C'est en troisième année que la vie de jeune homme se chamboulant quelque peu. Il vivait dors et déjà seul, dans un appartement qu'il pouvait se payer grâce à son travail avec son père. Un trois pièces, bien décoré, un vrai appartement de garçon.
Lors d'une journée de cours, l'asiatique, qui rentrait alors chez lui, trouva le ciel bien gris, plutôt bizarre avec le beau temps qu'il avait fait toute la journée. C'est alors que des blocs de glaçons commencèrent à tomber du ciel. Tout d'abord Dongsu pensa à une grêle, commune, mais se fut sans compter sur la chute d'un morceau d'au moins vingt kilos qui tomba à une dizaine de mètres de l'étudiant. Enfin Park se préoccupa et se mit à courir en direction de son appartement. Et d'un coup, sans crier garder, un éclair le frappa de plein fouet l'envoyant valser sur une porte d'entrée d'une maison. A vrai dire Dongsu ne sentit aucune douleur à se coup de foudre, mais lorsqu'il se réveilla, dans la maison en feu, il se sentit plutôt bizarre, comme si quelque chose avait changé en lui.
Ah mais, la maison était en feu, oui. Et c'est miraculeusement que le jeune traducteur s'en sortit, sans aucune brûlure, sans aucun dommage physique.

Tout était très bizarre, comment avait-il survécu à la fois au coup de foudre et à l'incendie ? Comment une maison pouvait prendre feu, sans raison apparente ?
C'est quelque jour plus tard, que, travaillant sur un dossier pour son paternelle, la feuille de brouillon prit feu, aucune flamme aux alentours et pourtant … Mais tout de suite après les mains de Dongsu étaient bouillonnantes, sans aucune douleurs, mais une chaleur intense s'en dégageait, le coréen les glissa sous l'eau froide et une vapeur en sortit. Bien étrange tout ça. Retournant dans sa chambre pour continuer son dossier Mais c'est alors que tout commença a déraper, le stylo fondu sous les doigts de Dongsu, des étincelles en jaillirent et une flamme sortit de la paume de sa main, et c'est en un rien de temps que les draps, dans un mouvement de panique, prirent feu, et toute sa chambre se calcina. Heureusement que le jeune homme avait des sous pour masquer tout ça sans que personne ne s'en rende compte, tous le prendraient pour un fou.

Aujourd'hui le Coréen vit très bien le fait d'être doté de capacité. Il en est même très fier. Mais s'en cache, pour que personne ne le prenne pour un malade mental. Il le maîtrise que partiellement, et pas au bout de ses capacités. Ce qu'il peut faire. Faire apparaître des flammes à distances, donc allumer un feu de loin, mais aussi en éteindre un. Il peut enflammer ses poings, pour se battre c'est bien pratique. Il peut lancer de petites flammes et de petites étincelles, rien de très spectaculaires mais bien douloureux.

La journée avait commencé par une belle pluie, c'était courant puisque c'était l'automne. Néanmoins, la météo avait prévu un beau soleil pour l'après-midi. Alors que je traînais pas pauvre carcasse d'illuminée dans la cour de l'académie à la recherche d'un break avant le prochain cours, le temps s'est gâté. Méchamment. D'un coup, des trombes sont tombées du ciel, accompagnées de grêle. Ca ressemblait plus à une pluie de bloc de glaces qu'à de la simple grêle d'ailleurs. Je n'ai pas vraiment eu le temps de réagir … Peu de temps après, je me suis faite toucher par un éclair qui m'a clouée au sol.

Je crois que je n'ai pas mis longtemps à me réveiller mais j'étais toujours sur le sol. Mon uniforme allait être foutu, mon dieu !

