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| » insanity destroys reason, but not wit. | |
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Baek A. Nolan admin ⸗ the sadistic child.
∆ BLAZE : nuòyán. ∆ AVATAR : kim jong in - kai. ∆ messages postés : 676 ∆ ici depuis le : 08/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : dix-neuf. ∆ DE SEXE : Masculin ∆ NATIONALITÉ : colombien-américain aux origines coréennes. ∆ JOB : mannequin. ∆ CÔTÉ COEUR : seems like i am bae blaine's property. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : give me a b to the l to the aine; and i'mma go insane. think about how much blood i need and nakht is about to freeze. {uc} | Sujet: » insanity destroys reason, but not wit. Mar 9 Oct - 19:12 | |
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» INSANITY DESTROYS REASON, BUT NOT WIT. « ; tenue.J'ai envie de fraises. Hurlant ainsi sans discrétion aucune, mon estomac me réveilla aux aurores – pensant très justement qu'il était temps que j'avale quelque chose. Passant ma main sur mes yeux, je me rendis compte que j'étais légèrement dénudé – et surtout légèrement dans un lit qui n'appartenait ni à moi, ni à Blaine. Tentant difficilement de recoller les souvenirs entre eux, je fis un rapide résumé de ma soirée. Je n'étais pas rentré chez moi, hier. J'avais voulu, mais une fois devant l'immeuble, j'avais vu son visage. Inquiet. S'était-il inquiété pour moi ? Pas la moindre idée. Une partie de moi avait envie qu'il se préoccupe de moi, l'autre me soufflait qu'il valait mieux que je reste éloigné de cet homme. Je soupirai. Non, une fois de plus je n'étais pas rentré à la maison. C'était bien la peine que je paie un loyer. Étendue à mes côtés se trouvait une fort jolie demoiselle encore assoupie. Son prénom … m'échappait totalement, et je ne pensais pas non plus avoir fait quoi que ce soit de mon corps avec elle. Mais elle était là. Les mèches de ses cheveux se soulevant sous sa douce respiration lente et régulière. Je déglutis. Qui était-elle ? Je n'avais pas bu, la veille. Ou disons, pas assez pour être pris d'amnésie au point de ne pas me rappeler d'elle. Puis cela me revint d'un coup comme l'on peut se prendre un poteau de fer en plein milieu de la rue : c'était sa sœur. La sœur à mon pote. J'avais trop d'estime pour mes amis pour que je puisse faire quoi que ce soit de sexuel avec leur sœur. Ainsi, c'était peut-être pas grand-chose, mais c'était plutôt une grande preuve de mon abstinence de la nuit dernière. Je me redressai sur les coudes, penchant la tête sur le côté en la détaillant. Il n'empêche que, parfois, je me demandais pourquoi je m'imposais cette éthique. Cette morale qui me disait que je ne devais mettre aucune nana entre mes amis et moi. Parce qu'elle, même un aveugle pourrait voir sa beauté. Aucune pulsion animale ne faisait surface en moi. J'avais juste envie de rester à côté. Et de la réveiller en posant mes lèvres sur son épaule, aussi, peut-être. Mais rien de … Elle se mit soudainement à grogner, me tirant de mes songes alors que mes yeux s'étaient aventurés peut-être un peu trop bas sur son buste. Son regard croisa le mien et un fin sourire fendit son visage. Ses lèvres étaient tellement gercées que j'eus cru les voir s'ouvrir un peu plus. Je gardai une expression froide et me laissais retomber sur le coussin, tournant vers elle mon visage. Elle parla, mais je ne l'écoutai pas. Trop absorbé par les réminiscences de ma nuit passée. Puis elle se releva sur les coudes, m'offrant un sourire si tendre et si chaleureux que je me posais quelques questions quant à ses réelles intentions. Je passai ma mes doigts sur sa joue puis me relevai en m'extirpant difficilement de mon lit. La froideur de la pièce vint agresser la peau de mon torse et des frissons se dessinèrent sur ma chair. C'était tellement désagréable. Comment pouvais-je ressentir la même chose que les êtres humains, sans en être un ? C'était insensé. La nature était vraiment mal foutue. J'aurais tellement préféré être un vrai vampire à la peau si glaciale que le vent lui-même ne pourrait rien y faire – mais non. Ma peau est glaciale, oui. Mais je ressens les effets du vent. Et c'est purement désagréable. Cette sensation d'avoir dormi était factice, elle aussi. Je ne pouvais pas dormir. J'avais dû simplement passer trop de temps à me concentrer sur Blaine, au point d'en avoir perdu la notion du temps. J'avais du fermé les yeux et me réveiller aux côtés de cette créature ravissante qui, elle, ignorait tout de ma véritable identité. Qu'étais-je ? Un monstre. Mais un beau monstre. Un qui aurait voulu être un peu plus humain, ou un peu plus vampire. Que voulais-je être, hah … Je soufflai. J'étais voué à ne trouver jamais le repos éternel, à avoir constamment faim – à être étreint de cette puissante envie de planter ne serait-ce qu'une fois mes canines dans le cou d'un humain. C'était drôle. Je me demandais toujours pourquoi mon existence ne se résumerait qu'à la souffrance … pourquoi moi ? Qu'avais-je mérité pour cela ? Une malédiction. Je me demandais souvent ce que cela me ferait. Au début, je serais triste. De voir tous mes proches mourir sous mes yeux, les uns après les autres. Et au final, cela ne me fera plus rien ? Serais-je complètement insensible à tout ? Et cette fille-là. Quand elle mourra. Ne ressentirais-je rien ? Vraiment rien ? Ou serais-je triste ? Combien de temps me faudra-t-il avant de ne plus rien ressentir ? Ou serais-je sensible jusqu'à la fin de ma vie ? Mais … Ma vie n'aura jamais de fin. Je soupirai bruyamment. La cuisine était déserte. Elle s'était recouchée et une forte envie de rentrer chez moi en courant remuait mes tripes. Mais je ne pouvais pas. Je n'avais pas envie. Demandant à la belle aux bois dormant si je pouvais emprunter sa salle de bain, je m'y glissai rapidement une fois qu'elle eut accepté ma requête. Pas de traces de mon ami en vue, alors je supposais qu'il devait être à l'université – ou je ne savais pas vraiment où mais je m'en tapais un peu, actuellement. Une envie de fraise me surprit. Oh oui. De bonnes grosses fraises rouges juteuses qui couleraient dans ma gorge. Oh oui. Excellente idée. L'eau me vint à la bouche tandis que je me séchais rapidement les cheveux. Dès que je sortis de la salle de bain, la jeune fille était accoudée au comptoir de sa cuisine. Elle me sourit et je haussai la tête, timidement. J'avais sans doute l'air d'un sans domicile fixe, à vaquer comme cela d'un appartement à l'autre. Mais cela m'était complètement égal. J'avais déjà dû venir ici une ou deux fois – à vrai dire, je découchais tellement que je ne comptais plus. Néanmoins, il était temps que je quitte les lieux et que je décampe rapidement. Attrapant les quelques affaires qui traînaient ça et là dans le salon, j'esquissai un ultime sourire à l'attention de la jeune coréenne avant de descendre quatre à quatre les escaliers de l'immeuble. Des fraises. Où, dieu pouvais-je avoir des fraises à cette saison et cette heure-ci ? Dans un bar, bien sûr. Instinctivement, je me dirigeai vers un établissement quelconque et entrai pour commander ce que je souhaitais. Par chance, on accéda bien rapidement à ma requête et je m'installai sur une banquette en cuir. Fermant les yeux et soupirant comme si j'avais effectué un trop grand effort. Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, je crus sentir mon cœur s'arrêter de battre – ah, mais je n'en possédais pas. C'était elle. Cette sale gamine. Qui avait osé. Mes fraises. Les manger. Comme ça. Sous mes yeux. Sans rien. Le souffle court, je me positionnai au dessus de mon bol en la fixant avec de grands yeux noirs. Quelle ose s'approcher, quelle ose. Pas encore, non. Elle serait capable de me les voler de nouveau. Mais une fois que j'ai fini. Une fois que j'ai mangé … Oui, c'est elle qui va manger.
