de soi, ni le fait de se sentir inférieur à autrui disons juste que la jeune femme avait été éduqué ainsi. L’un des dictons de son orphelinat, une règle de vie en quelque sorte. « L’ignorance est la meilleure des punitions », c’est ainsi qu’autrui vient à se remettre en question et prendre en compte la stupidité de ses actes. Une manière de penser relativement naïve, elle était naïve et innocente mais cela ne signifiait en rien qu’elle ne possédait aucune notion du danger bien au contraire. « je suis sans doute le mieux placer pour le savoir, alors ne vas pas me dire que je ne peux pas comprendre. » Il avait coupé tout contact avec la jeune femme, le ton même de sa voix exprimé clairement qu’elle l’avait vexé, que son comportement l’avait vexé et elle s’en voulait, sincèrement. Elle voyait bien que les évènements précédents l’avaient frustré voir agacé et cela avait le don de la mettre mal à l’aise. La coréenne se doutait bien de ce qui pouvait traverser l’esprit des hommes, elle n’était pas stupide bien que cela puisse le paraître. La perversion, l’inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et morales d’une société. Des pensées déplacés, des fantasmes écœurants et un désir insatiable de passer à l’acte. Minjeong connaissait tout ça, elle le lisait dans le regard même des hommes, dans leurs manières d’agir. « maintenant, excuses-moi de me faire du soucis pour toi. apparemment ça a l'air d'être une erreur. » Il le prenait réellement mal, peut-être était-elle allait trop loin en l’insultant. Non ce n’était pas une possibilité, elle était allé trop loin bien trop loin. Lui manquant de respect alors qu’il n’avait fait que la défendre. Elle ne savait même pas quoi lui répondre, que faire pour qu’il ne lui en veuille plus, un climat froid s’installant entre eux. Frottant délicatement ses yeux, elle effaça les dernières traces laissées par ses larmes avant de ne poser ses deux mains sur les joues du jeune homme l’incitant à replonger son regard dans le sien. « non non, je, ce n’est pas une erreur, pardon. Je veux dire : merci. Je ne me défends guère parce que cela ne me semble pas nécessaire vu la situation, je pense que cela ne peut qu’empirer les choses mais je ne te reproche rien vraiment. J’ai juste paniquée, un peu trop, sûrement trop. Pardon. » Puis sans réellement comprendre ce qu’elle faisait, elle posa délicatement ses lèvres sur celle du jeune homme, dans un baiser sucrée. L’alcool précédemment ingéré la rendait-il plus entreprenante ? Non, pas réellement, elle avait simplement agis en suivant ses désirs, sans prendre le temps de réfléchir comme si ce baiser pouvait appuyer ses dires, lui faire comprendre qu’elle ne lui en voulait pas bien au contraire et qu’elle était sincère lorsqu’elle le remerciait. La jeune femme se retira presque immédiatement, sentant ses pommettes s’enflammer tandis qu’elle écarquillait les yeux, surprise elle-même par son acte. Passant une main dans sa chevelure, elle se mordit la lèvre inférieure tentant de réaliser le pourquoi du comment. « je .. mmh. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Euh. » Portant une main à son front elle plissa les yeux avant de n’entrouvrir de nouveau les lèvres. « désolé. Mmh on devrait peut-être monter dans mon appartement tu ne crois pas ? histoire de prendre un café pour se remettre des événements passés. » oui cela était une bonne idée, histoire qu’elle ne continue pas à faire des idioties et à se comporter de manière aussi étrange bien que cela ne soit pas si étrange lorsqu’on songeait à ce qu’il venait de se produire. S’humectant la lèvre inférieur d’un coup de langue, elle se dirigea délicatement vers la porte de la cave avant de ne jeter un coup d’œil vers yonghwan, attendant qu’il se joigne à elle.
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