dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying



 
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 dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying

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Baek A. Yun Su
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MessageSujet: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Lun 29 Oct - 17:45




Visite de Séoul improvisée, le photographe avait juste besoin de sortir un peu de sa routine trop étroite et respirer un peu avant de devoir écrire quelque chose de potable à la machine. Même si le syndrome de la page blanche n'existe pas réellement, il a parfois l'impression qu'il se manifeste sur lui par moment. Adolescent il avait visité la ville quand son emplois du temps le lui permettait mais aujourd'hui encore il arrive à se perdre lorsqu'il s'éloigne des lieux qu'il a l'habitude de fréquenter. La seule ville qu'il connait comme sa poche c'est la capitale d'Italie. Si par hasard il retournait là-bas pour les vacances, il ne pourrait pas se tromper de rue ni même se perdre. C'est tout simplement impossible quand on vit avec de tels souvenirs en tête. Lucio, son meilleur ami a tout simplement marqué son enfance et son adolescence. Et maintenant il n'a plus aucune nouvelles de lui. Il n'est pas impossible qu'il soit mort d'ailleurs ce serait alors la pire nouvelle qu'il puisse apprendre. Le jeune homme chasse ces pensés de sa tête en suivant le petit groupe de touristes, le guide bute parfois sur ses mots en anglais, ce qui fait doucement sourire le photographe qui ne peut que comprendre sa souffrance car lui aussi a connu des moments comme ça durant une courte période. Bien heureusement pour lui maintenant, l'anglais ne suscite plus toute cette souffrance, cette incompréhension et ces maux de tête.

En ce samedi après-midi où la couleur du ciel vire à l'orange, il est agréable de marcher dans les rues de Jongno car un vent agréablement doux y souffle. Ces petites visites de la ville lui permettent d'une certaine façon de décompresser. Ji Woo est chez ses grand-parents et dormira sans doute là-bas. Son fils s'entend tellement bien avec eux qu'il ne se doutera probablement pas son absence avant dimanche matin quand il passera le chercher en voiture. Et en plus il faudra qu'il ait ramené ses cookies préférés ! Parfois il a l'impression que son fils pourrait le sacrifier si à côté de lui il y avait des cookies en jeu... De temps en temps Yun se sert de son appareil photo ; de tout et de rien, des images en mouvement, des images fixes. Et qu'est-ce qu'il aime ce métier. Il ne se voit pas faire autre chose que prendre des photos et écrire. Le journalisme ne l'a jamais vraiment intéressé et quant au mannequinat, il est sûr de ne plus mettre les pieds dans aucune agence. Ce monde est bien trop stricte, terne, triste pour lui qui vit de grands gestes. Il ne se sentirait tout simplement pas respirer, vous comprenez ?

Beaucoup trop ailleurs pour pouvoir l'apercevoir, ils se bousculent malencontreusement ce qui fait tomber toutes les affaires que monsieur avait dans les bras ; carnet, stylos, feuilles débordantes de mots. Quant à sa montre accrochée à son poignet, elle commence légèrement à se détacher depuis le début de la visite. Mah, il l'arrangera plus tard, elle ne menace pas de tomber dans l'immédiat non ? Bien trop occupé a rassembler toutes ses affaires, il n'adresse aucun regard à cette femme mais prend tout de même la peine de s'excuser pour son étourderie. Quand alors il daigne à lever les yeux vers elle, il ne met que quelques secondes à reconnaitre ce visage. Comment oublier cette rencontre, comment ? Je vous le demande parce que lui n'y est tout simplement pas arrivé. Yue Xing ; il l'avait rencontrée grâce au monde de la mode durant un voyage en Chine quelques années auparavant, trois ou quatre il ne saurait plus dire avec exactitudes combien d'années se sont écoulées. Son visage. Il n'avait absolument pas changé mais entre temps elle s'était transformée en petit bout de femme. Il sourit, un de ces brefs sourire qui ne dure que quelques fractions de secondes avant de disparaître. Son regard se détache de son visage lorsqu'il a rassemblé toutes ses affaires. Il aimerait lui dire quelque chose mais rien ne vient et puis elle ne semble pas le reconnaître de toute façon. Se redressant, il rejoint le groupe de touristes en pressant le pas.

Puis il se rend compte que quelque chose manque à l'appel. Sa montre, cette montre qui lui avait coûtée une fortune et qu'il avait achetée quelques années auparavant. Les économies qu'il avait du faire ! Levant les yeux au ciel, il décide de se séparer à nouveau du groupe pour retourner du côté de la chinoise. Il n'avait pas pensé au fait que sa montre ait pu tomber, imopssible. Retournant sur ses pas, il la cherche du regard puis quand enfin il la repère au loin, il accélère le pas. Pas difficile de la rattrapée, c'est un vampire le Yun. Sa main se referme autour de son poignet, et il se met à marcher du côté d'une ruelle isolée. Il sert suffisamment fort pour qu'elle ne s'échappe pas, probablement trop fort cela dit... Arrivé vers cette ruelle, il lâche enfin son poignet et pas de la façon la plus délicate par excellence. Un court instant il la dévisage puis tend sa main avant de dire sur un ton des plus sérieux ;


Yun Su - Rends la moi Y-y... Chinese


C'est assez comique. Ils se sont rencontrés comme ça, il se retrouvent comme ça.
Et quelque part ça fait plaisir de la revoir. Oui, c'est tellement agréable de revoir des personnes qui ont marquées notre passé et qu'on a finalement perdu de vue avec le temps. Retrouver ces personnes là, c'est un peu rassurant quelque part, vraiment. Il a envie de lui demander ce qu'elle devient mais est un peu déçu que le changement n'est pas énorme. Il se souvient avoir rêvé d'une vie avec des objectifs, de grands objectifs. Et ils se retrouvent, cette fois-ci en Corée du Sud sans que les choses aient changées.


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Xin Yue Ying
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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mar 30 Oct - 18:53