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Ahn Raven thunderstruck ⸗ i've got the power.
∆ BLAZE : dalmuri (joe/kaz) ∆ AVATAR : park lizzy le kiwi zombie des after school. ♥ ∆ messages postés : 351 ∆ ici depuis le : 05/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : l'âge qui affirme que je suis adulte, mais pas celui légal pour boire en corée. 19 ans, c'est balot. ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : americano-coréenne, la double nationalité, ouais, alors que j'ai jamais mis les pieds aux usa. magnifique. ∆ POUVOIR : mon taff, à moi, c'est de faire joujou avec la glace. genre, je te congèle, et je trouve ça marrant. ∆ ÉTUDES : 3ème année de bons et loyaux services en arts et littérature. ∆ CLUB(S) : danseuse aux gros sabots & journaliste super pas fiable. ∆ JOB : assistance dévouée en classe de danse moderne et contemporaine (vous savez, les danses de comédies musicales, tout ça ...) ∆ CÔTÉ COEUR : je suis zoophile. j'aime les chats. les bébés chats, surtout. mon coeur est un paquet de croquettes. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : - my life:
₰ Récemment, j'ai recueilli un renard polaire. Je l'ai appelé Aiden. N'est-il pas trop cute? Je l'aime déjà.
₰ Cette chanson restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ma favorite. La plus magnifique. Chantée par Oz, avant... | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Mar 9 Oct - 23:02 | |
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Ah ! Je suis tellement fatiguée … Je venais de terminer mon travail à la salle de danse. Aujourd'hui fut tellement épuisant. Comment pouvais-je encore tenir debout ? Comment ça, j’exagère ? Oui, et alors ? On avait fait les dernières répétitions avant le premier examen, je ne vous raconte même pas comment j'ai dû servir de cobaye à la professeur de danse. Je suis sûre qu'elle a pris son pied. Cochonne ! Sadique ! Heureusement que je suis payée pour faire ça.
J'étais assise à même le sol de la salle, contre le miroir, respirant comme un bœuf en chaleur. J'avais beau tamponner mon front avec ma serviette éponge, l'impression que la sueur coulait à grosses gouttes sur mon visage ne s'arrêta pas. Je devais être rouge comme une pauvre courge qui était restée trop longtemps au soleil, en été, en pleine canicule. Sauf que là, la canicule était multipliée par AU MOINS cinquante. Tuez-moi, pitié !
Après avoir repris une respiration régulière, je me décidais à me lever pour aller à la douche. Vous pensiez pas que j'allais repartir sans me laver quand même ? Si ? Mon dieu. Bref, je me lavais sous l'eau froide et me changeais. Il faisait bon aujourd'hui. Je pris le métro pour retourner chez moi, où j'allais déposer mes affaires. J'avais eu l'impression que le trajet avait duré des heures, or, ce n'était évidemment pas le cas.
Une fois débarrassée de mon gros sac rempli de mes vêtements de sport et autres objets utiles -ou non-, je prenais mon sac à main et ressortis. Je vivais seule, donc aucun problème avec mes colocataires du genre « Pourquoi t'as pas fait la vaisselle ? Ça fait trente plombes qu'elle est dans l'évier. » C'est pourquoi j'ai un lave-vaisselle. Enfin bref ! Reprenons le métro, prenons l'air ! Rien de mieux après une bonne matinée de dure labeur que d'aller dans un bar. Surtout qu'il allait être l'heure de manger, et j'avais trop la flemme pour faire ne serait-ce qu'un simple mouvement pour mettre mes pattes dans le micro-onde. J'avais envie de me faire servir, pour une fois ! Direction la partie ouest de Gangnam, là où on servait une nourriture tellement bonne que j'aurais rêvé d'installer ma tente là-bas. Si, si, c'est vrai. Mais j'avais pas de tente, et je me ferais certainement jetée, prise pour une sans-abris … Cette fin est tellement triste, vous ne trouvez pas ? J'aurais presque envie de verser une petite larmichouille, moi …
Je partais quand même avec seulement l'idée de manger, mais je ne savais même pas ce que j'allais faire de mon après-midi, après avoir rempli mon petit ventre. D'ailleurs, j'aurais pas grossi, moi ? Je me regardais discrètement dans le métro alors que j'arrivais à l'arrêt qui m'intéressait. Les portes s'ouvrirent et je sortis pour monter les escaliers. Ouais ! Enfin une autre vue que des murs ! Le ciel et … Les buildings. Okay, je ne vais rien dire, je me tais. Parfois, je me demandais si je ne devrais pas aller à la campagne … Je devrais aller voir ma grand-mère, tiens ! Bonne idée ! Dès que je peux, j'irai lui rendre visite. Bon, Busan, c'était pas LA campagne mais on fait avec les moyens du bord.
Je me dirigeai vers le bar. On voyait l'enseigne dès la sortie du métro. J'entrai finalement et allai commander quelque chose de simple, et à boire. Je dus patienter un peu avant que l'on me donne enfin ce que j'avais demandé. Du regard, je cherchais un endroit où me poser. Mes yeux passait la salle aux rayons lasers, alors que je tombais sur une tête qui avait l'air familière. Qui était-ce, déjà ? Mh … Ah oui ! Le garçon aux fraises ! Pas très bavard … Mais sympa quand même, enfin, je crois. C'était l'occasion de parler un peu plus avec lui. Je me dirigeai donc à sa table et m'assis en face de lui, un grand sourire aux lèvres.
« Salut ! Ça faisait longtemps, dis donc. Tu te souviens de moi ? »
- Spoiler:
J'ai trop honte, je suis désolée. TT
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Baek A. Nolan admin ⸗ the sadistic child.
