⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear.



 
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 ⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear.

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vampire ⸗ i am a blood sucker.
Hwang Kolya
Hwang Kolya
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∆ BLAZE : hoshi / naïon.
∆ AVATAR : jung il hoon - btob.
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∆ ÂGÉ(E) DE : 19 ans d'apparence, 122 ans en réalité.
∆ DE SEXE : Masculin
∆ NATIONALITÉ : coréenne. (...)
∆ ÉTUDES : deuxième année en neurosciences.
∆ CLUB(S) : musique ; violon.
∆ JOB : barman, la nuit.
∆ CÔTÉ COEUR : mort, c'est mort. c'est dur à comprendre ?

∆ MY CRAZY SPELLBOOK :
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ft. noah.
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ft. saehee.
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MessageSujet: ⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear.   ⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear. Rapons10Lun 26 Nov - 2:52


your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear.
⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear. 357gh0x ⸗ your dear innocence boiled to feed the evil in need of fear. 123mplz

tenuuue. sansmanteau,quoi.
Magnifique journée. De son vivant, il se serait fait une joie de sortir pour profiter du soleil et rigoler entre amis, avec un ciel bleu et sans nuage qui mettait de bonne humeur. La nostalgie n'avait de cesse de rattraper Kolya. Il préférait donc amplement les temps maussades, les pluies torrentielles ou les tempêtes qui ne lui faisaient jamais regretter le fait d'être enfermé. C'est bien ça, le pire, dans la condition de vampire. Toutes ces années passées à éviter le moindre rayon de soleil parce que cette connerie irrite la peau, à s'ennuyer parce que dormir ne sert même plus à passer le temps, à regretter toutes les choses désormais impossibles parce qu'être un vampire ce n'est qu'être une bête qui n'a plus tant d'intérêt... Bref. Si seulement la perspective de vivre si longtemps n'écorchait pas son envie de mourir et d'en finir après cent vingt-deux ans – oui, il est contradictoire – alors il sortirait et attendrait le temps qu'il faudrait pour que son corps se désintègre. Sa vie n'était qu'un bordel incessant, je vous ferais grâce de ce qui se passait dans sa tête. C'est pourtant plein d'idées noires, comme chaque jour de beau temps où il était seul, qu'il attendait patiemment et dans le calme la tombée de la nuit. Il n'y avait qu'à partir de dix-huit heures qu'il pouvait librement sortir et passer inaperçu. Vous savez, les corps qui brillent au soleil... ça fait se poser des questions. Hmf. Il disait donc merci à l'hiver pour amener si vite la lune, tous les jours. M'enfin. Cela n'en demeurait pas moins triste de ne pouvoir redécouvrir les joies de la bronzette.
Lorsque le peu de lumière traversant les épais rideaux de son appartement disparut finalement, il se leva et enfila une veste histoire de ne pas passer pour un psychopathe qui voulait tomber malade par ce froid. Une écharpe, même, qui le gênerait sans doute. Tout était cependant bon pour se fondre dans la masse. Et enfin il sortit. Il avait faim, mon dieu. Kolya était un véritable ventre sur pattes et le sang, pour lui, était comme tous les gâteaux qu'il mangeait jadis. C'était à n'importe quelle heure, dans n'importe quelle condition. Il avait toujours l'estomac criant famine. Qu'y pouvait-il, ce pauvre petit vampire, si l'odeur du sang qu'il croisait partout faisait sortir ses canines acérées. Oui, vraiment, pauvre de lui, pour être prisonnier de tout ça.