J'avais un de ces mal de crâne, j'ai cru que ma tête allait exploser. Un peu comme mon corps. Je me souviens avoir baragouiné que j'avais l'impression de m'être fait totalement écrasée par un bloc de glace. Quelques secondes plus tard, dans un élan de force, je me roulais sur le côté pour en éviter un. Sincèrement, ça n'avait pas l'air bizarre puisque quelques minutes avant, ce qui tombait du ciel y ressemblait. Peu être que j'exagère un peu … En tout cas, quand je me suis redressée, il n'était plus là. Avait-il si soudainement fondu ?

Les évènements qui ont suivi ne m'avait pas interpellée plus que ça, bien que je trouvais parfois bizarres certaines choses que je faisais. Puis, quelques temps après, on est partis en voyage scolaire avec d'autres élèves, en Russie. Il faisait carrément froid, mais ça ne me faisait rien. On marchait sur un lac et VLADADAM, tout le monde est tombé. C'était pile poil au moment où je me demandais ce que ça ferait si la glace se brisait sous leurs pieds. Je suis restée de marbre quelques secondes avant d'aller les aider, évidemment. Sauf une, une peste. Je me disais « si seulement la glace pouvait se reformer sur elle ». C'est alors que je voyais la glace la recouvrir légèrement, alors que je la regardais, concentrée et légèrement fascinée. Ne vous inquiétez pas, on la sortit à temps. Je crois que c'était la plus grosse catastrophe dans laquelle je m'étais fourrée depuis l'orage.

Finalement, j'ai commencé à me rendre compte que je n'étais pas seule à faire des choses étranges, mais je ne savais pas comment contrôler tout ça. Alors que je fixais quelque chose, de la glace se formait autour, ou je pouvais refroidir un plat, une boisson. Dans le sens inverse, par contre, ça ne marchait pas. Puisque j'avais un total « contrôle » sur cet élément, j'arrivais à la faire fondre aussi. Ca expliquait pourquoi le bloc avait disparu aussi vite le jour de l'orage … Evidemment, j'ai fait des conneries, du genre … Congelé le bras d'un type parce que je l'avais regardé trop longtemps. Oups ! Ca apparaissait aussi dès qu'on m'énervait, ou que je ressentais de la haine ou des tensions. Pas cool, pas cool du tout. J'ai compris que si une partie de ce « truc » était dirigée par ma pensée, l'autre l'était par mes sentiments profonds qui n'étaient autres que la déception, le mépris ou même la colère … Je pensais les avoir bien enfoui, bien cachés, mais avec ça, ça changeait totalement la donne.

Puisque je suis confrontée à la glace, dois-je me convaincre d'être plus chaleureuse ? Pas seulement pour l'image, mais avec de vrais sentiments. Aujourd'hui, il m'arrive encore de faire pas mal de bêtises, je l'avoue. Je ne crois pas que je sois encore très douée avec ce … pouvoir ? Huuuuuh !

Les premières heures de pluies, Jenny resta chez elle en pensant que l'orage allait se terminer. Lorsque le soleil commençait à briller, Jenny sortit de chez elle pour aller en ville. Elle conduisait tranquillement vers le centre commercial puis, tout d'un coup en sortant de sa voiture, elle se fit foudroyée. Elle se réveilla quatre jours après l'orage à l'hôpital près de son père qui était en train de dormir. Après son réveil, elle avait de gros maux de tête et à chaque mal de tête, elle remarquait qu'un il y avait un problème avec tout ce quj était électrique.

après une longue journée à l'école, olivia avait décidé de prendre une marche pour décompresser un bon coup. elle faisait fi de la mauvaise température, après tout elle n'était pas fait en chocolat - et elle ne l'est toujours pas. cela dit, elle se fit rattraper par l'orage qui devint rapidement plus fort qu'elle, ou n'importe qui, ne l'avait prévu. c'est alors qu'olivia cherchait un endroit pour s'abriter, qu'elle fut frapper par la foudre, à croire qu'elle n'avait pas chercher le bon endroit pour se cacher !