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Le temps sembla s'arrêter lorsque sa voix parvint jusqu'à mes oreilles. Les poils se hérissèrent sur mes bras et je relevai très lentement le visage vers elle – se moquait-elle ouvertement de moi ? Mes pupilles percèrent les siennes à la recherche de réponse – mais rien. Elle semblait vraiment sincère, c'était le pire. Innocente. Naïve enfant qui ne semblait pas avoir conscience de la monumentale erreur qu'elle avait osé faire avec moi. Oh, certes, je n'étais pas le garçon le plus facile d'approche – mais je n'étais pas pour autant le plus abject. J'avais un minimum de politesse qui faisait à ce que j'étais capable de répondre un bonjour quand on m'en envoyait un. Et ce, que je connaisse mon interlocuteur ou pas. Mais elle. Elle avait fait la seule chose au monde qui ne fallait absolument pas effectuer en ma présence. Il aurait été davantage utile pour moi qu'elle aille voler des fraises ailleurs pour me les donner plutôt que l'inverse. Et, j'étais très rancunier dès qu'il s'agissait de gourmandise. Mon plus grand péché, sans doute. Je préférais avoir celui-ci plutôt que les autres. Mais plus j'y réfléchissais, plus je me disais que je les avais probablement tous dans un degré plus ou moins extrême. La colère, par exemple. J'étais colérique. Elle me montait vite. Et là, en l'occurrence, elle était encrée dans ma gorge. Son sourire si pur, si naïf me faisait littéralement sortir de mes gonds. Resserrant par réflexe mon bol vers moi, je plissai les yeux comme un gamin. Étais-je stupide à réagir de manière si extrême à quelque chose qui n'était pas bien grave ? Oui, cela l'était. Mais j'étais mal-luné, de toutes façons. Quelle ironie. Un vampire mal luné. C'était la faiblesse de ces sales chiots, ça. Pas pour nous. Et pourtant. Elle avait pourtant une voix cristalline qui n'avait rien de si désagréable au son – et pour avoir la malchance d'avoir mes six ( oui, six ) sens décuplés, je pouvais affirmer que sa voix n'avait rien d'horrible. Seulement voilà, à mes oreilles elle sonnait faux. Un crissement. Comme l'on peut rater une note de musique sur les cordes de son violon au point de se faire saigner les tympans. Peu importe ce que sa petite bouche pouvait articuler, je n'étais capable d'entendre rien autre que je veux tes fraises, je vois tes fraises, j'aurais tes fraises. C'était tellement stupide. C'était tellement plus fort que moi. C'était tellement … pénible, au fond. « pas assez longtemps … » murmurai-je entre mes dents à son attention quant au fait que cela faisait un petit bout que nous ne nous étions pas vu. Allait-elle mal le prendre ? Oh, peut-être. Si je m'en souciais ? Non, pas tant que mes fruits étaient dans mon bol.
Au fond, elle n'était pas si moche, la petite. Si l'aveuglement de ses agissements passés voulait bien s'ôter de mes yeux, alors peut-être même que je pourrais la reluquer discrètement – ou pas. Quoi. Il fallait bien que je m'amuse un peu, non ? Être immortel, c'était tellement chiant. Et courir après un homme qui ne se doutait de rien, c'était tellement dur. Pourquoi dieu était-elle une voleuse ? Pourquoi, la détestais-je autant, en fait ? Elle pouvait être mignonne. J'étais persuadé qu'elle pouvait être gentille, et je savais qu'elle n'était pas une mauvaise personne. Ah. Non. Impossible. Des picotements se firent sentir à l’extrémité de mes doigts. Dire de bonnes choses sur elle me donnait de l'urticaire. J'allais m'en rendre malade. Elle était … non, je ne pouvais simplement pas l'aimer. Quoi que … Si elle se décidait à m'offrir une piscine entière remplie de fraises. Avec un peu de chantilly … du chocolat … voire même juste des bonbons, en fait. N'importe quoi. Eh bien, je pourrais éventuellement songer à l'apprécier ne serait-ce qu'un peu. Mais là, non. C'était simplement impossible. « Comment diable pourrais-je seulement oublier ton visage … » continuai-je, répondant à la question qu'elle m'avait posé précédemment. Peut-être qu'une personne normale penserait que c'est un compliment venant de ma part. Qu'elle était tellement belle que je ne pouvais pas oublier son visage ? Mais non. Simplement non. C'était même l'exact inverse. Je pris une fraise de mon bol, continuant de la fixer d'un air noir, la défiant de toucher à mon dû. Je portai mes doigts à ma bouche et en mangeai une. Immédiatement, le goût du fruit sur mes papilles me détendit légèrement. Je restai aux aguets, bien entendu, mais je me sentais mieux. C'était tellement stupide de voir à quel point un simple mini-truc même pas vital pouvait me faire me sentir bien. « Étonné que tu te rappelles de mon visage. » soupirai-je en la regardant d'un air moqueur. Étonné ? Non, pas vraiment. J'étais un mannequin. Et j'étais beau. C'était évident que l'on se rappelle de moi. Je marquais les esprits, c'était ainsi. « C'est quoi l'idée ? Tu me suis ? T'es une fan ? Je signe pas d'autographes. » Moi ? Prétentieux ? ... Non, vous devez vous faire des idées à mon sujet ...
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Ahn Raven thunderstruck ⸗ i've got the power.
∆ BLAZE : dalmuri (joe/kaz) ∆ AVATAR : park lizzy le kiwi zombie des after school. ♥ ∆ messages postés : 351 ∆ ici depuis le : 05/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : l'âge qui affirme que je suis adulte, mais pas celui légal pour boire en corée. 19 ans, c'est balot. ∆ DE SEXE : Féminin ∆ NATIONALITÉ : americano-coréenne, la double nationalité, ouais, alors que j'ai jamais mis les pieds aux usa. magnifique. ∆ POUVOIR : mon taff, à moi, c'est de faire joujou avec la glace. genre, je te congèle, et je trouve ça marrant. ∆ ÉTUDES : 3ème année de bons et loyaux services en arts et littérature. ∆ CLUB(S) : danseuse aux gros sabots & journaliste super pas fiable. ∆ JOB : assistance dévouée en classe de danse moderne et contemporaine (vous savez, les danses de comédies musicales, tout ça ...) ∆ CÔTÉ COEUR : je suis zoophile. j'aime les chats. les bébés chats, surtout. mon coeur est un paquet de croquettes. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : - my life:
₰ Récemment, j'ai recueilli un renard polaire. Je l'ai appelé Aiden. N'est-il pas trop cute? Je l'aime déjà.
₰ Cette chanson restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ma favorite. La plus magnifique. Chantée par Oz, avant... | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Jeu 11 Oct - 13:16 | |
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J'affichais une mine interloquée lorsqu'il ouvrit la bouche. N'était-il pas content de me voir ? N'était-il pas content d'avoir de la compagnie ? La mienne. Peut-être pas. Mais bon, je l'avais embêté une fois, rien ne m'empêchait de recommencer. Mauvaise, je suis mauvaise. Enfin, je ne m'en formalisait pas et commençai à piocher dans ma nourriture.
