tout juste à la sortie du laboratoire, se tenait Liv'. vêtue comme à son habitude de son uniforme impeccable, son sarreau de scientifique sur le dos et les lunettes de protection sur le dessus de sa tête. seule survivante de la bombe puante qu'elle avait créer par accident. enfin, survivante, les autres n'étaient pas morts, ils avaient juste pris la fuite depuis longtemps. heureusement pour le reste de l'école, l'odeur était restée dans le laboratoire et les narines des innocents n'auraient pas à souffrir le même martyr quasi-insoutenable des camarades de classe de Livy. elle s'autorisa un fort soupire avant de se mettre en route, abandonnant l'endroit du crime derrière elle.

pour les gens normaux, cette journée aurait pu être décrite comme catastrophique, pour Liv' c'était seulement une autre journée un peu désagréable. et la seule personne qu'elle pouvait blâmer pour ces incidents? c'était elle. on la traitait de génie de la science, mais franchement, elle n'en avait pas du tout l'air. avouons-le, s'il fallait caser la demoiselle dans une clique stéréotypée, elle serait dans les barbies, les matérialistes qui ne s'intéressent qu'aux potions et autres choses sans grand intérêt aux yeux de la coréenne. à vrai dire, niveau intérêts, elle se rapprochait beaucoup des nerds que d'autres choses. c'est sa sœur qui achetait et coordonnait les vêtements de la cadette. si c'était Liv' qui devait réellement choisir ses vêtements, elle aurait l'air... de rien. jeans, hoodie et sneakers sans doute. elle préférait de loin passer ses temps libres à faire des expériences diverses ou à jouer à des jeux vidéos, ou peut-être même à cuisiner... au malheur de tous cela dit.

donc en ce matin tout ce qu'il y avait de plus normal, Kwon Livy avait pris sa douche, avait enfilé son uniforme et avait attaché ses cheveux en deux queues de cheval, chacune sur le côté de sa tête. elle avait ensuite appliquer, difficilement, un minimum de maquillage pour s'éviter les « conseils » -ressemblant beaucoup plus à des reproches- de sa sœur ainée, et s'était rendue dans la salle à manger pour le premier repas de la journée. une assiette de pain doré et une grande tasse de chocolat chaud au chocolat blanc l'attendait sur la table, gracieuseté de la pâtisserie du coin. une fois le tout terminé, elle nettoya le tout et se rendit à l'école.

jusque là, tout allait bien, elle n'avait pas encore causer la moindre catastrophe. et franchement, c'était un miracle. la française se réveillait la plupart du temps en recevant son réveille-matin en plein visage. donc, elle ne causa pas non plus d'accident en chemin, ne se perdit pas, et ne fut pas dérangée de la moindre manière. c'est seulement à son premier cours qu'elle fit sa première bourde de la journée. et comme s'il fallait équilibrer le tout, elle fit fort. comme vous avez dut le deviner, c'était un laboratoire de chimie. alors qu'elle expliquait la relation entre les deux éléments qu'ils devaient mélanger à son partenaire, elle saisit la mauvaise éprouvette et causa probablement la pire odeur que ses camarades eurent jamais sentit. et c'est ainsi qu'elle arriva au moment où nous en sommes.

le cours ayant été annulé puisqu'il était impossible de continuer à enseigner dans de telles conditions, ses camarades de classe étant trop écœurés par l'odeur, elle se retrouvait toute seule avec du temps libre... la blonde se mis à arpenter les couloirs sans direction fixe, simplement à la recherche de quelque chose pour la divertir. au détour d'un couloir, elle trouva un billet de 5$ au sol, tandis que quelqu'un s'éloignait. son cerveau fit tout de suite le lien entre le billet et la personne. et il était trop tard pour contrôler ses pensées et voila que son pouvoir s'était activé. lui qui s'était montré si coopératif et tranquille en ce début de journée. Liv' s'en voulait, le malheureux allait se sentir tirer vers l'arrière par une étrange attraction. cette dernière plus forte, plus il résisterait... d'ailleurs, il dut résister fortement puisque lorsqu'il cessa, la traction était si forte qu'il fila à toute vitesse sur la demoiselle, la projetant sur ses fesses au sol. « umma-yah! » se souvenant soudainement du jeune homme, elle releva la tête pour se retrouver à quelques centimètres du visage de ce dernier. évidemment, elle piqua immédiatement un fard avant de retrouver l'usage de sa voix. « mh... est-ce que ça va? tu t'es fait mal quelque part? »

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