si elle ne se souvient pas de grand chose, outre le surplus de lumière, elle s'était réveillée par terre et avait finir par trouver le chemin de la maison après un moment de recherche. les jours suivants, elle chercha du mieux qu'elle le pouvait, le moyen d'oublier tout ça. après tout ce n'était pas quelque chose de très normal dont elle voulait se vanter. tout se passait bien si ce n'était que certaines personnes semblaient tout particulièrement bizarre ou limite floue.
elle fut néanmoins confrontée à une drôle de réalité lorsqu'elle arriva au boulot. dans sa morgue, il y avait une nouvelle personne, personne qu'elle ne connaissait pas. après avoir interrogé son patron pour le savoir - passant ainsi pour une folle, elle dut se rendre à l'évidence qu'elle était la seule à le voir. elle dut donc faire fi de cette chose là pendant une partie de la journée. pour finalement en voir de plus en plus. c'est comme si toutes les rues étaient encore plus pleines qu'avant ! en plus étrange aussi...

Je venais de terminer mon travail à la boutique, et je devais me presser pour ne pas rater le début des cours. En effet, le nombre de clients avait été un peu plus important aujourd'hui et le patron m'avait retenu une vingtaines de minutes en plus. Le temps était curieusement couvert ce jour là, alors que quelques minutes plutôt il faisait un soleil radieux ! Je soupire et traverse à la hâte le petit parc qui se trouve sur le chemin de la fac avant de ressentir une douleur intense puis de sombrer.

.. J'ouvre doucement les yeux. Les rayons du soleil caresse mon visage et je tourne la tête pour regarder tout autour de moi. Je suis allongé sur un trottoir près du parc. Étrange... Enfin... J'ai aucune raison pour faire un malaise. Soit... Ça arrive. Puis tout s'enchaîna... Le patron de la boutique m'augmenta, je réussissais tout mes devoirs, ma mère gagna à la loterie... Tant de chance d'un coup. Depuis ce malaise. Je me suis demandé si je rêvais, et pourtant non. Mais ce n'est pas magique, c'est sûrement un enchevêtrement de circonstances. Ce n'est pas logique sinon. Et je n'aime pas ce qui n'a pas de logique.

ce jour-là, il venait tout juste d'atterrir en Corée du Sud pour affaire. Comme un crétin, il avait oublié son passeport dans l'avion et il y était retourné pour le récupérer. Son vol n'avait pas été trop mal, il avait pris du bon temps avec lui-même, il avait récupéré sa nuit enfin il l'avait bien vécu. Il prit le premier taxi qui s'arrêta devant lui et passa un coup de fil à son père pour lui expliquer la situation, il se rendait tout de suite à la boite et fournirait les documents au client comme prévu. Son père approuva, son père avait ce sale accent russe lorsqu'il parlait coréen, ça faisait bien rire le brave garçon. Enfin bref, il arriva comme prévu au qg familiale, il rencontra le client, il ne lui parla que très brièvement et il s'en alla après qu'il eut signé certains documents. Les affaires avaient été rapides et maintenant, il avait un petit creux. Il se décida donc d'aller manger quelque chose. La bouffe coréenne l'avait bien manqué.
Il engloutit son déjeuner et retourna très rapidement à l'arrêt des taxis. Il appella un taxi et il attendit, le temps se gâtait, il n'avait pas de parapluie et il priait le bon Dieu pour que la pluie ne lui tombe pas sur la tête, mais malheureusement pour lui ça ne se termina pas là. De la pluie, de l'orage, un coup de tonnerre. Deux coups de tonnerres. Un flash. Et puis plus rien. Le garçon se réveilla sur un lit d'hôpital. On venait de lui apprendre qu'il s'était fait foudroyé par la foudre et qu'il était encore en vie. Il n'en revenait pas, intact et encore en vie. "tu as de la chance mon garçon." il hocha débilement de la tête et il eut comme cette envie de vomir. Des maux de ventre, de tête, il ne tenait plus debout, ni même assit, il s'évanouit très vite. Il resta une petite période à l'hôpital et il put regagner l'Australie par la suite. Les nausées lui revenaient souvent, les maux de tête aussi, mais il n'y prêtait guère attention jusqu'au matin où il se réveilla avec ce corps de femme.