« Comment diable pourrais-je seulement oublier ton visage … » Sa remarque me fit sourire. Pas parce que j'y voyais un compliment, non. Combiné à sa précédente réplique, ça ne pouvait pas être quelque chose de gentil à proprement parlé. Oui, parfois, je réfléchis à ce que disent les gens. Parfois. Il ne devait vraiment pas être d'une bonne humeur ... Et puis cet air ... Vous croyez que s'il l'avait pu, il m'aurait tiré une balle en pleine tête avec ses yeux ? Noirs. Si noirs. Trop noirs. J'essayais de ne pas trop y penser alors que je l'observais, engouffrant une fraises dans sa bouche. Oh ! Des fraises. Pourquoi je n'en avais pas commandé ? Peut-être qu'il m'en donnera une. La première fois qu'on s'est vus, qui était aussi la seule avant celle-ci, je lui avais piqué ses fraises, justement. Elles étaient carrément bonnes, je vous assure. Je me demande encore d'où elles venaient.
Etonné. Il était étonné que je me souvienne de lui. Tsss ! « Tu sais, c'est difficile de t'oublier. On te voit quasi partout. » Quoi ? C'était la vérité ! Il était mannequin, vous croyez franchement qu'on ne parlait pas de lui dans la rue, qu'on ne voyait jamais son visage ? Bien au contraire, bien au contraire. Personnellement, je ne trouvais pas qu'il avait autant de charme que ce qu'on en disait. Il avait une bouille d'adolescent, il était mignon, mais sans plus. Enfin, pas vraiment mon genre, admettons-le.
« C'est quoi l'idée ? Tu me suis ? T'es une fan ? Je signe pas d'autographes. » Sur ces mots, j'explosais littéralement de rire. Moi ? Le suivre ? Et les chevilles, elles vont bien ?C'était la deuxième fois qu'on se voyait, et il osait prétendre que je le suivais. Amusant. Très amusant ! Surtout que je n'avais pas que ça à faire de le suivre comme ça.
« Désolée de te dire ça, mais je ne suis pas une fan et ton autographe ... J'en veux pas vraiment. » dis-je toujours en riant, m'affalant sur le dossier de la banquette. Je sais, c'était super classe, super féminin, mais on s'en foutait. « T'as pas un peu l'impression de t'auto-lancer des fleurs ? Je t'ai juste vu, je t'avais trouvé cool la dernière fois, c'est tout. Quand je vois quelqu'un que j'apprécie, je vais le voir. » C'était logique, non ? Enfin, pour moi, ça l'était. Peut-être pas pour lui. Je me foutait tellement de sa « célébrité », le pauvre, s'il savait !
Je continuais de manger en le regardant, lui, et son bol de fraises qui se vidait doucement. Il le tenait comme si ce bol était toute sa vie, son précieux. Ce sont des fraises, pas de l'or. Ça n'a aucune valeur ! Je secouai doucement la tête, amusée. Il avait tout d'un enfant. La tête. La façon d'agir. Faisait-il des caprices lorsqu'il travaillait ou qu'il n'avait pas ce qu'il désirait ?
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Sa remarque me fit sourciller. Elle n'était pas une fan – c'était évident. Si elle l'avait réellement été, elle aurait fait comme toute ces autres groupies qui suivent leurs idoles partout, qui leur porte leur sac et qui leur offre de la nourriture plus que leur en donner. Avait-elle sincèrement cru que je pensais qu'elle était une fan de ma personne ? Certes, ma phrase pouvait porter à confusion – je le concevais. Mais quand bien même je comprendrais tout à fait que l'on puisse être fan de ma personne, l'évidence même était qu'elle ne l'était pas de moi. Sinon, elle n'aurait pas fait cette erreur. Cette si simple et pourtant si stupide erreur. Pourquoi étais-je autant attaché à cette rancune ? Eh bien, je n'en savais trop rien. Mais elle était là, et ne souhaitait pas s'en aller. Allais-je réussir à vivre avec ? Oh, moi oui. Mais elle ? Au pire, je m'en tapais, non ? Si. Complètement. Mon visage se voyait partout ? J'avais esquissé un sourire à cette phrase. Oui, pas exactement. Le but n'était pas de voir le visage d'un mannequin de sous-vêtements – néanmoins je possédais ma certaine notoriété, il était vrai. Et le fait qu'elle soit capable d'aborder avec tant de culot quelqu'un d'un minimum connu ( parce que, oui, j'avais conscience que je n'étais pas aussi connu que tous ces acteurs ou idoles qui sortaient d'on ne savait trop où ) signifiait soit qu'elle était suicidaire, soit stupide – soit les deux. Pour ma part ? Je préférais me dire qu'elle était inconsciente. Si elle avait la moindre idée de ma réelle identité au delà du fait que je prêtais mon corps à une marque de sous-vêtements plus ou moins connue, alors pour sûr elle ne m'approcherait pas à deux mètres.
Je me demandais comment elle pouvait rire de manière si franche devant moi – ou n'importe qui d'autre. J'avais grandi en Amérique et j'avais appris sur la coutume Coréenne qu'il était bon de cacher nos réels ressentis. Pouvait-elle être complètement spontané en se moquant de l'éducation que l'on lui avait inculquée ? Premier bon point que je pouvais bien lui trouver. Elle agissait de manière familière et c'était parfaitement désagréable, mais sa sincérité n'était pas ce qu'il y avait de plus dégoûtant chez elle. Non, ce qui était parfaitement dégoûtant c'était son regard que j'avais surpris sur ma nourriture. La mienne à moi qu'elle m'appartient. Écarquillant de gros yeux, j'avais machinalement commencé à en enfourner plusieurs dans la bouche. De peur qu'elle les vole. Un vrai gosse. Elle disait me trouver cool. Un râle s'échappa de ma gorge. Moi. Cool. C'était la première fois que j'entendais ça. En réalité, à part Blaine, je ne pouvais vraiment pas dire que j'avais des amis ou que j'étais entouré. Non, en fait. Ma vie était la plus triste et la plus monotone au monde. Le gosse de riche à qui tout sourit qui est amoureux de son meilleur ami. V'voyez le tableau ? Quelle misère. Le pire ? Je trouvais le moyen de m'en plaindre. Toutefois, j'avais le droit de m'en plaindre parce que, voyez, cette pitoyable vie allait me suivre … pour toujours. Je secouai la tête. Pourquoi avais-je toujours des pensées tellement pessimiste ? Parce qu'elle était là. En face. Et je guettais le moindre de ses gestes vers mes fruits. « Ha parce que maintenant tu m'apprécies … » je soufflai, décontenancé. La race humaine était-elle si différente que la nôtre pour que je ne comprennes pas un traître sens du pourquoi du comment elle pouvait m'apprécier ? Ou alors c'était à cause de son physique opposé au mien ? Ou alors parce que c'était une grande malade et que je devrais attraper mon cellulaire et la faire enfermer quelque part par là ? Je posai mon coude sur la table et appuyai mon menton sur la paume de ma main, la fixant avec un air à la fois fatigué et indifférent. Étrange créature. Moi qui pensais ne pas être si éloigné des humains si on excluait le fait que j'avais un attrait particulier pour le sang et une longévité défiant toute logique – voilà qu'elle me prouvait que j'avais faux sur tous les plans. On disait que les sentiments des hommes leur provenait de leur cœur – et moi je n'en avais pas. Était-ce la différence ? Je ne pensais pas. Après tout, les sentiments que je portais à mon si détesté meilleur ami n'était pas factice. Je soupirai longuement. Nolan ? Tu réfléchis trop. « Je ne t'ai pas adressé un seul mot, et tu m'apprécies. C'est quoi, ton truc, tu aimes tous ceux qui sont plus ou moins populaire pour te hisser au sommet aussi, c'est ça ? Tu vas piquer le déjeuner de tous les acteurs ou idoles ou mannequin que tu croises ? » Me laissant glisser sur la table en bois, je posai ma tête sur mes avant-bras, fixant ses pupilles chocolatées tout en laissant traîner mes doigts dans mon bol. « T'es bizarre. T'attends quelque chose de moi? » Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne pensais pas que quelqu'un puisse venir me parler par simple sympathie. L'être humain était quelqu'un de profondément intéressé, non ? Elle devait vouloir quelque chose de moi. Pas mes fraises – cette fois. Ou cela allait mal tourner.