Première chose à faire : trouver un petit groupe de touristes. En Chine, c'était eux les plus riches et les plus faciles à voler, pourquoi cela changerait-il en Corée du Sud ? Il n'y avait aucune raison. De toutes façons, j'avais bien trop faim pour envisager une autre solution. Je pris donc les choses en main. Je me faufilais dans le premier groupe qui passa devant le banc où j'étais assise. Il y avait l'air d'avoir du monde. J'observais les poignets pour voir quels bracelets je pourrait prendre ou les sac à mains de ces dames qui contiennent des choses de valeurs ou plus utile encore : de l'argent liquide. Je me faisais discrète dans ce groupe, je restais petite tout en examinant chacune des personnes s'y trouvant. Je voulais être sure que celle que je choisirais serait La bonne. Vous ne pouvez même pas imaginer comme mon ventre criait famine. Je bavais à l'idée de ce que j'allais manger si je trouvais un petit objet de valeur ou un portefeuille. L'arrivée en Corée du Sud avait été plutôt... Précipitée. Il n'y avait encore pas si longtemps, je parcourais encore les rues de ma ville natale, rues que je connaissais comme ma poche tant je les avais empruntées. Mais il avait fallu que je prenne le premier avion pour retrouver ma meilleure amie. Celui faisait deux semaines que je la cherchait, deux. Mais cette ville était tellement grande. Il était impossible d'être partout à la fois. Je fréquentait les lieux les plus fréquentés pour être sure de la voire, ou même juste de l’apercevoir. C'est tout ce qu'il me fallait pour me mettre à courir et la rattraper. Pourquoi était-elle partie sans prévenir ? Je lui en voulait de m'avoir fait venir jusqu'ici. Je ne comprenais rien à ce pays, je n'en avais jamais réellement entendu parler. La langue était incompréhensible, mais il faut croire que j'avais l'oreille assez fine pour déjà sortir les phrases les plus importantes afin de se faire comprendre et passer pour quelqu'un de normal et polie. Sinon j'utilisais l'anglais en me faisant passer pour une de ces touristes. Facile. Je connais ces personnes et leurs mimiques comme ma poche tant je les ai côtoyé.

Quand j'étais en Chine, j'avais vaguement entendu parler du rêve Américain, c'est celui qui m'inspirait le plus, je fantasmais carrément dessus en faite... Je me suis imaginée mainte et mainte fois quitter mon pays pour avoir une vie meilleure. Je ne savais pas trop de quel genre de vie j'avais envie, mais j'en avais marre de n'être personne... Ou du moins personne d'important. Je n'étais que la petite voleuse du quartier, rien de plus. Et il faut croire que ce rôle n'avait pas tellement changer. J'étais toujours cette petite chapardeuse, la preuve était sous mes yeux. Quand est-ce que je pourrais changer ? J'avais pensé, dans cet avion qui m'avais amené ici, que me vie serait plus sympathique ici. C'était le même syndrome que ce rêve américain. Mais comme le nom l'indique, ce n'était qu'une illusion. Pourquoi ma vie aurait-elle changé ? Je n'allais pas trouver d'emplois alors que je ne parlais même pas coréen, si ? Non, j'espérais trop. J'avais dormis dans la rue ces derniers jours et dans les bouches de métro quand j'avais pu y accéder. Mon quotidien c'était donc un peu empirer, je n'avais nulle pas où aller pour dormir... Mais il fallait garder moral et retourner à la chasse aux richesses tous les jours pour ne pas mourir de faim ou de soif avec le froid qui arrivait. J'étais donc motivée pour trouver ce qui ferait mon bonheur aujourd'hui.

Je m'approchai d'un jeune homme. J'avais remarqué qu'il portait une très joli montre à son poignet. Ancienne, en or... Exactement ce qui plaisait aux acheteurs. Je ne savais pas combien elle valait, mais j'allais bien avoir assez pour m'acheter un repas pendant un ou deux jours. Mon ventre grognait. Je le serrait pour étouffer le bruit. Je ne devais pas me faire repairer. Je m'installai entre lui et une autre personne et commençai à faire attention à ces moindres gestes. Je devais trouver le bon moyen de lui foncer dedans afin d'obtenir ce que je souhaitais. Rapidement, une occasion se présenta, je bondis dessus en lui donnant donc un coup d'épaule et m'excusant aussitôt. Comme je l'avais prévu, toutes ces affaires tombèrent : carnet, stylos et feuilles. Je ne pouvais pas rêver mieux. Mais je ne devais pas me réjouir d'avance, je fis mine d'être désolée, l'aidais à rassembler ses affaires tout en profitant de chaque occasion pour faire tomber cette montre. Une fois que j'y étais parvenue, je m'excusai une dernière fois et sortis discrètement du groupe de touriste. Maintenant, je devais fuir, le plus rapidement possible pour ne pas qu'il le voit. Je pris quelques rues, tournais à droite puis à gauche. Comme en Chine, ma technique était étudiée. J'avais pris connaissance de toutes les ruelles aux alentours pour avoir plus de chance de semer celui ou celle que j'avais volé. Heureusement, cette fois-ci, personne ne me courait après. Je parcourais donc les ruelles tranquillement, plaçant la montre dans la poche intérieur de ma veste. Je frottai les mains l'une contre l'autre, stressées. C'était toujours la même chose quand je me mets en action. Lorsque j'allais les mettre dans mes poches, je sentis une autre main s'installer autour de mon poignet. Je tournai la tête rapidement, ça aurait pu être Sae Hee ! Malheureusement pour moi, c'était ce jeune homme, il me serrait pour me conduire dans une ruelle sombre, à l’abri des regards... Et Merde ! Le plus important : rester calme et faire comme si de rien n'était... La question à laquelle je m'attendais arriva rapidement :

Yue Ying - « E-Excusez-moi, de quoi parler vous ? Pourquoi m'avoir amené ici ? »

Je répondis du tac ou tac sans avoir entendu la fin de sa phrase. Mais j'avais quand même entendu : « Chinese ». Le seul qui m'avais appelé comme ça était un très bon ami que je n'avais pas vu depuis des années.. Et que j'avais peu de chance de retrouver de toutes façons... Cela dis, j'aimerais bien le revoir. Après trois ans, ça pourrait faire de belles retrouvailles non ? Et je le surprendrais à être venue en Corée. Peut être aurait-il un meilleure image de moi ? Mon ventre chanta de plus belle l'hymne à la faim... J'étais de moins en moins convaincante depuis qu'il m'avait mis à l'écart. J'évitais son regard...


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mer 31 Oct - 7:29




Yue Ying, ou le prénom que monsieur peine à prononcer depuis si si longtemps que finalement il a fini par la rebaptiser chinese -court, bref, pas compliqué, parfait mais pour ce qui est de la beauté du surnom... on est passés à côté Yun ! Il l'a rencontrée en Chine durant un voyage que l'agence a organisé soit disant pour permettre aux mannequins de faire une pause. FAUX, ils ont eu quelques shootings et rendez-vous avec des créateurs assez connus du pays, MAIS ils ont tout de même eu une petite pause pendant laquelle il a rencontré ce qui à l'époque n'était qu'une adolescente. Ce qu'il y a de comique, c'est qu'ils se sont retrouvés dans les mêmes circonstances dans un pays différent. Elle avait essayé de le volé mais il avait anticipé la chose et s'était juste contenté de l'attendre au coin d'une rue où elle passerait forcément pour récupérer ses effets personnels. En agissant dans le calme -chose inhabituelle sachant comment il était quand il était adolescent- il en avait apprit un peu plus sur sa situation et donc l'avait invité à manger quelque chose, se séparant du groupe de mannequin pour alors visiter la ville d'une façon un peu plus attractive. "Attractive" c'est le mot, ils avaient croisés une personne qui a été victime des vols de Yue Ying et ils ont du courir. Dieu seul sait à quel point il déteste courir, mais à ce moment là c'était courir ou mourir et cette offre était si ... ouverte que vous pouvez comprendre ce qu'il s'est passé n'est-ce pas ? Puisqu'il est toujours vivant au moment où je vous parle. Par la même occasion, il a découvert grâce à cet homme qui tenait une boutique de vieux objets de valeur, un nombre d'insultes surprenants en chinois. Mais ça on s'en fiche, ce n'est que du détail. Ce qui l'a vraiment marqué c'est la façon dont cette fille se battait pour pouvoir survivre. Même si cette façon de vivre, à l'époque comme maintenant il ne l'acceptait pas... Il trouvait quand même admirable cette façon de s'attacher à la vie, d'une certaine façon.