la veste en cuir du précédent sdf qu'elle avait croisé la veille lui tenait encore chaud quand le soleil décida de venir frapper ses yeux encore clos dès l'aube. elle venait de débarquer en corée du sud et ses nuits étaient encore hantées par l'horrible scène à laquelle elle avait assisté il y avait de cela quelques jours. tout semblait se liguer contre elle et elle était persuadée que le karma lui en voulait d'avoir eu une vie si insouciante malgré la gravité de sa situation. elle s'était réveillée aux aurores, la fraîcheur de la nuit n'ayant pas encore pu glacer son corps entièrement. mais il commençait à faire de plus en plus froid, et la recherche d'un appartement devenait vital. c'est pour cette raison qu'elle déambula dans les rues toute la matinée à la recherche d'un propriétaire assez gentil pour lui louer ne serait-ce que le truc le plus miteux histoire de la protéger un peu plus. elle verrait plus tard pour quelque chose de plus luxueux. comme prévu, à midi elle ne mangea pas. pas d'argent, oblige. rechercher du travail et un logement lui bouffa tout son temps. comme toutes les journées précédentes, et comme toutes les suivantes, sans l'ombre d'un doute.
et puis, ce milieu d'après-midi non-commun arriva. elle ne passait pas son temps le nez levé vers le ciel, ce qui expliqua pourquoi elle fut surprise de la venue si soudaine de ce mauvais temps et ... de ce déluge au final. jurant, elle avait levé la tête vers le ciel et s'était mise à jurer après un quelconque dieu tout puissant jusqu'à ce qui lui rende ses injures en lui renvoyant un éclair en pleine face. d'un coup. comme ça. une seconde, elle l'insultait de tous les noms d'oiseaux possibles et celle d'après, le noir total. dès lors qu'elle revint à elle, elle était encore sur le sol - avec des personnes autour d'elle qui la regardaient avec des yeux écarquillés. effrayée par toutes ces personnes qui la regardaient comme un animal en plein zoo, elle prit la fuite. au fil des jours, elle se sentait mal. des picotements dans tous ses membres, et voilà qu'en plus dès qu'elle croisait le regard des gens, ils s'évanouissaient devant elle ! la panique. persuadée qu'elle attirait la poisse depuis ce coup d'éclair, elle se mit à vouloir devenir médecin afin d'aider les gens qui tombaient dans les pommes devant elle - et d'essayer de soulager sa conscience en tant que fille qui rend les gens malades.

Il se souvient qu'il se rendait à son boulot, le coeur léger et joyeux car il avait pu faire la grasse matinée ce jour là mais surtout parce qu'il aime son travail. La journée s'annonçait banale, le soleil brillait haut dans le ciel et les gens étaient comme d'habitude pressés. Pas lui, il prit son temps pour marcher jusqu'à l'arrêt de bus. C'est là que brusquement tout changea. Tout était devenu plus sombre d'un seul coup. Un frisson avait secoué sa colonne vertébrale et les battements de sont coeur s'étaient accélérés. Il ne pensait pas une telle chose possible et cela lui fit peur au plus haut point. L'idée de la fin du monde lui traversa l'esprit et à cet instant, la foudre s'abattit sur lui. Il s'effondra. Lorsqu'il rouvrit les yeux, quelqu'un était en train d'appeler les secours. Il se sentait bizarre, comme si quelque chose avait changé chez lui. A l'hôpital, les médecins lui recommandèrent du repos car rien d'autre ne clochait.
Pourtant, durant les semaines qui ont suivies l'accident il se sentait très mal. Il avait des vertiges qui le forçaient à rester au lit et l'empêchaient d'aller travailler. Quelques nausées aussi, une envie de vomir presque constante et une terrible fatigue. Il lui arriva même et lui arrive encore d'ailleurs, de s'endormir au boulot. Mais le plus étrange fut lorsqu'accidentellement, il bouscula une demoiselle. Il eut comme un flash. Il la vit entourée de ses parents. Cela dura quelques secondes puis il revint à la réalité. Des évènements du même type ne cessèrent de se produire par la suite. Cela l'angoissait énormément au début, il se disait qu'il devenait fou, qu'il devrait aller voir un psy. Il cherchait des symptômes semblables dans les livres, pensait qu'il avait des hallucinations. Mais il finit par se rendre à l'évidence : il pouvait voir le passé des gens. Cela ne marchait pas toujours. Quelques fois il ne voyait rien et d'autre fois frôler quelqu'un suffisait à déclencher la vision d'un souvenir. Que devait-il faire ? Il ne pouvait pas en parler à quelqu'un. On le prendrait pour un dingue. Pourtant, il est sur que tout est réel, il ne comprend juste pas pourquoi lui ? pourquoi ça ? Et surtout, comment cela marche ?