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₰ Récemment, j'ai recueilli un renard polaire. Je l'ai appelé Aiden. N'est-il pas trop cute? Je l'aime déjà.
₰ Cette chanson restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ma favorite. La plus magnifique. Chantée par Oz, avant... | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Jeu 11 Oct - 22:54 | |
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Qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir de mal à apprécier quelqu'un à qui on a parlé une fois dans sa vie ? Je n'avais rien fait de mal, je n'avais commis aucun crime. J'avais même été gentille ! Etais-je fautive d'une simple envie de parler avec quelqu'un et de m'intéresser à cette personne ? Certes, puisque je ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, j'avais été me basée sur un physique. Mais c'était comme ça pour tout le monde, non ? Je ne choisissais pas les gens, si je voyais que ça ne collait pas, j'arrêtais, je n'étais pas du genre à insister si réellement, il avait été possible qu'on en vienne à des propos irrespectueux et sale comportement.
« Je ne t'ai pas adressé un seul mot, et tu m'apprécies. C'est quoi, ton truc, tu aimes tous ceux qui sont plus ou moins populaires pour te hisser au sommet aussi, c'est ça ? Tu vas piquer le déjeuner de tous les acteurs ou idoles ou mannequins que tu croises ? » BAM, mange-toi ça dans la tronche, Raven, mange, avale ! J'essayais de me contenir, mais j'avais vraiment mal pris ce qu'il venait de me dire. Ce n'était d'ailleurs pas pour moi que je me retenais, mais parce que je n'avais pas envie de provoquer une catastrophe. Et pourtant … Je pense qu'il pouvait clairement voir que j'aurais pu commettre un meurtre à ce moment-même. J'avais le sang chaud, enfin, façon de parler. « Ne me dis pas que tu penses vraiment que j'ai besoin de gens comme vous pour ça. Je m'en contrefiche. » Je marquai une pause, repensant à ses propos, encore. Décidément, il avait un sale caractère.
Attendez une seconde … Il me prenait pour une voleuse … De nourriture ? Il pensait que j'étais une sans abris ou quoi ? Sérieusement ! « Alors c'est ça … T'es en train de faire une petite crise parce que j'ai mangé tes fraises l'autre fois ? » C'était puéril. Voilà ce que j'en pensais. J'avais mangé ses fraises. Et après ? On ne considère pas ça comme un délit, je ne vais pas aller en prison pour une action aussi bête que celle-là ! Inconsciemment, je riais, encore. En fait, c'était tellement ridicule que j'étais partie dans un fou rire, toute seule. Il devait vraiment croire que j'avais une case en moins. Voire deux, ou même trois. Qui sait ?
« T'es bizarre. T'attends quelque chose de moi ? » Point numéro un ; effectivement, il me trouvait probablement dingue. Je ne suis pas une malade mentale, qu'on se rassure. Je penchais la tête, dans le même sens que lui. « Je n'attends absolument rien, je ne suis pas une profiteuse. » crachais-je.
Je me relevai soudainement. Il devait certainement penser que je m'en aller, que j'avais lâché l'affaire. Non, ce n'était pas le cas. Loin de là, en fait. Je retournais exactement là où je me tenais quelques minutes plus tôt, pour ma commande. « Est-ce que je pourrais avoir des fraises, s'il vous plaît ? »
Après un petit temps, le serveur me donna un bol, et je le remerciai avant de retourner à la table, posant le bol que je venais de payer juste à côté du sien, en prenant une au passage. « Tiens, les voilà tes fraises ! Ne pense pas que j'utilise ça pour m'excuser, ou à l'inverse pour avoir quelque chose de toi. C'est simplement trop bête comme situation. Tu ne trouves pas ? Franchement … » Finissant ma phrase, je portais le fruit à ma bouche. Fatal.
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Baek A. Nolan admin ⸗ the sadistic child.
∆ BLAZE : nuòyán. ∆ AVATAR : kim jong in - kai. ∆ messages postés : 676 ∆ ici depuis le : 08/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : dix-neuf. ∆ DE SEXE : Masculin ∆ NATIONALITÉ : colombien-américain aux origines coréennes. ∆ JOB : mannequin. ∆ CÔTÉ COEUR : seems like i am bae blaine's property. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : give me a b to the l to the aine; and i'mma go insane. think about how much blood i need and nakht is about to freeze. {uc} | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Dim 14 Oct - 20:26 | |
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Son regard noir ne me disait rien qui vaillait. Oh, quoi, avais-je réussi à mettre en colère l'imperturbable élément agitateur du siècle ? devais-je me féliciter ou réellement avoir peur ? Un sourire narquois naquit au coin de mes lèvres. Aucun des deux, bien entendu. Le seul mal qu'elle pouvait me faire était encore de me voler de la nourriture. après, eh bien, elle se ferait mal toute seule si elle essayait seulement de me toucher. L'injustice et la suprématie naturelle des vampires oblige. Elle prétendait ne pas avoir besoin de gens comme nous – ouais, d'accord, si tu veux. Quel être humain serait du genre à refuser de fréquenter ceux qui sont plus ou moins populaire ? Si elle en faisait partie, alors j'avais un peu d'estime pour elle. Mais j'en doutais fortement. Après, la vérité simple était que je ne faisais pas partie des plus populaire. En fait, je souhaitais plutôt me faire plus ou moins petit. Vu la longévité de ma vie, autant ne pas montrer son visage sur tous les toits. Les soupçons seraient rapidement portés vers moi, et l'équilibre de ce monde rompu. Imaginez, si je devenais le mannequin le plus connu, d'ici cent ans lorsque je serais dans une autre ville ou un autre pays et que quelqu'un sort des clichés pris il y a cent ans en arrière ? Combien de temps allais-je pouvoir prétendre simplement ressembler à ce baek nolan ? j'allais devoir changer d'identité en plus de cela ? Hmpf. Être un vampire, c'était vraiment la merde. Quelle galère. Je me demandais si je ne pouvais pas mettre fin à ma vie. Pas que je sois réellement suicidaire – mais vivre une éternité était trop longue pour moi. Surtout quand je songeais à l'idée que Blaine allait me quitter – que mes proches humains ( ou plus ou moins ) allaient mourir avant moi. J'avais cette vision tellement pessimiste de ma vie que je ne pouvais pas apprécier réellement son goût. La seule exception ? Quand je mangeais des fraises. Et, au fond de moi, je le savais. Cette Raven, là. Elle venait