Yue Ying - E-Excusez-moi, de quoi parlez vous ? Pourquoi m'avoir amené ici ?


Vouvoiement, apparemment, comme il le pensait elle ne se souvient plus de lui. Est-ce que c'est aussi long trois ans ? Est-ce que les visages deviennent flous en si peu de temps ? A quel point est-ce que ça peut être long, trois ans ? Son visage est toujours apparu clair dans sa tête. Comment oublier une rencontre pareille ? Un mannequin qui se fait voler par une chinoise de la même tranche d'âge que lui, il ne sait pas parler chinois, alors il parle italien par réflèxe puis parle anglais pour être compréhensible. Impossible qu'il oublie cette histoire d'aussi tôt. Elle représente les mauvaises situations qui finalement donnent vie à de bonnes rencontres. Parce qu'au fond, il savait que cette chinoise n'était pas complètement mauvaise -lui non plus était loin d'être parfait de toute façon- et il l'avait découvert par la suite, avant de partir sans prévenir, sans pouvoir prévenir. Il se souvient de tout...


Yue Ying - E-Excusez-moi, de quoi parler vous ? Pourquoi m'avoir amené ici ?


Il se repasse la phrase de Yue Ying, n'ayant pas fait attention à autre chose que le vouvoiement les secondes précédentes. "De quoi parlez-vous?", "pourquoi m'avoir amené ici ?" ; deux questions, il crut à une blague au départ mais en voyant que celle-ci ne le regardait même pas dans les yeux, il comprit qu'elle jouait la comédie. Et elle la jouait mal en plus. Si Yun Yun avait été spectateur, il aurait éclaté de rire à coup sûr. Mais il est acteur de la scène et sa montre manque à son poignet. Cette montre qui lui a coûtée une fortune pour ne pas dire un bras -eh oui, le bras et la jambe que vous voyez là, c'est du toc mes amis- et une jambe. Il écrase son poing juste à côté de la tête de la jeune femme pour dire ;


Yun Su - Yah, regarde moi au moins quand tu me parles ?


Il aurait voulu lui demander d'arrêter de le vouvoyer comme ça, mais elle elle ne semblait vraiment plus se souvenir de lui. Un sourire amusé s'installa sur le visage du jeune homme quand il poursuivit avec ;


Yun Su - Tu me prends pour le dernier des idiots ? Ma montre... Elle était là quelques minutes avant que tu ne te débrouilles pour l'enlever avec ces petites mains. Et puis tu n'es pas tombée sur la bonne personne aujourd'hui, je te connais trop pour croire à tout ton blabla. Aller, rend la moi maintenant, le résultat sera le même de toute façon ; je te trainerai au commissariat de police.



Il ne le pensait pas mais l'air sur son visage était assez convainquant. Avec un peu de pratique, il aurait pu faire un professeur de sport vraiment sadique et faire courir ses élèves jusqu'à ce qu'ils n'aient vraiment plus de force. Pourquoi je pense à ça ? Maaah, laissez tomber. Yun Su se contenta d'allumer son appareil photo et prendre une photo de la jeune femme au moment où elle s'y attendait le moins. Il voulu dire quelque chose, mais l'estomac de la concernée se manifesta et le coupa. Si elle avait l'air de moins en moins crédible, il se sentit soudainement un peu mal à l'aise et lui demanda alors ;



Yun Su - Combien de jours ?


Depuis combien de temps elle n'avait pas manger.


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mer 31 Oct - 12:27


Dire que j'avais cru être tombée sur la bonne personne. C'est bien connue, la chance n'a jamais été de mon côté, pourquoi cela changerait-il maintenant ? J'évitais soigneusement son regard en me concentrant sur mon ventre... Ou sur autre chose. J'avais faim.. Je mourrais de faim, plus précisément. Mais personnes ne pouvait le comprendre. Dans la plus part de ses sociétés riches où on n'a même plus pitié des gens assis dans la rue qui font l’aumône. Le Moyen Age devait être une époque horrible, mais au moins les riches donnaient aux pauvres des villes. Maintenant les actions contre la sous alimentation ou la malnutrition ne sont qui misent en place que dans les pays les moins développés. On oublie les voleuses comme moi, ou plutôt, les enfants que le système fout à la rue... Eux, ils doivent se débrouiller seuls. Eux, ils ne peuvent pas encore travailler... Donc souvent... Eux, ils volent. Je ne me posais plus de questions, depuis le temps que je faisais... J'avais commencer cette fois, sur un des grands marchés de Beijing. A l'époque, je n'avais que dix ou onze ans, mes souvenirs sont flous. En tout cas, j'étais assez petite et assez maigre pour que personne ne me voit. J'étais invisible aux yeux de tous, poussiéreuse, maigrichonne... Je me souviens qu'il y avait un stand de fruits. Je le regardais depuis des heures, je mourrais d'envie de prendre une simple pomme. Elles étaient belles, avait l'air tellement appétissantes... Bref, un paradis auquel je n'avais une fois de plus pas accès. Mais j'avais tellement faim que cette notion m'échappa. Je tendis donc la main pour prendre une de ces pommes. J'avais tout prévu, comme dans les films que je voyais à la télévision – je regardais souvent les vitrines pour passer le temps et oublier ma faim ou même ma petite vie. J'allais ensuite la cacher dans ma veste et partir discrètement avant de courir. Malheureusement pour moi, ce qu'il se passe dans les films... ça reste dans les films ! Le marchand m'a vu, il m'a pris la main et la crier haut et fort : il y avait une petite voleuse ! J'ai cru qu'on aurait pitié de moi, qu'on regarderai dans quel état j'étais... Mais non. Et vu qu'en Chine ont est pas du genre à faire les choses à moitié, il avait pris son grand couteau et n'arrêtait pas de répéter qu'il fallait me couper la main, que je n'étais qu'une petite isolante et répugnante. J'avais peur. Ma mémoire à été tatouée de passage de ma vie à jamais. Quelque part peut être, j'avais de la chance, car cette fille est arrivée et m'a sauvé la vie. Elle s’appelait Wang Sea Hee, je ne l'ai plus quitté depuis se jour – jusqu'à ce qu'elle aille en Corée. On s'est mise à courir après avoir écarté se couteau de ma main... Depuis ce jour j'ai pris cette habitude. Voler a un intérêt pour moi, ça me permet de vivre ! Mais qui peut le comprendre ? Le jeune homme qui m'avait rattrapé devait être comme tous les autres, il ne devait pas penser une seconde que je ne faisais pas ça pour le plaisir. Voler me répugnait.