il y avait de l'orages, beaucoup de vents aussi pourtant elle n'avait pas cessé sa distribution, trempée jusqu'à la moëlle. minjeong n'était pas bête, elle savait pertinemment ce qui l'attendait si elle ne livrait pas tout les journaux. Pas de paye. Elle ne se souvient pas s'être faite foudroyé seulement s'être réveillée à l'hôpital, en pleine forme. Aucune douleur, un bien être fou et un sentiment de joie intense. Elle était en vie et en bonne santé que demander de plus ?! Cependant les choses dérapèrent trois semaines plus tard. Elle entendait des voix, c'était brouillé quasi incompréhensible. Elle cru devenir folle, consultant psychologue et médecin. Puis un jour, son meilleur ami tenta de l'embrasser et une voix se discerna des autres " j'aime minjeong, m'aime t-elle ? ". Depuis minjeong a peur, peur de savoir ce que penses autrui, elle veut taire ces voix mais n'arrive guère à contrôler ce don, soit elle n'entend rien, soit la jeune femme entend trop de choses beaucoup trop..

« ce jour-là, je n'aurais pas dû être dehors. c'était contre mes habitudes - rappelez-vous, la journée, je dors ; la nuit, je vis. mais heaven m'avait donné rendez-vous, soi-disant un truc important, alors j'avais rappliqué en vitesse. j'aurais pu partir à la bourre, comme toujours, mais j'étais cette fois-ci à l'heure - alors, de 15h10 à 15h15, vous l'aurez compris, j'étais en train de marcher pour le rejoindre. (...) cette putain de foudre, elle aurait pu frapper juste à côté de moi. mais non. il faut dire que j'étais sérieusement fascinée, levant la tête vers le ciel, fermant les yeux, respirant l'air vif et pur, m'enivrant du bruit, si fort qu'il aurait pu me déchirer les tympans. les gens couraient dans tous les sens, affolés, mais j'étais plus calme que jamais. »
le changement... je n'avais absolument pas conscience de sa force. quelque chose était en train de bouger à l'intérieur de moi, quelque chose de si étrange que cela allait devenir un composant à part entière de mon âme. c'est quelques temps plus tard seulement que j'ai commencé à vraiment comprendre l'étendue des répercussions. d'abord par des choses tout à fait inutiles, comme les emplacements des objets. je pouvais souhaiter que tel objet soit à tel endroit et parfois, ça marchait : les gens autour de moi le voyaient là où je voulais qu'il soit. jusque là, vous pouvez trouver que c'est drôle, si vous enlevez le fait que ça ne marche presque jamais et que sincèrement, les hallucinations que je peux donner pour le moment sont carrément bidons. mais le progrès viendra. au début, avouons-le, je n'ai rien compris à ce qu'il m'arrivait. mais j'ai vu une autre personne changer autour de moi, et les éléments se sont mis en place peu à peu. tout bien considéré, c'était vraiment pratique, ce qui fait que je me suis jamais sentie effrayée ni quoi que ce soit. c'était juste un truc qui allait changer toute ma vie, mais positivement, et même si le dompter allait me demander des mois et des mois, j'ai immédiatement accepté le défi.