vers moi, elle se voulait agréable – mais je la repoussais parce qu'elle avait commis une légère erreur. Bon, voilà, c'était stupide. À croire que j'aimais me pourrir moi-même ma vie. Non, c'était une certitude en fait : j'avais une vie parfaite et j'éprouvais le besoin de me jeter moi-même dans une douleur poignante et lancinante. Étais-je masochiste ? Oui. Sans l'ombre d'un seul doute. Le cliché même du mec dominant qui a besoin de souffrir pour se sentir vivre. L’archétype même du pauvre con qui ne savait pas se satisfaire de sa vie qui n'avait pourtant rien de si horrible que cela. Bravo, nolan. Tu méritais des baffes. Je fus tiré de mes sombres pensées par son rire. J'arquai un sourcil au dessus de mon arcade. Pour quelle dieu raison était-elle en train de se taper un fou-rire moqueur ? À mon sujet, bien sûr. Elle venait probablement de percuter pour quelle raison mes nerfs étaient en boule contre elle. Non, je ne pensais pas que c'était une voleuse, elle l'était. Très sérieusement. Quelle personne sensée serait du genre à aller aborder un inconnu, piocher dans sa nourriture, lui faire un joli monologue de dix minutes et repartir aussi sec sans se douter l'espace d'une seconde que cela ne se faisait pas et que son interlocuteur était passablement choqué de la tempête qui venait de se passer sous ses yeux sans qu'il ne puisse réellement y réagir ? Quelqu'un à qui il manquait forcément une case. Voire deux. Et encore plus quand cette personne revenait l'air de rien et se prenait un gros fou-rire sous votre poire pour une raison qui vous échappait. Je voulais dire ... n'avait-elle donc aucune pudeur ? Aucune gêne !? Et en plus de cela, elle avait des troubles du comportement. Elle s'était levée subitement, me faisant sursauter légèrement. Je la regardai partir, avec de grands yeux. Voilà. C'était tout elle. Une tempête. Je viens, je parle, je pars. Cinq minutes, montre en main. Et en plus de ça, j'te prends pour un con. Bon, ok, j'étais con. Mais elle, elle était cinglée. Complètement cinglée. Un sourire jaune vint éclairer mon visage alors qu'elle enfouissait le fruit dans sa bouche. D'accord. Ce n'était pas de la provocation. Elle ne faisait pas exprès. Je n'allais rien dire. C'était un geste amical. Elle était chaleureuse. Elle voulait se rattraper de m'avoir vexé préalablement – même si elle prétendait l'inverse. Tout était bien qui finissait bien. Mes nerfs n'avaient aucune raison de se mettre à trembler une fois de plus. La colère qui guettait devait partir aussi vite. Ce n'était pas de la provocation. Ce n'était pas de la provocation. Elle était gentille. Adorable. Parfaite, même. Je devrais songer à l'épouser. Elle était gentille. Elle ne me provoquait p... « Bordel, il t'manque vraiment des cases, toi! » zut, ma tentative de contrôle avait lamentablement raté. Je venais de me relever subitement, mes genoux tapant contre la table. Les bols tressautèrent et mes poings s'étaient serrés tout seuls sur la paume de ma main. Elle se foutait de moi. Il n'y avait pas d'autres explications possible. Je la fixai quelques secondes, furibond, les sourcils froncés. Les gens à l'intérieur s'étaient retournés vers nous et je les ignorais, préférant fixer le petit bout de femme qui me mettait tellement sur les nerfs. Pourquoi, d'ailleurs ? Ce n'était pas comme si elle était réellement mauvaise. Elle avait un bon fond. La preuve était qu'elle venait de m'offrir un nouveau bol. Mais, diable, pourquoi son comportement m'agaçait autant ? Aucune idée. « ... merci. » je murmurai en me rasseyant, l'air de rien. Non, je n'étais pas bipolaire. Oui, j'étais lunatique. Non, je n'étais pas susceptible. Oui, j'emmerdais le monde. Je me frottai la nuque d'un air gêné – même si je ne l'étais pas vraiment. « J'suis pas habitué aux gens comme toi. Tu m'fous sur les nerfs. J'sais même pas comment tu fais. C'est nerveux. » Bon, c'était peut-être pas gentil, mais depuis quand est-ce que je me souciais du fait d'être gentil avec quelqu'un, moi ? Jamais. « Les fraises c'est ma vie. C'est le dernier réconfort qui me reste à cause de ma grand-mère décédée. 'fin, tu t'en fous, mais j'ai des réactions peut-être trop extrêmes pour ce que c'est vraiment. » Oui, déjà je mentais en prétendant avoir une grand-mère morte expliquant mon attachement à des fraises, et en plus, j'étais même pas foutu de m'excuser réellement. Si je m'en souciais vraiment ? Non. Je haussai les épaules et engouffrai trois fraises dans la bouche. Comme un gosse.
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Ahn Raven thunderstruck ⸗ i've got the power.
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₰ Récemment, j'ai recueilli un renard polaire. Je l'ai appelé Aiden. N'est-il pas trop cute? Je l'aime déjà.
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J'ai cru que tout ce qui se trouvait sur cette table allait valdinguer à l'autre bout de la pièce. Je l'observais péter son câble tout seul, les yeux écarquillés comme deux boules de bowling. Je me pensais dingue, mais lui … Lui, il touchait carrément le fond. Qu'est-ce qu'il lui prenait, sérieusement ? Et le pire, c'est que c'était sur moi qu'il pétait les plombs. C'était moi, la personne qui venait de tout se prendre dans la face. Genre … Vraiment ? Et en plus, si je suivais bien ce qu'il me disait, il m'insultait, en fait. Mais quel … Non, je ne vais pas le dire, je ne vais pas le dire ! Je vais me taire et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Okay ? Okay …
Non, pas okay du tout, en réalité, j'explosais intérieurement. Non mais vous avez vu la façon dont il venait de me parler ? Mes mains s'étaient crispées sous la table, je le fixais toujours avec mes yeux ronds mais prêts à le tuer. Oh oui, j'aurais voulu le tuer du regard. Genre sniper, vous voyez l'idée ? Parce que moi, je la vois, claire comme de l'eau de roche. En plus de ça, tout le monde nous fixait, on allait être catalogués. Super, génial, magnifique. Ma réputation, bordel de merde ! Comment ça, elle était déjà pourrie ? Et alors ? Raison de plus pour pas la rendre encore pire ! En plus, je suis sûre que le mec, là, il doit avoir des groupies, puis qu'elles allaient prendre des photos, puis qu'on allait se retrouver sur internet. Oh mon dieu. Oh mon dieu ! Je veux mourir. Là. Tout de suite. Maintenant. Je peux le congeler ? Je sais faire ça, non ? Non, vaut mieux pas, à cause des raisons énoncées plus haut.