J'avais utilisé le vouvoiement par politesse et avait donc fait l’innocente. Habituellement je suis plutôt bonne à ce jeux d'actrice. Je l'ai tellement pratiqué que c'est une carte que j'ai amélioré au fil du temps. Sauf que voilà, je ne pensais qu'au fait que j'avais faim. J'avais étrangement du mal à faire autrement avec un ventre qui me le rappelait toutes les cinq minutes. Il fallait que je coupe cette conversation, qu'elle ne s'éternise pas car je ne tiendrais sûrement pas. En plus, mon jeu était pitoyable. Je ne pouvais même pas affronter son regard. J'avais peur de regarder dans les yeux celui que j'avais volé, comme d'habitude me direz vous... Mais il avait utilisé « Chinese ». Trois ans que je n'avais pas entendu ce surnom. Comment l'oublier puisque c'était le premier qu'un étranger me donnait. Par étranger, j'entends étranger de ma petite bande de chapardeurs. Je n'étais pas prête de l'oublier ce cher Yun Su. Je me souviens encore parfaitement de sa tête, il était beau. Si beau. Comparée à moi ! Je n'étais qu'une fille des rues, il avait certainement autre chose à faire que de rester avec celle qui l'avait volé. Ce groupe de touriste... C'est pas ma faute si il était là au mauvais endroit au mauvais moment, si ? Mais il était resté avec moi, nous nous étions revus. Ça me changeait, ça me faisait du bien d'être avec quelqu'un qui réussissait dans la vie. J'avais encore plus envie de me battre, de survivre et gagner contre ce monde ! Je devais donc plutôt le remercier et non le voler une seconde fois. J'appréhendais encore plus de le regarder droit dans le yeux... Mais ça allait se faire tôt ou tard non ? Il avança son poing vers ma tête, ma précisant que je pouvais au moins le regarder quand je lui parlais. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres... C'était fini, j'avais été repérée, grillée... Tout !. Je n'étais toujours pas décidé à le regarder. En faite, je ne régis que quelques paroles plus tard quand il me parla du commissariat.
J'y avais été un fois en Chine, on m'avait nourri, donc je n'étais pas mécontente en fin de compte... Même si il avait fallu que Sae Hee vienne me chercher pour éviter que je ne tombe entre n'importe quelles mains. Je m'étais faite disputée après... Par ma sauveuse. Comme à chaque fois. Mais cette fois-ci j'étais seule, j'étais dans un pays étranger... Je n'étais pas à ma place. Bref, ce n'était pas le moment d'aller au commissariat. Je n'eus même pas le temps de répondre, il m'avait déjà pris en photo. Le flash me fit lever la tête. Je regardai l’appareil. Non ! J'étais paniquée, mon cœur battait à cent à l'heure, il ne fallait pas que je me retrouve au commissariat. Je balbutiai quelques paroles en Chinois, le Coréen ne viendrait pas de toutes façons. Je lui demandais de ne rien dire, de ne rien faire... Mais il avait le droit. C'est bien dommage. Et comme je perdais de plus en plus le contrôle de la situation, mon bon ami le gargouillement de ventre vide refit surface... Élégant je dois dire, mais je n'étais pas à ça près... Ce fut ma roue de secours. Il me demanda depuis combien de temps... J'avais du mal à suivre dans je le regardais enfin dans les yeux... Droit dans les yeux. Yun Su. Pourquoi n'avais-je pas fait attention à qui j'avais à faire dans ce groupe de touriste ? Pourquoi était-ce encore une fois tombé sur lui ? Quand la faim nous frappe, nous ne faisons plus attention aux détails de ce genre... Je comprenais mieux le tutoiement, le « je te connais »... Je comprenais mieux. Je me sentais assez stupide. Tellement que je décidai de m'enfoncer un peu plus faisant mine de ne pas comprendre ce qu'il me racontait, ou plutôt je décidai de retourner la situation :

Yue Ying - «  Combien de jours? Je dirais plutôt combien de temps... »

Alors qu'il parlait de mon ventre, je parlais de nous. J'avais cet art de ne pas pouvoir me dévoilée complètement. Me cacher dans ma carapace. Et puis, je ne pourrais pas répondre à sa question, je ne comptais pas les jours... Je ne voulais pas qu'il est pitié de moi, je ne suis pas du genre à la chercher, cette pitier, alors un autre sujet de conversation serait plus approprié... J’enchaînai donc :

Yue Ying - «  Trois ans si ma mémoire est bonne... En même temps, tu ne pouvais pas resté indéfiniment en Chine... En tout cas... Tu n'as pas changé. Enfin si... Mais en bien ! »

Je fouillai la poche intérieur de ma veste à la cherche de cette petite montre. Je ne pouvais pas la garder maintenant que j'étais dévoilée.

Yue Ying - «  C'est encore tombé sur toi... Je suis désolée... Faut croire que tu as une bonne tête ! Je te la rends, mais ne m’emmène pas au commissariat... S'il te plaît... »

D'une main je lui tendais son bien précieux et d'une autre je serrais mon ventre, baissant les yeux. Je n'aurais certainement même pas la force de me débattre si il décidait de me conduire chez les flics... Partir en courant, n'y pensez même pas... Une solution, il m'en fallait une de secours...J'étais tellement désolée que ça soit tombé sur lui... Quelle image devait-il avoir de moi ? Quelle image est-ce que je revoyais ? Enfin... C'était un peu tard pour se poser ce genre de questions. J'étais quand même heureuse de le revoir, même si tout ne s'était pas passer comme je l'aurais voulu.


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mer 31 Oct - 20:44



Combien de jours avait-elle passé sans manger cette fois ? Cela devait dépasser l'imagination du jeune homme. Elle était si frêle qu'elle aurait sans doute pu se briser à la moindre brusquerie. Elle mangeait, mais ne mangeait probablement pas à sa faim et ce détail, simple détail mettait mal à l'aise le jeune homme dans le sens où il s'était éclipsé de sa vie comme un fantôme. Il aurait voulu la voir une dernière fois avant de rentrer au bercail, juste une dernière fois. La brutalité de Beijing, le fait que les habitants soient anesthésiés à la vue de la maigreur, de la faim, il ne s'en est jamais vraiment remit en rentrant à Séoul. Il n'a pas arrêté de pensé à Yue Xing durant une certaine période et s'était dit qu'il aurait pu l'emporter avec elle dans une de ses valises. D'une certaine façon, il s'était dit que la faim finirait par avoir raison d'elle, le pire des scénarios en somme. Il n'a pas cessé de se torturer l'esprit avec ces images, regrettant de ne pas avoir pu la revoir une dernière fois. Mais elle était là, en face de lui à ce moment précis. D'une certaine façon, il avait l'impression qu'elle pouvait disparaitre à tout moment, comme de la poussière. Elle avait encore volé parce qu'elle n'avait pas eu le choix. Yun Su le comprenait mais ne l'acceptait pas pour autant.