Il s'éloignait de plus en plus du centre de Séoul, les crocs prêts à déchiqueter. Il avait, ce jour-là, la particulière envie de chasser. Une petite demoiselle, si possible, qu'il pourrait suivre et attaquer au moment qu'il jugerait le plus opportun. Ce pourquoi il préférait fréquenter les rues calmes et pour ainsi dire vides, histoire qu'on ne vienne pas en aide à sa victime ou que son cri d'effroi et de douleur n'attire point un Superman en chaleur, prêt à sauver une princesse en détresse juste pour lui faire une flopée de gamins à la fin. Personne ne lui gâcherait son repas, pour sûr. Il atteignit donc l'un de ses tout petits quartiers où personne ne traînait normalement la nuit, mais où il y aurait malgré tout de pauvres brebis égarées. Comme partout, évidemment. Les racailles qui saccageaient la ville en pleine nuit, ce n'était pas son truc, ils avaient mauvais goût en général. Non, ce que Kolya voulait surtout, c'était de la pureté. Ça sentait bon, la pureté, vous dis-je. Hm, bref. Il était alors près d'une heure du matin lorsqu'il aperçut finalement une petite silhouette tout à fait désirable, marchant rapidement sur le trottoir d'en face. Tiens, parfait. Un regard à gauche, puis à droite, un autre derrière lui pour s'assurer que personne n'était aux alentours et il se déplaça plus vite que la lumière de l'autre côté, se cachant contre le mur d'une petite ruelle sombre. Ah, il sentait un petit quelque chose, ça avait l'air délicieux. Un sourire se dessina sur ses lèvres, puis s'élargit lorsqu'il comprit que la chasse allait finalement commencer. Ses crocs ainsi dévoilés, l'envie de mordre plus que présente, son regard se faisait de plus en plus noir. Il n'y avait qu'un Kolya affamé pour avoir l'air si méchant. S'il se voyait, il se dégoûterait sans doute de lui-même. Gardons donc cela pour nous. Le vampire prit finalement l'air le plus normal du monde pour sortir de sa petite ruelle digne d'un film puis suivre d'un pas lent mais néanmoins assuré la belle qui marchait devant lui. Étape une : mettre la cible dans un état de frayeur. En général, disons-le clairement, il n'était pas doué pour ça ; c'était même plutôt l'inverse, il rassurait, réconfortait, consolait. Mais faire peur ? Ho... bof, franchement. Il fallait tout de même tenter, mh ? Le nez emmitouflé dans sa grosse écharpe, les mains dans les poches de son duffle-coat, il accéléra le pas pour ensuite user de sa rapidité décuplée et traverser la rue d'un trottoir à l'autre, laissant derrière lui un bruit somme toute dérangeant pour toute jeune fille se promenant seule la nuit. Oui, ce petit bruit qui nous assure qu'il y a quelqu'un mais ce calme plat qui nous rappelle que... non, ça va, il n'y a personne. Tu parles... Kolya faisait ce qu'il pouvait, mais vraiment, ça ne l'amusait pas des masses, en fait. C'était plus drôle dans une forêt, la chasse. Le jeune homme – hum – soupira puis décida de directement passer à l'étape deux : se dévoiler. Il grimpa sur un toit en forçant sur ses muscles, se fit agile, furtif et marcha doucement sur les tuiles pour atteindre le niveau de la demoiselle. Et d'un bond, il atterrit devant elle. Sur ses deux pieds, droit et élégant, le regard terrifiant, les canines bien apparentes. Un petit sourire narquois puis il se dépêcha de disparaître une nouvelle fois tel un éclair. Ça par contre, il adorait. Être vampire, c'était aussi être fort et très rapide. Ça compensait certains mauvais côtés. Le petit Dracula laissa filer une minute de calme plat avant de réapparaître dans le dos de la jeune fille, l'enlaçant soudainement pour l'emprisonner. « Bonsoir ! » N'était-ce pas un ton un peu trop jovial ? Si, un peu. Un bras entourant parfaitement les hanches de la petite brune, l'autre maintenant fermement ses épaules contre son propre torse, Kolya l'avait semblait-il tout à lui. « Dis-moi... Tu crois aux vampires ? » Pas bien angoissant, en théorie, l'agresseur qui se la joue convo tranquille avec un cocktail dans les mains, au bord d'une plage, mh ? Mais il aimait parler à ses plats de résistance, que voulez-vous que je vous dise. Son nez frôla la peau de sa nuque, humant son odeur. Miam, ça promettait... Qu'elle se débatte ou non, ça ne lui importait que peu, elle ne pourrait pas s'échapper de toute façon. Elle allait tenter quelque chose peut-être ? Oh pitié, ce n'est qu'une humaine ! Petite comme elle était, et frêle en plus, il aurait l'impression de sentir une douce brise sur son visage si elle lui foutait une tarte. « Il paraît que c'est méchant. Personnellement, je veux juste manger. » Ben voyons, il va te croquer, sucer ton sang jusqu'à être rassasié puis te laisser ou partir, ou agoniser. Haha. Il osa un petit baiser sur son épaule, censé glacer le sang de la victime. Enfin... Pas à proprement dit, évidemment, c'est toujours meilleur quand c'est bien chaud. La chaleur culminant à trente-sept degrés manquait énormément à Kolya. Lui qui n'avait jamais aimé le froid de son vivant, le voilà qui était bien servi. C'était triste, d'ailleurs. Il enviait tous ces gens. Je ne vous raconte pas la jalousie envers les personnes malheureusement atteintes par la fièvre. Se retrouver à quarante degrés, quel bonheur ce serait. Hm. C'était aussi pour retrouver cette chaleur perdue qu'il se plaisait à caresser la peau lui paraissant brûlante des humains. Bon surtout des humaines, avouons-le. C'est qu'il était tactile. La jolie brune emprisonnée dans ses bras le sentait sans doute, l'une de ses mains se promenant sur son ventre tout chaud. Elle, en revanche, elle devait crever de froid. Ne manquait plus que la neige.


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