Et puis ce con, là, il se rassoit, il me dit merci, comme s'il avait rien fait. Et mon poing dans ta tête. Tu vas voir si t'auras rien fait. Et puis, il essayait de se racheter, ou bien ? Non, parce que son blabla était tellement incohérent, et j'étais tellement énervée, que je n'en avais rien à faire, moi. Je prenais la mouche facilement, je l'admets, mais lui, mais lui ! Ah, laissez-moi l'étriper ! J'avais les yeux exorbités alors qu'il continuait de parler … Mais tais-toi dont ! « C'est nerveux. » T'inquiètes pas, moi aussi, j'ai des trucs nerveux, comme ça, t'inquiètes pas, tu verras ça. Vite. Très vite.
Et en plus, il me sortait une sale excuse digne d'un gamin de trois ans sur sa grand-mère. Mais pauvre grand-mère quoi. Puis des fraises, bordel de merde ! Des fraises. Je me levais et me penchais vers lui, par-dessus la table, l'attrapant pas le col de son haut. Je le fixais, droit dans les yeux, folle de rage. Et puis le coup est parti tout seul, sans que je ne contrôle plus rien. Mon poing, sa tête. Vous faites le rapprochement ? Parce que ces deux sujets l'ont fait, eux. J'avais sûrement jamais mis un coup aussi fort à quelqu'un, je vous assure. Et évidemment, pour accompagner le tout, j'ai crié. Fort, très fort.
« Tu te prends pour qui pour me parler comme ça ? Je suis pas ton animal. Tu piges ça ? T'es qu'un idiot qui assume pas d'avoir quatre ans d'âge mental, qui fait tout un fromage pour des putain de fraises ! Sérieusement ? Sérieusement ? Percute, mec. Ce sont des fraises, y en a plein, tu peux en avoir quand tu veux. Mais non, faut que tu m'emmerdes avec ça, parce que j'ai, genre, osé t'en piquer une petite, là, comme ça. Pauvre bébé, quoi. » J'avais tout enchaîné sans respirer. Je l'ai lâché et me suis rassise, énervée et dorénavant choquée par mes actions et mes paroles. Bref, par mon comportement envers lui. J'étais poussée à bout, certes. Mais pourquoi avais-je simplement réagi comme ça ? De façon aussi idiote que lui … Bravo, Raven, bravo. T'es géniale. Ouais, c'est ça … « Je … Je suis désolée … » lui soufflais-je alors, consciente de ce que je venais de faire.
- Spoiler:
Je t'en supplie, ne réponds pas vite à cette horreur. xD ♥
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Baek A. Nolan admin ⸗ the sadistic child.
∆ BLAZE : nuòyán. ∆ AVATAR : kim jong in - kai. ∆ messages postés : 676 ∆ ici depuis le : 08/10/2012 ∆ ÂGÉ(E) DE : dix-neuf. ∆ DE SEXE : Masculin ∆ NATIONALITÉ : colombien-américain aux origines coréennes. ∆ JOB : mannequin. ∆ CÔTÉ COEUR : seems like i am bae blaine's property. ∆ MY CRAZY SPELLBOOK : give me a b to the l to the aine; and i'mma go insane. think about how much blood i need and nakht is about to freeze. {uc} | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Jeu 1 Nov - 0:39 | |
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Je vis blanc l'espace d'un instant. Quoi ? Pardon ? Que s'était-il passé ? Venait-elle très sérieusement de m'attraper par le col et me … mettre une droite. Je tournai la tête sur le côté par réflexe, fixant le vide. Le mur me semblait bien plus intéressant que la face de rat qui était face à moi. Était-elle sérieuse ? Je n'eus pas le temps de réagir que, déjà, les regards s'étaient tournés vers nous. Oh, bien sûr, parmi eux se trouvaient des jeunes filles. La plupart me connaissaient pour mon activité professionnelle – d'autre regardaient justes parce que nous faisions beaucoup de bruit. Mes yeux ne clignèrent pas pendant de longues secondes. Le temps sembla se suspendre. C'était la première fois de ma vie que l'on me frappait. Mes propres parents ne l'avaient jamais fait – ma nourrice non plus. Les demoiselles qui passaient dans mon lit le soir prenaient mieux les choses que cela. J'étais inanimé. Sous le choc. Perturbé. Certes, j'avais été exécrable avec – mais je pouvais faire bien pire que ça. J'me demandais ce que cela donnerait si j'y mettais le paquet pour l'énerver. Elle allait chercher des armes et me tuer pour de bon ? Mais, hah. Même si elle le voulait, me tuer n'était pas chose possible. De la même manière que me frapper, en fait. Je n'avais rien senti. J'avais suivi le mouvement de son poing avec mon visage – mais aucune douleur. Je ne pouvais pas saigner non plus. J'haussai un sourcil alors que je remontai ma main sur ma mâchoire. Foutu corps. Pas que j'avais des tendances masochistes, mais j'aurais voulu ressentir ce coup. Je me serais senti un minimum … humain ? J'aurais pu essayer de me convaincre que je n'étais pas une bête assoiffée de sang. Pas totalement, du moins. Mais non. Je ne m'y faisais toujours pas. Cela sonnait tellement stupide, envier le fait d'être un faible humain dont la peau flétri. Je me demandais à quoi cette hystérique ressemblerait quand elle serait vieille, et un simple coup d’œil me suffit à dire qu'elle serait laide. Hunf. Je tournai lentement mon visage vers elle alors qu'un silence pesant s'était installé dans le café. Elle s'excusa d'une manière timide et j'eus du mal à croire que la furie et elle étaient la même personne. J'eus un rire moqueur alors que je roulai des yeux, les levant au ciel. Qui était le gosse ? Qui était taré ? Elle autant que moi. Abrutie. Je voulus ouvrir la bouche, quand une gamine se ramena à la hauteur de notre table. Elle s'arrêta à côté de l'autre folle, poings sur les hanches, sourcils froncés. Je la fixai d'un air neutre. Bouge, j'vais causer – avais-je envie de lui dire. Mais elle me devança. Dis donc, toi!Pour qui tu te prends de frapper Nolan oppa, comme ça, hein, HEIN? Une fan, c'était mignon et flippant. Je fronçai les sourcils. Ne savait-elle pas que j'étais capable de me défendre moi-même ? Elle dégaina son portable dernière technologie et montra une photo sur laquelle on me voyait clairement me faire frapper par cette inconsciente. Je grimaçai. Si elle montrait ça à la presse, c'était très mauvais pour moi. Je voyais les titres dans les journaux d'ici. Baek Nolan agressé par une fille. Merci la virilité. Merci l'image. Merci, connasse. Je me moquai que des fans hystériques se mettent à courir après Raven pour lui faire la peau – mais je ne pouvais décemment pas la laisser montrer cette image de moi. Quand bien même je ne ressentais pas la douleur, quand bien même c'était elle qui avait dû se péter quelque chose dans sa minuscule et frêle petite main de jeune demoiselle délicate – ou pas. D'ailleurs, même si j'avais été humain, j'étais certain