Quand elle a voulu nier le fait qu'elle avait sa montre, il est tout de suite entré dans le mode de l'intimidation pour la faire céder. Il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir un peu coupable car elle semblait vraiment affaiblie par le fait de ne pas avoir manger. La conduire dans le commissariat le plus proche n'est pas dans ses objectifs. Il est vrai que le jeune homme est particulièrement con par moment, mais la connerie n'a pas eu raison de lui, du moins pas intégralement. Il ne faisait que jouer avec elle, ce qui répondit à ses attentes quand après avoir prit la photo, elle se mit à lui parler chinois. La séance d'intimidation prit fin au moment où l'estomac de la jeune femme se manifesta. Sans doute essayait-il de dire "hého, je suis encore là !" la langue de l'estomac était internationale, il n'avait pas mit beaucoup de temps avant de comprendre ce qu'il y avait à comprendre. Enfaite, il l'avait comprit en la voyant pour la première fois depuis trois années. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était ce qu'elle fabriquait à Séoul alors qu'elle ne parlait pas un mot, du moins pas beaucoup le coréen. Cette question n'aura sans doute pas de réponse dans l'immédiat. Elle le tire de ses songes en lui demandant ;


Yue Ying - Combien de jours? Je dirais plutôt combien de temps...Trois ans si ma mémoire est bonne... En même temps, tu ne pouvais pas resté indéfiniment en Chine... En tout cas... Tu n'as pas changé. Enfin si... Mais en bien !


Moh ? Qu'est-ce que... ?


Yun Su - J'ai été quelqu'un de si mauvais ?demanda-t-il ironiquement.


Elle finit par sortir cette fameuse montre de sa poche puis lui tendit. Cette situation, vu les circonstances était tellement embarrassante autant pour Yue Ying que Yun Su qu'essayer de ne pas prendre cela au sérieux relevait du presque impossible. Il prit la montre, la fourra dans son sac sans vraiment y prêter grande attention et l'écouta.


Yue Ying - C'est encore tombé sur toi... Je suis désolée... Faut croire que tu as une bonne tête ! Je te la rends, mais ne m’emmène pas au commissariat... S'il te plaît...


Yun Su, une tête à être volé ahah, ça l'aura au moins fait sourire. Cette jeune femme est source de tellement d'inquiétude pour lui. Mais d'une certaine façon, ce n'est pas ennuyant d'être inquiet à propos d'elle, ni même attractif. C'est neutre. C'est à dire qu'il ne peut simplement pas s'empêcher de s'inquiéter pour elle c'est tout. Et elle s'inquiétait encore à propos de l'idée qu'il la traine au commissariat, cette idiote. Il sentit son coeur se serrer quelques secondes avant d'ajouter ;


Yun Su - Je sais pas, que diraient les policiers si un citoyen ne dénonçait pas un crime tel que celui-ci, hn ?il attrappa ce frêle bras avant de poursuivre par,viens babo, j'ai besoin d'aide pour le moment.


Ainsi donc, ils quittèrent cette ruelle pour se mêler à la foule. Secrètement, il avait peur que le bras de la jeune femme se brise s'il le serrait trop fort. Balayant du regard les alentours à la recherche du restaurant le plus proche, quand ses yeux furent attirés par quelque chose il pressa légèrement le pas. Arrivés à l'intérieur, il faisait chaud, une ambiance cosy régnait dans le restaurant. Ce n'était pas énormément remplit, anormalement vide enfaite... Il ne mit pas beaucoup de temps avant de passer la commande. Il demanda un peu de tout parce qu'il ne savait pas ce qui lui ferait plaisir. C'est au moment où la commande arriva seulement qu'il eut le déclic de lâcher son bras. Une fin d'après-midi dans un restaurant en sa compagnie, valait toutes les visites de Séoul en compagnie de touriste et d'un guide assez maladroit. Est-ce qu'elle en avait au moins conscience ?


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mer 31 Oct - 23:41


Les retrouvailles idéales ? Je ne m'en étais pas fait, ou du moins pas précisément. J'aurais aimé changer avant de le retrouver, pour l’interpeller dès que je l'aurais croisé. Comme ça j'aurai pu lui montrer que j'étais différente, que je n'avais plus de problème pour me nourrir et qu'en plus... J'étais en Corée ! Pour ce qui est du dernier point, on est tous d'accord, que je l'ai voulu ou non, je suis bel et bien dans le pays que je désirais ! Oui, comme ça on change un peu les rôles, une fois c'est lui qui vient en Chine pour me rencontrer, une autre c'est moi qui fait le déplacement pour le revoir. Et devinez quoi ? Ça me faisait un bien fou. Il n'avait absolument pas changer, toujours ce regard que j'aimais tant, ce style qui lui allait si bien, même si cette fois il faisait un peu plus adulte. Mais entre nous, ce n'est pas un mal n'est-ce pas ? Moi aussi j'avais certainement grandis... On a pas dix sept et seize ans toute notre vie ! Quoique... Si cette période de quelques jours où nous étions ensemble avaient pu être allongée, je n'aurais pas grogner. Ces ballades, lui montrer Beijing sous un autre angle que le tourisme, lui faire découvrir des lieux où les touristes ne s'entassaient pas... Je le referais avec plaisir. Je me souviens encore de la joie qui faisait battre mon cœur lorsque je lui prenais la main pour le guider dans les rues bondées et par la suite aller dans les quartiers calmes... Mes quartiers préférés. Il avait beau être un inconnu, il avait été assez... Spécial – et non dans le mauvais sens du terme – pour que je lui fasse immédiatement confiance, chose que je fais avec peu de monde. On se méfie de tout et de rien lorsque l'on adopte un comportement de survie, malheureusement. Mais ça n'avait pas eu l'air de le déranger... Et en plus, nous avions été sauvé grâce à cela. Je ne me fais de très rarement prendre maintenant quand je vole, mais si vous saviez le nombre de sprint que j'ai du ma taper avant d'avoir la technique presque parfaite – oui parce que rien ne l'est... Et surtout pas ce genre de technique. Nous avions couru tous les deux pour éviter de croiser le chemin d'une de mes victimes. J'avais donc un vie agitée au quotidien, une vie sportive en plus. Les panneaux publicitaires indiquant aux passants qu'il fallait faire attention à sa façon de manger m'avait toujours fait rire : j'étais des les normes d'une certaines façon... Sauf pour le « manger entre les repas ». Oui, c'est dur de se dire qu'à telle heure il faut que vous ayez trouvé un aliment à vous mettre sous la dent ! Enfin bref, des détails. Le plus important, c'est que je le retrouvais ENFIN après une séparation de trois longue année. Je ne sais pas si je lui en avais voulu ou si j'étais vraiment triste qu'il soit partis. Mais ce dernier jour, j'avais été à notre lieu de rendez-vous sans qu'il ne soit jamais ré-apparu. Je m'y attendais, mais une partie de moi ne voulait pas enregistrer le fait qu'il partirait tôt ou tard car je m'étais déjà bien attaché à ce petit gars... Peut être même trop ? J'ai beaucoup pensé à lui toutes ces années, j'imaginais ce qu'il pouvait faire, d'autres voyages ? En France, à Paris plus précisément, la capitale de la mode. C'était un comble pour un mannequin, non ? J'imaginais qu'il ne pouvait lui arriver que du bien. Je rêvais du bonheur des autres en oubliant parfois le mieux... Ou peut être en rêvant à une vie meilleure, c'est peut être la façon que j'ai trouvé pour avance : rêver. Mes rêves sont pourtant très peu accessibles... Je ne les raconte pas, je n'aime pas cela. Je les garde juste dans mon jardin secret.