L'orage. Ca l'a effrayé. A vrai dire, il n'aime pas déjà l'orage. Alors pour peut qu'il n'ai pas voulu s'enfuir en courant en entendant le tonnerre et en apercevant les éclairs. Peut-être que sa peur est doublement pire quand on sait qu'il a été foudroyé par la foudre elle-même. La suite, on la connait. Il s'est senti mal les trois premiers jours et quand finalement il s'est retrouvé devant une cabine automatique de billets, ils sont sortis de nl part, sans carte, sans rien. Il faut croire que la chance tourne pour le coup. Mais il s'agit surtout d'une réaction physique avec son pouvoir et ses pensées, etant donner qu'il a voulu "quitter" sa famille et avoir son propre argent, appart, job. L'était un peu fauché ce jour-là. Baguette magique : argent sous ses yeux.

J'étais dehors il était quinze heures heures. J'arrivais devant une école pour une bonne partie de carte d'ailleurs j'espérais gagné. Sauf que la partie était complétement pourrie puis comme je suis complétement con j'ai misé et j'ai perdu. Quinze heures dix un orage était la sauf que je ne suis pas parti... J'ai continué à faire cette partie mais à quinze heures douze je n'ai même pas eu le temps de voir que la foudre s'est abattu sur moi et je me suis senti bizarre et je me relève et je rejoue un peu aux cartes et la j'ai perdu. Dix minutes plus tard j'ai lancé les cartes sur la table et ça a fait une petite explosion.. Le lendemain, j'avais toujours ce sentiments d'avoir un truc étrange en moi et des que j'ai pris un stylo. J'ai senti tout de suite qu'il chargeait et je lançais le fameux stylo et il explosa maintenant j'essaye de contrôler ce pouvoir..

c'était l'après midi, et le ciel était bleu... minsoo semblait passer une bonne journée, lorsque le ciel se voila. le temps se dégradait violemment de secondes en secondes ! les nuages étaient noirs comme de la cendre, et les gouttelettes se transformaient en trombes d'eau. l'averse se fit plus froide encore et plus violente, aveuglant les passants surpris par le temps. jusqu'à ce qu'un mini ouragan s'y mêle, et avec lui, la foudre. une foudre incroyablement effrayante. elle semblait toucher les gens, les choisir... dire que c'était la « panique à bord » à séoul, était un euphémisme. lorsque la grêle arriva, certaines personnes se faisaient assommer par des bloc de glaces. c'était vraiment horrible. comme un cauchemar. alors que min soo, courrait pour sauver sa peau, il remarqua qu'une jeune femme était blessée.
elle était vulnérable face aux nombreux blocs de glace qui la frôlait. les gens étaient tellement paniqués qu'il ne la voyait pas. seul min soo la voyait. et il n'attendit pas pour aller l'aider. bien sûr, il ne savait pas s'il allait réussir, s'il allait s'en sortir... mais il fallait qu'il essaye. alors il couru aussi vite qu'il put vers la jeune fille, avant de la porter avec la force de l'adrénaline , à l'abri. il reprenait son souffle, difficilement. la situation était telle qu'il ne faisait même pas attention à sa timidité. et alors qu'il se relevait pour tenter de réfléchir à comment affronter la situation, un violent coup de vent l'emmena au milieu de la route.
il s'écrasa comme un sac à patates sur le sol, douloureusement. et s'il n'y avait que ça... sans avoir le temps d'esquisser le moindre mouvements, la foudre s'abattit sur lui. il perdit alors connaissance. son corps eut plusieurs spasmes douloureux, comme s'il allait mourir...