que je n'aurais rien senti. Mais regardez-la, celle là. Elle est gaulée comme une chips. Un coup de vent et elle s'enveloppe. Je la pousse avec mon index et elle craque. On la met en prison et elle passe entre les barreaux. Humpf. Et c'était ce truc minuscule qui allait détruire ma carrière ? La crise de nerfs me guettait. « Je te remercie. » commençai-je en attrapant le portable de la fille, effaçant la photo qui était dessus. « C'est une de mes servantes. Elle m'aide à répéter une scène de film. » je mentais comme je respirais, mais les fans sont de faibles personnes qu'il est facile de manipuler. Aish. Bien sûr que je les adorais. Mais, si je voulais les garder, il fallait que je leur mente, pour le coup. « Si je joue bien, je serais peut-être acteur, yay ~~ Soutiens moi ~~ Fighting ~~ . » Putain, quelle connerie l'aegyo. Elle déguerpit après s'être inclinée, me souhaitant bonne chance et je dus me forcer de sourire tout le temps. Je vrillai de nouveau mon regard vers Raven. Lui adressant un regard méprisant et hautain. Ce n'était pas mon genre, mais peu importait. J'étais resté debout tout le temps et je dû faire le tour de la table afin de m'asseoir à côté d'elle. J'enroulai mon bras autour de ses épaules et mis une fraise dans ma bouche avant de tourner ma tête vers elle, un large sourire affiché sur le visage. « Tu es connue comme la servante de Nolan, maintenant. Ça te fait quoi ? Si tu as envie de vomir, penche-toi de l'autre côté. Je t'ai sauvé d'une future mort, alors, tu sais quoi, t'as une dette envers moi et je vais te la faire payer. » après tout, j'avais toujours rêvé d'avoir une servante, alors pourquoi pas en profiter, hein ? Il lui manquait plus qu'un sourire, une tenue de soubrette et - … non, bon, d'accord. Je mâchai de nouveau un fruit et parlai alors que je n'avais pas fini ma bouche. « Ta main ? T'as dû t'faire mal, chérie. »
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Ahn Raven thunderstruck ⸗ i've got the power.
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₰ Récemment, j'ai recueilli un renard polaire. Je l'ai appelé Aiden. N'est-il pas trop cute? Je l'aime déjà.
₰ Cette chanson restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ma favorite. La plus magnifique. Chantée par Oz, avant... | Sujet: Re: » insanity destroys reason, but not wit. Mer 14 Nov - 16:48 | |
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Ce qui devait arriver arriva. « Nolan oppa. » Paye ton oppa ma petite, un garçon comme celui-là ne méritait pas d'avoir autant d'attention, et une fille comme toi mérite un meilleur oppa. Je n'ai pas agressé Nolan, je l'ai … Ouais, bon, je l'ai agressé, mais bon, c'était de la légitime défense. Non ? Et d'où est-ce que je l'aidais dans un rôle. Oh, ce cher jeune homme sait bien mentir. Je regardai son hystérique de fan s'exciter. Elle devait en mouiller sa culotte. Mais bon, ce qui ne me plaisait pas, par contre, c'est qu'elle s'excitait aussi sur moi. Dans le mauvais sens du terme. Une fan hystérique qui nous pourchasse, ça fait quel effet ? Surtout quand on sait que cinquante dizaines d'autres vont suivre derrière cette folle furieuse.
« C'est une de mes servantes. Elle m'aide à répéter une scène de film. » lui expliqua-t-il après qu'elle lui ait montré une photo de la scène. Ha ha ha ha, non. Moi, une servante ? Il voulait mourir ? L'envie de lui coller un deuxième poing dans le visage ne m'échappa pas, mais il fallait que je reste calme. Pas pour lui, mais pour moi. Non, sérieusement, je tenais quand même un minimum à ma vie, je vous assure. Je lui lançai alors juste un regard, mimant un « je vais te tuer » de ma bouche. Je serrai les poings sur la table. Oh mon dieu. J'avais mal. Comment ? Pourquoi ? Ma main droite me lançait terriblement. Celle avec laquelle je l'avais frappé, en fait. Je respirai alors doucement. Ne rien laisser paraître, ne rien laisser paraître !
J'observai Nolan faire tout un cinéma à sa chère et tendre - et dingue – fan. Que c'est touchant. Que c'est dégoûtant, aussi. Quel beau parleur ! Mais bon, j'imaginais bien que c'était aussi ce que toute personne populaire faisait, peu importe sa vraie nature, dans le fond. Pas seulement Nolan. Pas seulement cet idiot de gamin. Et maintenant, je plaignais ces filles qui se faisaient duper par ce que voulaient bien leur montrer ces gens. C'était sale, en fait. Pour elles, je voulais dire. J'affichai un sourire forcé alors qu'il lui disait son charabia. N'oublions pas ; l'instinct de survie.
Et puis elle partit enfin. Hallelujah, mes frères ! Je soupira fortement alors. Aussitôt mon sourire forcé s'effaça et je fixai longuement mon vis-à-vis si méprisant, lasse, ignorant la douleur qui tamponnait méchamment dans ma main droite. J'eus des nausées quand il vint se poster à côté de moi et qu'il enroula son bras autour de mes épaules. Bon, d'accord, je viens d'exagérer, mais c'était une idée véridique. Exagérée, mais réelle ! D'où il osait poser ses sales pattes sur moi ? Ingrat.
« Tu es connue comme la servante de Nolan, maintenant. Ça te fait quoi ? Si tu as envie de vomir, penche-toi de l'autre côté. Je t'ai sauvé d'une future mort, alors, tu sais quoi, t'as une dette envers moi et je vais te la faire payer. » Etait-il seulement sérieux ? « Plutôt crever ! » lui répondis-je du tac au tac et poussant sa tête loin de moi, le corps suivant le mouvement. Et il enchaîna sur ma main. Qu'il s'occupe donc de ce qui le regarde plutôt que de ma vie, et de ma foutue main. « Je vais bien. » mentis-je, sur un ton neutre. Je le repoussai une nouvelle fois, et fis le tour de la banquette pour me retrouver debout, le jugeant.
« Je ne veux pas et ne vais pas être ta pitoyable servante. Et ne t'avises plus jamais de m'appeler 'chérie'. Des baffes se perdent vite, tu sais. » Je pris mes affaires et le regardai une nouvelle fois dans les yeux. Pas un mot, rien. C'était juste comme si j'étais en train de l'assassiner des centaines de fois rien qu'avec mes yeux. Puis je fixai ses fraises. Enervée, je l'étais, et c'était ses fraises qui en payaient le prix. Elles devinrent alors congelées. Et alors, je m'en allai, sans politesse. Une fois dehors, je frottai ma main. Faites que ça passe et que je ne me sois rien cassée. D'ailleurs, c'était étrange d'avoir aussi mal. Mais peu importe. Je fis mon chemin jusqu'au métro et rentrai chez moi.
« THE END. »
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