J'étais contente de voir qu'il ne m'avait peut être pas oubliée... Enfin sûrement, vu le surnom qu'il employait. Ça m'avait manqué. Je souris lorsqu'il demanda si il était quelqu'un de mauvais auparavant. Non, il était parfait ! Il le savait, il savait comment je le voyais. C'était donc une réplique ironique. Je sortis enfin la montre de ma poche intérieur pour le lui rendre. Je m'excusai par la même occasion que ça soit une fois de plus tombé sur lui. C'est fou comme je devais être inconsciemment entêtée à le voler... Je n'y arriverais jamais ! Et puis, je ne tenais pas à recommencer une troisième fois. Il pris son bien et la rangea précipitamment dans son sac afin de ne pas faire durer ce moment gênant. Mes joues devaient certainement avoir rosies, de honte peut être. Ses excuses et sa remarque l'avait fait sourire... C'était une bonne chose, ça lui allait si bien ce petit air. Bien que je pouvais distinguer dans son regard qu'il était inquiet. J'avais bien fait de ne pas lui dire exactement depuis quand je n'avais pas pris un bon repas, ça ne lui mettait pas un poids en plus sur la conscience. Il me pris par le bras sans que je n'eus rien le temps d'ajouter. Comment ça il avait besoin d'aide. Babo ? Qu'est-ce que ça voulait bien vouloir dire. Je ne maîtrise pas encore parfaitement la langue coréenne... Soit c'était une expression, soit c'était un nouveau surnom... Je n'en savais rien. Je me contentais de le suivre, accrochant ma main autour de son poignet un peu plus fort en adoptant son rythme de cadence. Je ne le quittai pas des yeux, cherchant à comprendre ce qu'il avait dans le crane . J'eus rapidement réponse à mes questionnements. Un restaurant. J'étais embarrassée... Mais aussi heureuse. J'allais pouvoir me remplir le ventre... Mais j'avais l'impression de vivre sur le dos des autres. J'entrai derrière lui, le suivis et m'installai en face de lui silencieuse. Ma gorge était devenue sèche tant j'étais gênée... Je me sentais stupide, pourquoi n'avais-je pas compris ces attentions ? Il n'y avait pratiquement personne dans ce restaurant... En même temps il était tôt dans l'après midi. C'était une des premières fois que je franchissais la porte d'un restaurant pour m'installer sur un siège, confortablement... Les resto' ne sont pas des lieux faciles à voler... C'était souvent le dernier recours... Pourquoi est-ce que je pense à ça ! Je ne devais plus être une chapardeuse. Je m'en mordais la langue en l'écoutant prendre commande. C'est fou comme je pouvais être sage quand je le voulais. Je gardais toujours sa main dans la mienne, depuis que je l'avais saisie tout à l'heure, ni lui ni moi ne s'étions lâchés. Ce lien ne de défit que lorsque la commande arriva. A mon plus grand étonnement, il n'avait pas été délicat sur les demandes. Les plats arrivaient. Je bavais déjà, rien qu'en les regardant et en sentant cette délicieuse odeur. J'attendis que le serveur se retire pour enfin briser le silence.

Yue Ying - « Il... Il ne fallait pas. C'est bien trop.... »

Je n'avais jamais eu l'habitude qu'on se donne tant de mal pour moi. Il devait être l'un des premiers, pour ne pas dire le. Ça me faisait vraiment chaud au coeur, tellement que j'en avais presque les larmes aux yeux. Je me promettais de ne plus jamais me retrouver dans des états de faim pareils... Il fallait que je change, que j'y arrive. J'avais dix neuf ans. Dans ces longues années, combien en avais-je passé à la rue ? Bien trop. Un jour, une semaine... C'était déjà trop. J'avais l'âge pour changer, j'avais tous les atouts pour maintenant. Il fallait que je me mette à la recherche d'un emplois, quel-qu’il soit. Mais d’abord, profitons de ce petit repas en tête à tête. Un repas avec lui était la meilleure des choses que je ne pouvais espérer.. En faite, je n'étais pas tombée sur la mauvaise personne, au contraire. C'était la meilleure. Sur ce coup, j'étais bien chanceuse.

Yue Ying - « Merci beaucoup en tout cas... Je te le revaudrais, tu as ma parole ! »

Dans un sens, je lui étais éternellement redevable, mais pour le moment je n'avais pas envie de chercher une solution... Surtout le ventre vide, dieu seul sait comme ça me réussit ! Je commençais donc de manger en le remerciant encore une fois. Ah oui, quand je le voulais, je pouvais être lourde... Mais je ne lui dirais jamais assez merci. Je décidai de m'aventurer dans un plat que je ne connaissait pas, accompagné d'une sauce mystérieuse. En prenant la première bouchée, j'étais satisfaite, c'était excellent – tout est bon quand on a faim. Mais ce plat était... Très épicé ! Je me précipitai donc aussitôt sur mon verre d'eau.

Yue Ying - « Oh mais ! C'est super épicé dis moi ! »

J'avais tiré une de ces têtes, il y avait de quoi rire.... Je bus mon verre d'une traite et secouai la tête. Ça avait l'air de passer. Et non je n'étais pas une habituée des plats épicés... Je n'avais jamais eu l'occasion d'y goûter. Je me reconcentrai ensuite sur lui, repensant soudainement à la photo qu'il avait pris tout à l’heure :

Yue Ying - « Tu l’effaceras hein, la photo de tout à l'heure... Tu as un si bel appareil, ça serait dommage de le gâcher de cette façon ! Et dis moi alors, de ton côté, ça va ?»