quelques heures plus tard, dans un hôpital à séoul.

je... je suis... mort ?... non... ça n'a ni l'air d'être le paradis, ni les enfers...

il se frotta un peu les yeux avant de gémir de douleur.

c'était vraiment douloureux... les médecins arrivèrent rapidement. ils l'examinèrent avant de lui dire qu'il pouvait rentrer chez lui après avoir prit du repos. un repos d'une semaine. ah... super, avec ça, il allait la réussir sa rentrée. les médecins laissèrent rapidement min soo, car entre ceux touchés par la grêle, par la foudre... il y avait de quoi faire.

pourtant, malgré les conseils des médecins, minsoo n'alla pas tout de suite chez lui. il appela d'une cabine téléphonique chez lui pour rassurer sa famille, en évitant de leur dire qu'il avait été foudroyé... et il alla de nouveau à l'église. oui car ce qu'il avait vu, ce qu'il avait vécu ressemblait un peu au jugement dernier. mais lui avait été foudroyé...
une fois à l'église, il allait directement voir le curé, un homme plutôt bien conservé d'une cinquantaine d'années.


« oh monsieur le curé... j-je... vous avez vu ce qu'il s'est passé ?...

-oui m park... dieu s'est manifesté, mais ce n'était pas encore le jugement dernier...

-mais... je... je... j'ai été foudroyé... est-ce que cela veut dire que... que je suis un pécheur ? suis-je destiné à aller aux enfers ?!? »


min soo se sentait réellement mal. pourquoi avait il été foudroyé ? en plus, il était sûr que la foudre l'avait choisie. il avait d'abord été propulsé par le vent... avant d'être poignardé par cette épée d'énergie. sous l'émotion, le curé avait amené min soo dans la petite bibliothèque de l'église. il le fit s'asseoir en posant sa main sur son front. et là... tout changea dans le regard bienveillant du curé. le jeune homme ne comprit pas du tout le regard... mais il comprit que ce n'était pas du tout une bonne chose pour lui.


« euh... v-vous... v-vous allez bien ? m le curé... »


min soo avait parlé d'une toute petite voix. mais ça ne suffit pas à faire revenir le curé à lui. l'homme fit basculer le plus jeune au sol, avant de se mettre sur lui, en le dévorant du regard. son regard était celui d'un animal, son souffle s'était accéléré, et ses mains tenaient fermement les poignets fins du foudroyé. min soo était tellement effrayé qu'il ne pipa mot. son cœur s'était arrêté.


« min soo... je vais tellement te baiser que tu ne pourras plus marcher pendant des jours... ça sera beaucoup plus douloureux qu'un coup de foudre de pacotille... je ne sais pas comment j'ai fais pour me retenir de te sauter dessus.. mais... »


il n'en fallut pas plus pour le foudroyé. il ne prit pas plus le temps d'être choqué-outré-dégoûté-apeuré et j'en passe. parce que d'après la main baladeuse de l'homme -ou plutôt de l'animal- s'il ne quittait pas cet endroit maintenant, il était effectivement bon pour le fauteuil roulant... alors avec la force du désespoir, le jeune homme se débattu. il donna peut être un coup au curé... mais le résultat fut qu'il pu se relever et prendre ses jambes à son cou. suite à cet atroce journée, min soo remarqua que chaque personne qu'il touchait avait :

soit une envie irrépressible de lui faire l'amour (tout sexe confondu) , soit voyait sa sexualité augmenter d'un coup ou baisser, soit voyait sa sexualité changer pour... le sexe opposé. d'autres pratiques... un autre type de race telle que les animaux... oui... min soo vivait un cauchemar. et il comprit alors que c'était cette fichue foudre qui lui avait donné ce pouvoir... dangereux. maintenant, il évitait tout contact physique avec tout le monde, de peur de créer un malheureux incident.