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Jeu 1 Nov - 12:32



Ils marchaient dans les rues bondées de Jongno et il pouvait sentir la main de la jeune femme refermée sur son poignée, un peu de chaleur sur cette peau froide en toutes saisons. D'ailleurs, le froid commençait à s'installer sur la ville, cette fin d'après-midi serait sans doute la dernière avec la présence du véritable soleil. Il était en train de penser qu'il fallait en profiter, qu'ils en profitent plutôt, car le jeune homme est assez résistant au froid en général. Quand ils arrivèrent dans ce restaurant, une température bien plus agréable que la précédente s'installa. A cette heure de l'après-midi il n'y avait encore personne. C'était parfait pour le jeune homme qui détestait les restaurants trop remplits. En général, il y avait toujours un table qui partageait sa conversation avec tout le monde. Une table trop bruyante en somme. Yun Su passa la commande rapidement avant de jeter un coup d'oeil à l'heure sur son portable, dix-huit heure et demie. Si la chinoise semblait assez gênée par la situation, du point de vue du photographe c'était la moindre des choses. Quel idiot il aurait fait s'il l'avait abandonnée en plein milieu de rue avec pour seul compagnon son chinois et son maigre coréen ? Et quel con il aurait fait s'il l'avait trainée au commissariat ? Ah, il en a une petite idée ! Croyez-moi quand je vous dis qu'il l'aurait eu sur la conscience et qu'il n'aurait pas réussi à dormir tôt cette nuit. Elle était à Séoul et ça semblait si irréel. Comment s'était-elle retrouvée ici ? Elle avait marché à pied depuis Beijing jusqu'ici ? Ce qui explique le fait que ça lui ai prit trois années sans doute. Non, n'essayez pas de comprendre ma logique, il n'y en a tout simplement pas.


Le jeune homme se détend alors, posant sa veste sur le dossier de sa chaise quand la commande arrive, leurs mains se détâchent alors pour la première fois. Le visage de la jeune femme s'illumina, ce qui le fit légèrement sourire durant un petit moment. Elle avait un sourire contagieux. Lui qui en général est plutôt grognon et de mauvaise humeur, il est agréable de le voir comme ça de temps en temps.


Yue Ying - Il... Il ne fallait pas. C'est bien trop....


Lorsqu'il l'a regarda dans les yeux, il fut surprit de voir les siens briller comme si elle allait se mettre à pleurer. Il tendit sa main, puis l’agitât, signe qu'elle ne devait pas pleurer, ça le mettait souvent mal à l'aise de voir des femmes pleurer à cause de lui. Il passa sa main dans ses cheveux en lui disant que ça allait et que c'était la moindre des choses. Impossible de la regarder dans les yeux pour autant à ce moment là. Elle le remercia ensuite, parlant de faire de même prochainement. Il n'en doutait pas une seconde et rajouta sans pour autant le penser ;


Yun Su - Naturellement, sinon je t'enverrai séjourner au commissariat hn


Quand ils commencèrent à manger et qu'il vit les baguettes de Yue Ying s'orienter vers un plat en particulier, il fut légèrement inquièt pour elle, ce qui se confirma ensuite le plat étant un peu épicé pour les personnes qui n'en avaient pas l'habitude. Il eut un sourire amusé suivit d'un léger rire lorsqu'elle se précipita vers l'eau. Maintenant on sait qu'elle n'aime pas les plats épicés Yun ! ... La conversation s'orienta vers quelque chose d'autre, cette fameuse photo qu'il avait prit. Que ? Qu'est-ce qu'elle disait ? Supprimer cette photo ? Il sortit son appareil pour jeter un coup d'oeil à ce qu'elle disait. En effet, elle racontait des bêtises, mais de grosses bêtises. Elle n'en avait aucunement conscience mais elle les photos rendaient bien et de plus elle était très photogénique.



Yun Su - Moh ? La supprimée ? Chinese, tu as perdu la tête hn... Probablement l'effet du plat épicé ~ je garde cette photo tu ... ressors vraiment bien là-dessus, vraiment.dit-il en rangeant son appareil photo dans son sac. Sinon ça va comme d'habitude, je ne suis plus mannequin, je suis passé derrière l'appareil photo et j'écris des livres à mes heures perdues. Et toi, qu'est-ce que tu viens faire à Séoul ? Mah, je sais que tu n'arrivais plus à te débarrasser de ma moi dans tes pensés et que je suis la raison principale, mais après ?



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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Ven 2 Nov - 19:34


Ce petit restaurant était très sympa. L'ambiance cosy qui régnait me mettait à l'aise... Même si j'étais énormément gênée. Yun Su allait dépenser son fric pour moi en m'emmenant manger dans un restaurant. Son attention était tellement gentille qu'il m'était impossible de lui reprocher quoique ce soit, mais... Un restaurant, c'est quand même gros non ? Et cher surtout. Je n'y étais jamais rentré à cause des prix. A chaque fois que j'avais eu une petite somme sur moi, je me prenais de la nourriture à emporter dans un des stands qui traînaient le long des rues. Le geste qu'il faisait n'était peut être pas grand chose pour lui – c'était sûrement normale – mais pour moi, c'était beaucoup. Je ne saurais jamais comment le remercier... Mais donc, pour le moment, nous nous concentrions sur la nourriture qui arrivait. Je lui fis l'habituel coup du « Tu n'aurais pas du... », je le pensais réellement ; mais cette phrase avait toujours eu, dans mon esprit, un petit côté hyperbolique... Je ne serais dire pourquoi... Peut être parce que je n'étais jamais habituée à dépendre de quelqu'un. Pour le moment, je dépendais un peu de Yun Su, car si je n'étais pas tombé sur lui je serais bien embêtée... Si en plus je m'étais faite prendre. Vous connaissez les stéréotypes qu'on donne pour chaque habitants de chaque pays ? Et bien dans les pays asiatiques en générale, je n'avais jamais rien entendu de très bon, que ce soit en Corée, en Chine ou au Japon, pour les voleurs comme moi. La police nous traque, les habitants se font un plaisir de nous dénoncer dès qu'ils nous choppent. C'est pour cela qu'on passe notre temps à courir, on échappe aux forces de l'ordre ! Je n'aurais pas aimé me faire prendre, dans mon pays... Enfin, c'est une autre histoire. Je sortis de mes pensées et le regardai avec un sourire grand jusqu'aux oreilles.

Il fallait croire que mon sourire était contagieux puisque j'arrivais à la faire sourire, lui aussi. J'étais tellement heureuse de me retrouver en face de lui, mon sourire l'exprimait aussi. Et dès que les plats furent tous installés en face de nous, je crus que j'allais pleurer tant il y en avait. Non il n'aurait jamais du, pas autant du moins... Je ne suis pas du genre à être une âme sensible, je ne pleure pas facilement – pour de vrai en tout cas. Je sais que je n'allais quand même pas pleurer au sens propre, mais mes yeux c'étaient illuminés : c'était trop beau pour être vrai ! Je m'étais reprise à me pincer l'avant bras – oui, facile de le faire discrètement puisque j'avais croisé mes bras sur la table en attendant. Sa remarque me fit sourire. Il avait l'art de prendre les chose avec un certain humour que j'appréciais particulièrement. Un sourire s'était redessiné sur mes lèvres. Je le regardai, le mettant au défit de le faire, m'emmener au commissariat. Après cela, nous nous mirent à manger... J'y allais un peu au pif, comme on dit , je ne connaissais aucun des plats servis, mais j'étais sûre de trouver ma vie. D'ailleurs une assiette m'avait tout de suite attiré l’œil. J'approchai donc mes baguettes de ce plat et fut plutôt surprise quand je mis la première bouchée sur ma langue. C'était épicé... Très épicé. Je me précipitai donc sur le verre d'eau. Il faut croire que ça avait réussis à redonner le sourire à notre super héros du soir. Je peux bien l'appeler comme ça non ?

Tout en essayant un autre plat, je lui demandai si il était possible qu'il efface la photo qu'il avait prise tout à l'heure... Photo de souvenirs de nos retrouvailles un peu... Étranges. Qui a déjà retrouver un très bon ami dans des conditions pareilles ? Je demande à voir ! Sa réponse m'étonnai. Cette photo avait été prise sur le coup, elle m'avais bien surprise d'ailleurs, mais il disait qu'il n'allait sûrement pas l'effacer, que c'était à cause les plats épicés qui me faisait dire tout et surtout n'importe quoi. Je souris.

Yue Ying - « Tu n'as pas changer va ! »

Marmonnai-je lorsqu'il rangeait son appareil dans son sac. Je lui souris. Vraiment bien hein ? Il était adorable... J'écoutais donc la suite et continuai la conversation :

Yue Ying - « Tu as changé de boulot il y a longtemps ? T'as des historiques de tes photos & bouquins ? Bon je suppose que les livres sont en coréens... Mais tu me montreras ? »

Ah oui, je l'avais sous la main maintenant, je ne comptais pas le lâcher. De toute façon, j'allais faire ma vie à Séoul, ça j'en étais sûre. Beijing à beau être une jolie ville, ma ville natale, pour le moment je n'ai nullement envie d'y refaire un tour. J'avais peut être une chance de réussir ici, non ? Bien évidement ça devait lui faire bizarre de me voir ici. Je m'attendais donc à ses questions, mais il avait rajouter cette touche d'humour qui m'avait obligé à continuer.

Yue Ying - « Je... Je pensais que tu ne devinerais jamais ! Tu lis dans mes pensées, c'est ça ? J'avoue, je cherchais une façon de t'approcher, ça faisait un moment que je te suivais et tout... » mais mon sourire ne restai pas bien longtemps depuis quelques mois... Je n'étais pas là pour rigoler normalement... « La vérité... C'est que je me suis un peu perdue. Je recherche une amie, elle est précipitamment partie, j'ai donc sauté dans le premier avion, mais c'était bien après son départ, peu être trop tard. Elle n'est sans doute plus à Séoul à l'heure qu'il est... J'en sais rien. Je cherche... »

Je baissai les yeux en reprochant dans un des plats. Je me régalais.... Mais je me rendais compte que j'avais probablement plombé l'ambiance. J'avais encore du mal à parler de Sae Hee. Je m'étais entêtée : elle ne s'était pas enfuie, elle.... Je n'en savais rien, et c'était ça le plus dur en faite, ne pas savoir pourquoi. Qui sait ce qui pourrait lui arriver ?


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MessageSujet: Re: dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying   dear chinese, how are you now ? {feat. Xing Yue Ying Rapons10Mer 7 Nov - 12:27



Toujours fidèle à son poste d'éternel idiot quoi qu'il arrive, notre Yun ne changeait pas ; il était juste devenu un peu plus responsable depuis l'arrivée de son fils, Ji Woo sinon qui le serait ? La mère était partie sans prévenir et depuis elle n'avait pas donné de nouvelles, ni de signe de vie d'ailleurs. Il fallait bien que quelqu'un soit responsable n'est-ce pas ? Et maintenant il était dans ce restaurant avec cette jeune femme qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps. Il croyait qu'il ne la reverrait plus jamais le jour où il est monté dans cet avion pour rentrer à la maison. Et maintenant elle est à Séoul pour de vrai, c'est presque irréel ! Ca fait vraiment plaisir de voir que même si cette journée a été débordante de catastrophes, il y a des choses positives qui nous attendent au coin d'une rue. Et pour ce qui était de la situation présente c'était Yue Ying.



Elle lui pose tellement de questions qu'il n'arrive pas à tout suivre d'un coup. C'était comme si elle tentait de rattraper le temps perdu en parlant le plus vite possible. Elle lui demandait des tas de choses, si ça faisait longtemps qu'il avait quitté son travail, s'il avait gardé son book et s'il pourrait lui montrer ses livres. Il avait décroché du travail de mannequin depuis un moment même si avec le temps ça avait fini par lui apporter beaucoup plus que ce à quoi il s'attendait car il avait réussit à faire parti de l'élite. Tout le monde le voulait et les contrats s'enchaînaient. Cependant il ne garde pas que les mauvais moments passés dans cette agence car il y en a eu des bons. Il n'aurait probablement pas pu rencontrer Yue Ying autrement que par le mannequinat. L'idée d'aller en Chine faire du tourisme ne lui aurait probablement pas traversé l'esprit. Peut être un peu plus tard, mais trop tard justement



Yun Su - J'ai arreté ... Depuis un petit moment maintenant mais j'ai tout gardé. Je suppose qu'avoir des souvenirs de toutes ces années dans cette agence ne pourra pas me faire de mal. Sinon à propos de mes livres, quelques uns ont étés traduit en chinois mais tu devras te faire au coréen ... Enfin, si tu comptes rester longtemps ici ?



Elle le suivit dans ses propos ironiques ce qui le fit légèrement sourire. L'idée qu'elle puisse le stalker et le suivre partout l'était assez d'ailleurs.


Yun Su - Mah, je le savais c'est tout, dit-il l'air innocent.


Cependant la conversation prit une tournure un peu plus sérieuse lorsqu'elle parla de son amie qu'elle cherchait. Elle était venue sur coup de tête pour cette amie et depuis elle était perdue dans le labyrinthe qu'est Séoul. Probablement une amie très importante, parce qu'on ne saute pas dans le premier avion pour retrouver n'importe qui. Devant l'inquiétude de la jeune femme, le photographe semblait réfléchir pendant quelques instants avant de lui dire ;


Yun Su - Je peux probablement t'aider à la chercher ? Trouver quelqu'un sans son numéro à Séou c'est comme avoir les yeux bandés et essayer de trouver la sortie d'un labyrinthe géant... Mais alors le temps que tu la trouves installes toi chez moi ? Il y a une chambre d'ami qui ne demande qu'à être prise et nous ne sommes que deux à la maison donc impossible que tu dérange, au contraire, ça me fera plaisir. C'est probablement Ji Woo qui va te déranger avec tout son blabla, il parle beaucoup pour son âge... Je suis sûr que tu vas la retrouver donc laisse moi t'aider et arrêtes de faire cette tête ? Ca va aller... D'accord ?



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